Roadbook – Islande (octobre 2018)

Posté Par Philippe le 14.05.2018 | 0 commentaire



Programme :
jour 1 : Genève – Keflavik – Skogar
jour 2 : Skogar – Neskaupstaður
jour 3 : Neskaupstaður – Borgarfjordur Eystri
jour 4 : Borgarfjordur Eystri
jour 5 : Borgarfjordur Eystri – Þórshöfn
jour 6 : Þórshöfn – Reykjahlíð
jour 7 : Reykjahlíð – Grundarfjörður
jour 8 : Grundarfjörður – Keflavik – Genève

 

Quelques informations diverses

Offices du tourisme:

Autres sources d’informations sur l’Islande :

Cartes interactives

Achat de cartes

La Sécurité Routière islandaise a mis en ligne quelques informations pratiques et conseils de sécurité sur la conduite en Islande, accessibles en anglais ici. Une vidéo en français, présente quelques-unes des caractéristiques propres à la conduite dans le pays

  • Liste des refuges en Islande
  • Répertoire” des hôtels, guesthouse, fermes, cottages, cabanes de montagne (réservation en ligne)
  • Liste d’hébergements au Nord de l’Islande
  • Auberges de jeunesse
  • Tout autour de l’île plus de 100 fermes de l’association IFH (Icelandic Farm Holidays) offrent des possibilités d’hébergement. Vous pouvez réserver vos chambres à l’avance (Confort Voucher) ou faire vos réservations sur place au fur et à mesure de votre voyage (Open Voucher). Durant la très haute saison, de mi-juin à début septembre, il est indispensable de réserver à l’avance.

Location de matériel: locations de tentes, sacs de couchage, matelas, réchauds, connexion Internet 3G, téléphone prépayé, trousses de secours et de nombreux accessoires… (à Reykjavik)

taux de change

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jour 1

Genève – Keflavik – Skogar

210 km , 3 h

  • sortir de l’aéroport et prendre la 41 en direction de Reykjavik
  • puis tourner à droite sur la 43 en direction de Grindavik
  • prendre ensuite la 417 en direction de l’Est jusqu’à Þorlákshöfn (à mi-chemin entre Grindavik et Þorlákshöfn possibilité de faire un crochet par Strandarkirkja)
  • de Þorlákshöfn continuer sur la 38 puis tourner à droite sur la 34 en direction de Stokkseyri
  • un peu après Eyrarbakki prendre à droite sur la 33
  • pour éviter de revenir en arrière sur Selfoss avec la 33 prendre la 308 (10 km après Stokkseyri) et rejoindre ainsi la 1 près de Urriðafoss
  • un fois sur la 1 continuer sur 80 km jusqu’à Skogar

Grindavík (site) : Grindavík est le seul village de la côte sud de la péninsule. Il est dominé par le mont Þorbjarnarfell, un volcan actif qui le sépare de la zone du Blue Lagoon. C’est une agréable petite ville plate, où les maisons individuelles colorées s’alignent sagement. Outre l’agréable atmosphère qui règne ici, la principale raison de s’y rendre est le musée du Poisson salé.

  • musée du poisson salé (site) : Dans un bâtiment moderne de belles dimensions, on vous présente l’histoire de l’industrie du poisson salé, dont la célèbre morue. La visite s’effectue grâce à un audioguide disponible en français. Non loin, dans un carré herbeux, une série de pierres évoque le culte du Soleil. Deux autres expositions sur la géologie et l’écrivain local Guðbergur Bergsson.

Strandarkirkja : Si vous longez la côte sud de la péninsule de Reykjanes, ne manquez pas de faire un détour jusqu’à la charmante église de Strandarkirkja. Elle fut bâtie par des marins qui, alors qu’ils étaient en détresse en mer, s’étaient jurés de construire une église s’ils sortaient vivants de la tempête au milieu de laquelle ils luttaient pour leur vie. C’est dans cette baie qu’ils trouvèrent un abri inespéré et accomplirent leur serment. Accès : En marge de la route n°42 (détour d’env. 3,5km) entre Þorlákshöfn et Krýsuvík.

Þorlákshöfn (site) : Ce petit port (1 500 ha) à l’embouchure de la rivière Öfulsá, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Selfoss était jusqu’au début 2010 le lieu de départ des ferries vers les îles Vestmann (Vestmannaeyjar). Sans cette activité la ville, éloignée de la route n° 1, risque de devenir un peu léthargique et moins digne d’intérêt pour les touristes.

Eyrarbakki (site) : Village ne manquant pas de charme, ce qui est assez rare en Islande pour être souligné. On y trouve de belles maisons datant du XVIII et XIXe, notamment la maison Húsid située derrière l’église. Elle date de 1765, ce qui en fait l’une des plus anciennes demeure du pays, et abrite le Musée des Traditions Populaires. Ne manquez pas non plus de rentrer dans la très belle église du village qui fut bâtie en 1890. Le restaurant Rauda Húsid (« la maison rouge ») situé en face de l’église est une excellente adresse, spécialisé dans la langoustine. À env. 3km à l’ouest du village, il est possible de déambuler sur une belle plage de sable noir au niveau de l’estuaire de la rivière Ölfusá. On peut occasionnellement y observer quelques phoques chassant le poisson dans les eaux tumultueuses du chenal qui ouvre sur la mer, ainsi qu’une colonie de sternes arctiques au comportement qui peut être agressif si vous vous approchez trop de leur nid ! Pas de crainte cependant : cet oiseau ne pèse pas plus de 120gr et ne risque pas de vous faire mal. Par contre, quand ils sont en nombre, on ne peut pas s’empêcher de penser au film Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock… Un ornithologue averti en vaut deux !

  • Musée des Traditions Populaires

Stokkseyri (site) : Petit port du sud de l’île, le village fut jadis un important lieu pour la pêche, peu à peu remplacée par le tourisme. On y trouve une belle plage de sable noir agréable en été ainsi que quelques curiosités.

Skógafoss: Cette chute d’eau tombe d’une hauteur de 60m en un superbe rideau autour duquel de nombreux pétrels fulmars viennent nicher en été. Si vous avez le goût d’une petite randonnée, escaladez l’escalier qui part à droite de la chute d’eau. Ce sentier longe ensuite le lit de la rivière, d’une chute d’eau à la suivante. Faites demi-tour quand vous en aurez eu assez !

Musée de Skógar: Ce musée folklorique propose une belle exposition d’artéfacts anciens ainsi qu’une superbe collection d’oiseaux empaillés représentatifs de l’avifaune islandaise. On y visite également plusieurs anciennes maisons rénovées (dont une ferme croquignolette au toit recouvert d’herbe) permettant d’apprécier l’évolution de l’habitat en Islande, et une église récente mais qui ne manque pas de charme. Une autre section du musée, installée dans le hangar où se trouvent la cafétéria et l’incontournable magasin de souvenirs, est consacrée aux transports et télécommunications et vaut le coup d’œil.

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jour 2

Skogar – Neskaupstaður

550 km, 7 h 20

  • revenir sur la 1 et rouler vers l’est
    • après 10 km possibilité d’aller voir l’épave du DC-3 (1h30 aller et retour à pied)
  • continuer ensuite sur la 1 pendant 12 km
    • possibilité d’aller à Dyrhólaey en tournant à droite sur la 218
  • continuer sur la 1 sur 8 km
    • possibilité d’aller à Reynisfjara Beach en tournant à droite sur la 21
  • continuer sur la 1 sur 70 km
    • possibilité de tourner à gauche pour aller voir les gorges de Fjaðrárgljúfur
  • continuer sur la 1 jusqu’à Kirkjubæjarklaustur
  • de Kirkjubæjarklaustur, toujours sur la 1 continuer vers l’est sur 11 km
    • sur la gauche on peut apercevoir Foss á Siðu
  • de là continuer vers l’est (toujours sur la 1). En cours de route
    • possibilité d’aller dans le parc de Skaftafell
    • de voir Jökulsárlón
    • de faire un petit détour par Höfn
  • une dizaine de km après l’intersection pour aller à Höfn, prendre à droite sur Stokksnes
  • de Stokksnes revenir sur la 1 et continuer vers l’est en passant par Djúpivogur (100 km), Breiðdalsvík (220 km), Reyðarfjörður (290 km)
  • à partir de Reyðarfjörður prendre à droite sur la 92 en direction de Eskifjörður et de Neskaupstaður
    • plutôt que de prendre la 92 entre Eskifjörður et Neskaupstaður (et de passer par le tunnel) on peut passer par la 9549 (presque la même distance)

Depuis le fond du Berufjörður il est possible de prendre au autre itinéraire qui permet de rejoindre Reyðarfjörður sans longer la côte.

  • prendre la 939 sur 19 km
  • puis continuer en direction du nord sur la 95 sur 15 km
  • tourner ensuite à droite sur la 936
  • suivre la 936 sur 25 km. La 936 débouche sur la 1 un peu avant Reyðarfjörður

Ce trajet n’est en tout cas pas plus court que le trajet sur la route côtière (105 km, 1 h 30). Mais il permet de voir autre chose.

Við lækinn

Épave du Douglas DC-3 : L’accident d’un Douglas DC-3 au Sólheimasandur désigne l’atterrissage d’urgence d’un Douglas R4D-8 le en Islande, sur le Sólheimasandur, une plaine côtière du Sud du pays. L’appareil de l’United States Navy venait d’acheminer du matériel militaire à l’aéroport de Hornafjörður pour la station radar de Stokksnes. Il est confronté au retour à un important dépôt de glace sur la carlingue qui l’alourdit et l’oblige à atterrir, ne pouvant plus maintenir son altitude de croisière. L’équipage choisit le Sólheimasandur comme site et l’avion s’immobilise sur une rivière gelée dont la glace cède sous le poids de l’appareil. La carcasse de l’avion est abandonnée sur place et constitue depuis un site touristique de cette région de l’Islande.

Dyrhólaey : Dyrhólaey est une petite péninsule (promontoire) de 120 mètres de haut, situé sur la côte sud de l’Islande à proximité de la petite ville de Vík.  Il s’agit du point le plus au sud de l’île. Cette péninsule est caractérisée par la présence d’une arche volcanique de laquelle elle a tiré son nom, qui signifie : l’île haute avec le passage (« trou ») de porte. Dyrhólaey est une ancienne île d’origine volcanique (on en retrouve d’ailleurs trace dans son nom, eyja signifiant île) constituée de tuf volcanique dans sa partie est et de dolérite dans sa partie ouest.

Reynisfjara Black Sand Beach : La plage de Reynisfjara est faite de toutes petites billes noires, ce n’est pas du sable en fait. On y trouve une grotte, faite de basalte encore, qui s’est formée naturellement. La tradition est de se faire photographier sur ces orgues basaltiques parfaitement hexagonales. Elles sont tellement grandes qu’on peut se tenir sur une colonne.

Vik : A Vík í Mýrdal, la plaine de sable devient brusquement falaises sur la côte et montagnes à l’intérieur, tandis qu’en mer les silhouettes noires des pitons volcaniques, les Reynisdrangar, se découpent sur l’horizon. Hérissés de pointes jusqu’à 66 m de hauteur, ces récifs isolés gisent là tel un trois-mâts gigantesque échoué sur les hauts-fonds au large de Vík. Selon la légende, les Reynisdrangar existent depuis que deux trolls essayèrent de tirer, sous couvert de la nuit, un bateau naufragé sur la plage. Mais ils furent retardés dans leur basse besogne et, aux premiers rayons du soleil, toute la scène se pétrifia. En effet, quand émergent ces silhouettes sombres dans le brouillard diaphane du petit matin ou le soir, la légende semble reprendre vie… Abrité par le mont Reynisfjall, le village donne sur de longues plages de sable anthracite à l’ouest comme à l’est. Vík n’a pas de port, car le littoral, composé de cendres volcaniques, est très instable.

  • La jolie petite église est située en haut d’une butte herbeuse qui, l’été, se couvre d’un vaste champ de lupins bleus. Par sa blancheur immaculée et sa flèche couleur bonbon rose, l’église se détache nettement sur un arrière-plan de sombres montagnes dominées par le glacier Mýrdalsjökull.

Fjaðrárgljúfur : canyon situé au Sud-est de l’Islande à environ 8 km à l’ouest de Kirkjubæjarklaustur. En certains endroits il atteint 100 m de profondeur et sa longueur est d’approximativement 2 kilomètres. Il est traversé par la rivière éponyme Fjaðrá.

Kirkjubæjarklaustur : Kirkju-bæjar-klaustur (littéralement« église-ferme-couvent »), souvent abrégée à seulement Klaustur, est située dans un paysage volcanique pittoresque, au milieu d’un immense champ de lave appelé « Elðraun » (la lave du feu), en souvenir de l’éruption désastreuse du Laki en 1783. Cette éruption fut probablement la plus importante de l’histoire de l’homme avec des coulées de lave qui couvrirent 580 km² de fermes et de terres fertiles. Quelques moines ermites irlandais, cherchant la  solitude en Islande, habitaient probablement l’endroit avant l’arrivée des colons nordiques. Une ferme importante, qui s’appelait « Kirkjubær », est à l’origine du nom. Dès le départ, la ferme fut habitée par des chrétiens. Selon la légende, quand un nouveau propriétaire païen Hildir Eysteinsson arrive pour s’y installer, il tombe raide mort en traversant le portail. Il fut enterré sous le monticule Hildishaugur, à l’est de la bourgade. En 1186, un couvent bénédictin fut fondé à Kirkjubær et fut fermé à l’époque de la Réforme  en 1550. Une légende raconte qu’un pasteur de Kirkjubæjarklaustur Jón Steingrímsson,  conduisant ses ouailles à l’église, pria si fort que les coulées de lave s’arrêtèrent net. Ce sermon est resté dans l’histoire sous le nom du « sermon du feu », et on peut toujours voir où la coulée de lave s’est arrêtée, à l’ouest de Systrapi au lieu-dit d’Eldmessutangi, la pointe du « sermon du feu ». Les environs méritent une visite. Une belle chute d’eau Systrafoss, la « cascade des bonnes soeurs », dévale la falaise juste derrière Kirkjubæjarklaustur.

  • A gauche, sur la route du terrain de camping : Kirkjugólf, le « plancher de l’église ». Il s’agit d’une curieuse formation géologique. Sur 80 m², le sol est formé de dalles hexagonales qui sont en fait les sommets de colonnes de basalte recouvertes par le sol.
  • A l’ouest de Kirkjubæjarklaustur, la route n° 1 traverse le champ de lave Skaftarelldahraun, couvert de mousses argentées, et plus loin le grand champ de lave Elðraun, la « lave du feu », tous deux nés de la célèbre éruption de Lakagígar. Selon Katla Geopark, il s’agirait d’une des plus grandes coulées de lave au monde (565 km2). Les coulées prennent une teinte plutôt grises par temps sec mais revêtent une magnifique couleur verte après la pluie.

Foss á Síðu : C’est à un lac, le lac Þórutjörn, et à la rivière qui en découle, que l’on doit l’existence de Foss á Siðu. Cette dernière – en français – se prononce, très sobrement, Foss a Sidu, que l’on pourrait traduire par « la cascade de Siðu ». À cet endroit, la rivière fait une chute de 30 mètres le long d’une falaise de basalte. L’une des principales caractéristiques de cette roche est sa couleur particulièrement sombre, qui contraste de manière relativement extraordinaire avec les plaines verdoyantes parsemant les environs. Foss á Siðu porte ce nom pour la simple et bonne raison qu’une très ancienne ferme lui fait face, et que cette ferme porte le nom traditionnel de Siðu. À noter qu’un chemin permet de remonter la cascade et la rivière au départ de ladite ferme, et d’aboutir au lac Þórutjörn, au niveau duquel vous obtenez une vue absolument somptueuse sur la nature avoisinante.

Skaftafell : Parc national. De nombreuses balades sont possibles pour approcher les langues glaciaires du Vatnajökull et s’offrir des points de vue spectaculaires sur le Hvannadalshnúkur, « le pic de la vallée des angéliques », plus haut sommet d’Islande culminant à 2210 mètres. Renseignements sur les sentiers au centre d’accueil du parc.

  • Svartifoss: Dans le parc de Skaftafell, petite chute d’eau ornée d’un beau collier d’orgues basaltiques (compter env. 1h15 aller-retour au départ de Skaftafell). Balade en boucle possible en y ajoutant un détour par le point de vue de Sjónarnípa qui domine la spectaculaire langue glaciaire de Skaftafellsjökull (compter 2h30 env.).

Jökulsárlón : Jökulsárlón est une lagune glaciaire à la limite du parc national de Vatnajökull, dans le sud-est de l’Islande. Ses eaux bleues paisibles sont parsemées d’icebergs provenant du glacier Breiðamerkurjökull environnant, qui constitue une partie du glacier plus grand de Vatnajökull. La lagune s’écoule par un petit chenal vers l’océan Atlantique, abandonnant au passage des morceaux de glace sur une plage de sable noir. En hiver, la lagune poissonneuse accueille des centaines de phoques.

Höfn : Höfn, qui signifie « port » en islandais, est abritée sur une pointe entre deux anses presque fermées par deux longues et minces langues de terre, dont l’une est une presqu’île et l’autre une île, ce qui ne laisse que deux étroits passages aux bateaux et à l’océan. Cette petite ville de 2 000 habitants est comme un îlot de civilisation, tant elle est isolée des autres communautés. L’atmosphère qui y règne est celle d’un bout du monde. La ville est située dans un cadre grandiose avec vue sur quatre langues du Vatnajökull qui descendent vers la mer. Elle est célèbre pour sa colonie de phoques.

Vestrahorn et Stokksnes :  Vestrahorn est une des montagnes les plus photographiées du pays. Située sur la péninsule de Stokksnes, ses pentes raides se jettent dans un lagon et une plage de sable noir avec de petites dunes. Cette montagne atteint 454 mètres de haut est est parfois surnommée Batman Mountain à cause de sa forme.

Lónsöræfi: Réserve naturelle d’une incroyable beauté de plus de 300km2, l’une des plus grandes du pays. Lónsöræfi est connu pour les couleurs vives de ses montagnes, ses formations géologiques et sa végétation variée.

La baie de Lónsvik: Plages de sable gris se mêlant à l’estuaire de la Jokulsá i Lóni et côtes rocheuses de part et d’autre de la baie. Balade possible à partir de la ferme de Syðri-Fjörður au sud de la baie jusqu’à l’embouchure de la rivière à Papós : observation de phoques et, plus rarement, de cétacés.

Djúpivogur : Le petit port de Djúpivogur (355 habitants) est composé de deux ou trois maisons autour d’anciens quais en bois où sont ancrés quelques bateaux de pêche. On remarquera les séchoirs à poisson qui encadrent la route. Avant l’instauration du monopole danois sur le commerce, Djúpivogur était un comptoir hanséatique. A cette époque, tout comme à Vestmannaeyjar, le petit port fut, en 1627, attaqué par des pirates algériens. Le port fut mis à sac, et les pirates capturèrent plus de cent personnes (destinées à être vendues comme esclaves), tuant le reste de la population.

Breiðdalsvík : Breiðalsvík est un petit port de pêche de situé à l’entrée de larges vallées intérieures. Ces vallées sont entourées de montagnes majestueuses, surtout de basalte, mais aussi de rhyolite, aux sommets qui s’élèvent à plus de 1 000 m au-dessus du niveau de la mer. Plusieurs chemins de randonnée montent sur le plateau de Breiðalsheiði, souvent sillonnés de rennes sauvages. En remontant le cours de la rivière Breiðalsá, on aperçoit souvent des pêcheurs de saumon.

Fáskrúðsfjörður : Petit village situé au pied d’une montagne abrupte donnant sur le fjord Fáskrúðsfjörður, à 80 km d’Egilsstaðir. Au large, les trois îles, Æðey, Andey et Skrúður, véritable paradis pour les oiseaux, ne sont accessibles qu’en bateau. Fáskrúðsfjörður était jadis une des principales bases des Français qui, au tournant du siècle dernier, pêchaient au large des fjords de l’est. Ils y ont construit un hôpital et une chapelle. Le cimetière, où sont enterrés les marins français mais aussi belges, est situé sur la rive nord du fjord au lieu-dit Krossar. Et vous constaterez que les noms de quelques rues sont en islandais et en français. Des restaurations ont été également entreprises ces dernières années, en partenariat notamment avec la ville de Paimpol, afin de créer un véritable petit quartier français !

Reyðarfjörður : La petite ville de Reyðarfjörður est située dans un environnement étonnant. Le fjord est encadré sur l’une des rives par d’imposants sommets rocheux et, de l’autre, par des collines verdoyantes. Un sentier mène au sommet de la montagne Grænafell, partiellement couverte de bouleaux rabougris. On a une vue superbe à partir du sommet. Völvuleiði, la « tombe de la voyante » est située sur les hauteurs de Hólmaháls. La légende raconte que jadis une voyante vivait à la ferme Sómastaðir dans le Reyðarfjörður. Avant de mourir, elle demanda à être enterrée au plus bel endroit du fjord, en prédisant que tant que ses os seraient là, le fjord ne connaîtrait jamais d’invasion par la mer. En effet, quand les pirates algériens arrivèrent en 1627 dans les fjords de l’est et tentèrent d’entrer dans le Reiðarfjörður, une grande tempête se leva et ils durent rebrousser chemin. Plus récemment, pendant la Seconde Guerre mondiale, un avion militaire allemand, qui était en route pour bombarder Reyðarfjörður, s’écrasa sur Völuhjalli, la « colline de la voyante ».

Eskifjörður : Situé sur la rive nord du fjord le plus large de la côte est, Eskifjörður, port de 1 100 habitants, est dominé par le Holmatindur (985 m), dont la stature imposante réduit l’ensoleillement de la ville. Les anciens quartiers d’Eskifjörður ont pu être sauvegardés. La plupart des maisons ont été restaurées. A l’est, sur la route 954, se trouve l’ancienne mine d’Helgustaðanáma, l’un des plus grands gisements de spath d’Islande. Le cap Hólmanes est peuplé de nombreuses colonies d’oiseaux. Possibilité de nombreuses randonnées dans les montagnes environnantes où l’on peut voir des rennes, et pêcher le saumon dans la rivière Eskifjarðará.

  • grotte de Páskahellir (site) : littéralement la cave de Pâques, est une petite grotte près de la mer dans la réserve naturelle de Neskaupstaður, formée par l’érosion. On raconte que le matin de Pâques, on peut voir danser le soleil dans cette grotte.

voir ici pour plus d’infos

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jour 3

 Neskaupstaður – Borgarfjordur Eystri

280 km, 4 h 30

  • de Neskaupstaður reprendre la 92 en direction de Reyðarfjörður (35 km, 30 min)
  • tourner à droite sur la 1. La suivre sur 25 km (20 min)
  • tourner ensuite sur la 953. La suivre jusqu’au fond du Mjóifjörður (le détour pour le fond du Mjóifjörður : 2 h et 90 km)
  • revenir sur la 1. Tourner à droite en direction d’Egilsstaðir (10 km, 10 min)
  • prendre ensuite la 93 en direction de Seyðisfjörður (le détour pour Seyðisfjörður : 1 h et 60 km)
  • reprendre la direction d’Egilsstaðir
  • de retour à Egilsstaðir, prendre la 94 en direction de Borgarfjörður eystri (70 km, 1 h 10)

Mjóifjörður : Ce fjord méconnu est pourtant l’un des plus magnifiques et sauvages d’Islande. Petite église et minuscule port de pêche à Brekka.

Egilsstaðir : Egilsstaðir, district d’une population de 2 200 habitants est le centre administratif de cette région connue pour son climat doux. La localité est située au bord du Lögurinn, un lac aux eaux colorées par les débris glaciaires. Long de 30 km, il s’agit en fait d’un renflement interminable sur l’un des fleuves les plus longs de l’Islande, le Lagarfljót. Près de Hallormastaðir, le lac est profond de 112 m. Ses allures de loch écossais et sa couleur opaline confortent dans leurs convictions ceux qui croient que le lac est le domaine du Lagarfljótsormurinn, un cousin du monstre du Loch Ness.

Seyðisfjörður : Seyðisfjörður est l’un des villages côtiers les plus jolis d’Islande. Il est blotti au fond  d’un fjord si étroit et encaissé par de hautes montagnes que le soleil renonce, trois mois par an, à descendre dans la vallée. Durant cette période de l’année, la ville est souvent menacée par des avalanches. Au siècle dernier, en raison de son excellent port, Seyðisfjöður était un comptoir de commerce florissant. Le premier habitant de Seyðisfjörður, peu après 900, était Bjólfur (Beowulf), un Viking venant de Norvège. A la fin du siècle dernier, un certain nombre de Norvégiens s’installèrent dans l’est de l’Islande, attirés par la pêche miraculeuse au hareng. De cette époque datent les pimpantes petites maisons en bois, peintes de couleurs vives dans la tradition norvégienne. La remarquable église date également de ces temps prospères. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Seyðisfjörður forma une base importante, d’abord pour les Britanniques et plus tard pour les Américains. Aujourd’hui, l’activité économique est toujours générée par la pêche et surtout par l’arrivée hebdomadaire des car-ferries qui, depuis 1975, viennent d’Ecosse et du Danemark.

Borgarfjörður Eystri : Paisible village de pêche de 100 habitants. Il est environné de montagnes de rhyolite colorées, dominées par les impressionnantes crêtes de basalte de Dyrfjöll, la « porte de la montagne ». Ce nom vient de la large brèche au milieu des crêtes. Dyrfjöll est l’une des montagnes les plus impressionnantes d’Islande. Le peintre le plus connu d’Islande, Kjarval, vécut à Borgarfjörður Eystri au début du siècle. La magnifique nature environnante inspira ses plus grandes oeuvres. Hafnarhólmi est un endroit protégé où l’on peut voir de près de nombreux macareux moines, eiders,  mouettes tridactyles et autres oiseaux de mer.

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jour 4

Borgarfjörður Eystri

plusieurs tours possibles :

  • avec la voiture :
    • aller au bout de la F946:

      • possibilité de “gravir” le Hvítserkur (771 m) (carte) : Le mont Hvítserkur (775 m d’altitude) est en rhyolite, tuf de lave qui lui donne sa couleur particulière, c’est l’un des plus beaux monts du pays. Une randonnée populaire de la région, attention pour ceux qui ont le vertige par contre !
      • de faire un détour par Húsavíkurkirkja

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jour 5

Borgarfjörður EystriÞórshöfn

210 km, 3 h 30

  • de Borgarfjörður eystri reprendre la 94 vers l’Ouest sur 35 km
  • tourner à droite sur la 944. La suivre jusqu’au croisement avec la 925
  • tourner à droite sur la 925
  • à Geirsstaðakirkja tourner à gauche en direction du sud jusqu’à rejoindre la 1
  • à l’intersection tourner à droite et presque immédiatement de nouveau à droite sur la 917 en direction du nord. La suivre la 917 jusqu’à Vopnafjörður (70 km et 1 h 10)
  • A Vopnafjörður on rejoint la 85. La suivre sur 30 km.
    • possibilité de faire le détour par Bakkafjörður (10 km aller-et retour)
  • continuer sur la 85 jusqu’à Þórshöfn (40 km).
  • depuis Þórshöfn possibilité
    • d’aller au bout de la péninsule de Langanes (par la 869) (environ 100 km aller et retour jusquà la pointe de la péninsule)
    • ou d’aller sur le Hrollaugsstaðafjall (carte)
    • ou au bord du lac Eiðisvatn (carte)

Geirsstaðakirkja : petite église au toit recouvert d’herbe (reconstruction d’une église millénaire).

Vopnafjörður : un petit port de pêche de 560 habitants. La région compte parmi les meilleures rivières à saumon (Hofsá, Vesturdalsá et Selá). Le prince Charles est devenu ici, au cours des années, un adepte de la pêche au saumon… Une référence ?

Bakkafjörður : un des plus petits villages d’Islande.

Église de Skeggjastaðir : une église et un presbytère.  L’église a été construite en 1845 par le pasteur Hóseas Árnason qui l’a payée de sa propre poche, l’évêque et la population locale ayant refusé de l’aider. Le prévôt de Hof à Vopnafjörður, le révérend Guttormur Þorsteinsson, propriétaire de Skoruvíkurfjörður sur la péninsule de Langanes, a fait don de bois flotté pour le bâtiment.

péninsule de Langanes : (site) La Langanes, signifiant littéralement en français « la longue péninsule », est une péninsule située dans le Nord-Est du pays. Son extrémité, le cap de Fontur, marque la limite entre le Þistilfjörður à l’ouest faisant partie de l’océan Arctique de la Bakkaflói au sud-est faisant partie de l’océan Atlantique. Sa seule localité est le village de Þórshöfn situé à la base de la péninsule.

Þórshöfn : Malgré le fait que Þórshöfn ait servide port depuis les débuts de la colonisation, la population n’est que de 400 habitants. Au début du siècle, la pêche au hareng était une entreprise prospère, mais les disparitions cycliques du hareng ont entraîné une crise sévère. Plusieurs ports dans le nord ont connu la faillite…

  • La plaine Melrakkaslétta, littéralement « la plaine du renard polaire », sur la péninsule au nord de Þórshöfn, est le seul endroit de l’Islande qui touche le cercle polaire (à part l’île de Grímsey, au large d’Akureyri). Ce littoral est constitué de nombreuses petites péninsules dont l’une d’elles, le Rifstangi, n’est autre que l’extrémité septentrionale de l’île.

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jour 6

Þórshöfn – Reykjahlíð 270 km, 4 h 40

  • de Þórshöfn prendre la 85 sur 30 km
    • possibilité d’une visite de Rauðanes point (petit trail)
  • continuer sur la 85 en direction de Raufarhöfn (35 km)
  • à partir de Raufarhöfn continuer sur la 870 en direction du nord sur 11 km
    • phare Hraunhafnartangi (point le plus au nord de l’île)
  • continuer sur la 870 sur 30 km en direction de Kópasker
    • possibilité d’aller Rauðinúpur (25 km aller et retour)
  • continuer sur la 870 sur 15 km jusqu’à Kópasker
  • de Kópasker rejoindre la 85 et continuer jusqu’à Ásbyrgi
  •  d’Ásbyrgi prendre la 862 ou la 864 en direction du sud
    • diverses chutes d’eau (Dettifoss, Selfoss, Hafragilsfoss, …)
  • de retour sur la 1 prendre la direction de Reykjahlíð.

Rauðanes point : (site 1)

Raufarhöfn : Village le plus septentrional de l’Islande dans le Melrakkaslétta (plaine du renard arctique), relié à Kópasker par la route 870 non-asphaltée (55 km), laquelle passe par le point le plus septentrional accessible en véhicule, soit la pointe de Rifstangi située à 2.5 km du cercle polaire arctique.

Rauðinúpur : (site)

Kópasker :

Ásbyrgi : (site) L’Ásbyrgi est une gorge et une ancienne cascade pratiquement asséchée d’Islande qui se présente sous la forme d’un cirque naturel. Elle fait partie du parc national du Vatnajökull dans le nord du pays. Elle fut formée par la Jökulsá á Fjöllum qui creusa une gorge en forme de fer à cheval. Dans la gorge, on trouve aujourd’hui un petit lac, le Botnstjörn, avec beaucoup de canards d’espèces différentes alimenté par une cascade située sur le cours du Botnlækur, un petit ruisseau. Il y a aussi (fait assez rare en Islande) un bois de bouleaux, l’Ásbyrgisskógur. À l’entrée à la gorge se trouve un rocher d’une hauteur d’environ 25 mètres et d’une longueur d’environ 500 mètres, l’Eyjan (« l’île »). La gorge est aussi appelée « empreinte de Sleipnir » parce qu’une saga raconte qu’un des huit pieds du cheval d’Odin serait à l’origine de la forme caractéristique du site.

Dettifoss, Selfoss, Hafragilsfoss, … : La chute d’eau de Dettifoss, située dans un paysage lunaire, est sans doute la plus imposante d’Islande. Son débit moyen de 200 m³ par seconde en fait la plus puissante d’Europe. Dettifoss se jette sur 45 m de hauteur et 100 m de largeur au bout d’un canyon qu’elle a creusé dans le basalte. Le spectacle est d’autant plus époustouflant que l’on peut approcher la chute de très près. Peu avant l’arrivée à la chute, on traverse Sanddalur, vallée de sable noire entourée de falaises d’orgues de basalte. De petits lacs témoignent de l’ancien passage de la rivière : c’est l’un des anciens lits qu’elle a empruntés, et l’on en voit d’autres plus en aval. A environ 1 km en amont de Dettifoss, on arrive à Selfoss où plusieurs cascades se jettent (10 m de hauteur sur une très grande largeur) et forment une belle chute en arc de cercle.

Reykjahlíð : Situé sur la rive nord du lac Mývatn, le coeur touristique est concentré autour de l’église qui, encerclée de scories, fut menacée par des coulées de lave du volcan Krafka en 1727, sans avoir été détruite. La coulée de lave a détruit le village, mais s’est arrêtée à quelques mètres de l’église. Elle a été reconstruite en 1972.

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jour 7

Reykjahlíð – Grundarfjörður

470 km, 6 h 15

  • de Reykjahlíð prendre la 1 en direction d’Akureyri
  • suivre la 1 sur 320 km jusqu’à l’extrémité du Hrútafjörður
  • de là soit :
    • prendre ensuite la 68 en direction du nord
    • continuer sur 10 km, puis tourner à gauche sur la 59 qui rejoint la 60 un peu au sud de Búðardalur
    • après 35 km sur la 59, tourner à gauche sur la 60
    • après 8 km tourner à droite sur la 54
  • soit, depuis Staður,
    • prendre la F586 et la suivre sur 35 km
    • la F586 débouche sur la 60 presque au niveau de l’intersection avec la 54
  • suivre la 54 jusqu’à Grundarfjörður (100 km)

Myvatn : L’une des  régions volcaniques les plus actives du pays mais également le plus grand sanctuaire de canards nicheurs en Europe. Lac de 37km2 où les moucherons peuvent être agaçants en été (ils ne piquent pas !). Grande variété de sites et de paysages concentrés sur une région relativement petite. Nombreuses possibilités de balades. N.B. : Bonne paire de jumelles recommandée pour l’observation des oiseaux qui s’éloignent souvent de la berge à l’approche des curieux. Accès : Vous faites le tour du lac par les routes n°1 et 848. Attention : la route n°848 est parfois indiquée comme étant la route n°1 sur les panneaux signalétiques et elle apparait comme étant la route n°884 sur certaines cartes routières. Ceci étant dit, le lac est bien visible partout et vous pourrez difficilement vous perdre ! Important : Certains sites sont protégés et dans ces endroits là il est donc interdit de marcher hors des sentiers balisés.

Goðafoss: « La chute des dieux » tient son nom d’un prêtre païen, le Godi de la ferme de Ljósavatn, qui y jeta tous les symboles de l’ancienne religion noroise -dont des statuettes à l’effigie des dieux vikings- après la conversion de l’Islande au christianisme en l’an 1000. Accès : Située sur la route n°1, à env. 4km à l’est de l’intersection avec la route n°85, à 50km à l‘ouest de Reykjahlíd (Mývatn), et 45km à l’est d’Akureyri.

Akureyri (site): « Capitale du nord » située au fond du fjord Eyjafjörður. La ville compte un peu plus de 18000 habitants.

  • Minjasafnid á Ákureyri – Musée d’histoire d’Akureyri : Exposition sur l’histoire du fjord d’Eyjafjörður et sur la ville d’Akureyri. Beau parc et charmante église en bois datant de 1846.
  • Musée Nonnahus : À côté du Musée d’histoire d’Akureyri. Maison de l’écrivain Jón Sveinsson, dit « Nonni », connu pour avoir écrit des livres pour enfants traduits dans une quarantaine de langues. Exposition de photos, textes, livres anciens. Même coordonnées que le Musée d’histoire.
  • Eglise d’Akureyri : Des vitraux de l’église de Coventry en Angleterre furent retirés lors de la deuxième guerre mondiale pour les préserver des bombardements allemands, et ensuite achetés par un Islandais à Londres, ces vitraux sont maintenant installés à l’église d’Akureyri.

Víðimýrarkirkja (site) (près de Varmahlíð) (carte) : Église construite en 1834. Édifice associant bois, tourbe, pierre et gazon.

Eiriksstaðir (site 1, site 2) : En 1997, les archéologues, en fouillant le site d’Eiríksstaðir, ont trouvé des vestiges des fondations d’une « maison longue » de 50 m² et dont l’existence remonte aux années 890-980, vérification faite par radiocarbone. Une reconstruction à l’identique de la « maison longue » d’Erik le Rouge a été réalisée pour la célébration du millénaire de la découverte de l’Amérique du Nord. Eiríksstaðir, the living past, animé par un personnel habillé en Vikings entend montrer la vie que menaient les premiers maîtres de l’île. Eiriksstaðir est la région de l’ouest de l’Islande où serait arrivé Eric le rouge l’un des premiers colons. Les ruines de ces premiers baraquements ont été mises aux jours et restaurée pour permettre de s’imprégner de la vie des hommes du nord de cette époque (ouvert du 1er juin au 31 août).

Stykkishólmur (site) : Cette petite ville a pour activité principale la pêche, encore que la ville. Hvammsfjörður, à l’entrée duquel Stykkishólmur est située, est encombré de tout un labyrinthe d’îles et d’îlots. C’est ici qu’Erik le Rouge, banni d’Islande, avait caché ses bateaux pour préparer son expédition vers le Groenland. Cette myriade d’îles est aujourd’hui le domaine des pygargues à queue blanche, un géant parmi les aigles. Les phoques se prélassent au soleil sur les innombrables récifs. L’île de Purkey comporte des colonnes basaltiques inhabituelles. Helgafell, le « mont saint », domine la localité du haut de ses 73 m, et la vue, du sommet, mérite l’ascension. Quelques belles maisons en bois colorent le centre-ville. L’église est impressionnante, illuminée comme un ferry sur le point de partir. La vue sur la baie est d’ici superbe.

Bjarnarhöfn Shark Museum : (site)

Grundarfjörður (site 1, site 2) :  petit village de pêche entouré par les impressionnantes Helgrindur, les « crêtes d’enfer » dont les sommets avoisinent les 900 m au-dessus du niveau de la mer. De l’autre côté de la baie du port se détache majestueusement le mont Kirkjufell, « l’église ». Au départ, les habitations étaient groupées à Grun-darkambin, près de la ferme de Grund et du quai Kvíabryggja, où l’accostage était le plus facile. Au début du XIXe siècle, un certain nombre de Français s’établirent à Grundarfjörður qui, à l’époque, était un comptoir commercial. Outre leur port de pêche, ils construisirent aussi une église et un hôpital. Quand ils quittèrent l’endroit en 1860, les Français prirent absolument tout avec eux, allant jusqu’à déterrer leurs morts dans le cimetière. Les Islandais disent que Grundarfjörður est le seul village à avoir été complètement déplacé, et ce, de fond en comble ! Aujourd’hui, Grundarfjörður est jumelé avec la ville bretonne de Paimpol.

  • Kirkjufellsfoss
  • Kirkjufell : tour en 2-3 h. Le symbole de Grundarfjörður, s’élevant à 463 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est considéré par beaucoup comme la plus belle montagne d’Islande. On peut faire le tour de la base de la montagne, un chemin qui offre une vue imprenable et la vie des oiseaux variés. Cette randonnée est idéale pour les familles, et prend environ trois heures à un rythme tranquille.

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jour 8

Grundarfjörður – Keflavik – Genève

 

300 km , 4 h

 

3 possibilités pour rejoindre la côte sud de la péninsule:

a) le “grand tour” de la péninsule de Snæfellsnes (90 km)

  • prendre la 54 en direction de l’ouest
  • puis s’engager sur la 540 qui fait le tour de Snæfell
  • la 540 retrouve la 54 après 66 km

 

 

b) traverser la péninsule par la F570 (60 km)

  • prendre la 54 en direction de l’ouest
  • puis s’engager sur la 540 qui fait le tour de Snæfell
  • un peu avant Ólafsvík tourner à gauche sur la F570
  • la F570 retrouve la 540 après 20 km pas loin d’Arnarstapi
  • quelques kilomètres plus loin (en suivant la 540) on rejoint la 54

 

c) traverser la péninsule par la 54 (34 km)

  • suivre la 54 et ne pas la quitter

 

 

 

 

 

  • une fois de retour sur la 54, a suivre sur 100 km jusqu’à Borgarnes
  • à Borgarnes on retrouve la 1 qu’il faut suivre jusqu’à Reykjavik (70 km)
  • de là prendre la route de l’aéroport

Ólafsvík (site 1) : La petite « ville sous le glacier » est historiquement très ancienne, puisque dès le XVIIe siècle elle fut un important centre d’échanges commerciaux avec l’Europe continentale et les îles Britanniques. L’église, à l’architecture moderne (1967), a été bâtie sur une petite butte où s’était installé Ólafr Belgur, le premier colon du district. Au musée maritime (Norðustangi) sur le port, on retrace l’histoire de la marine islandaise et on s’intéresse au monde de l’océan qui entoure l’Islande. Enfin, la très longue plage de sable gris qui précède le village (en venant de l’est) permet de se promener en prenant le vent et en embrassant le paysage alentour.

  • „Gamla Pakkhús museum (site) : Gamla Pakkhúsið, le « vieil entrepôt » situé à deux pas de l’église, est une maison toute noire de style danois très pittoresque. Elle a été reconvertie en Musée folklorique exposant les différents outils et instruments dont se servait la population au cours des siècles passés.

Hellissandur  (site) : près d’Hellissandur apparaît une immense antenne métallique, l’un des édifices les plus hauts du monde. Le vent fait fortement bouger son sommet. Pour la peindre, en rouge et blanc, on a fait appel à des Indiens des Etats-Unis, nettoyeurs des vitres des gratte-ciel et peu sujets au vertige. Mais, arrivés au milieu, ils ont refusé de continuer, en disant que c’était trop dangereux. C’est finalement une jeune fille de 18 ans, vivant à Hellissandur, qui a terminé l’ouvrage, gagnant ainsi suffisamment d’argent pour ne plus avoir besoin de travailler !

  • „musée maritime : Petit musée des marins, facilement reconnaissable à ses maisons aux toits couverts d’herbes, précédées par une belle statue d’un pêcheur. Le musée retrace la vie des pêcheurs de la région et leur rapport avec la mer. Du musée, un court chemin qui zigzague dans la coulée de lave mène à des vestiges d’anciennes habitations.

Öndverðarnes (2 phares) : détour par la 579 avant Hellisandur.

Saxhóll (cratère) : joli cratère facile à grimper.

Baie de Dritvík et Djúpalónssandur : Un sentier vous mène à la baie de Dritvík, qui fut du XVIe au XIXe siècle la base de pêcheurs saisonnière la plus importante d’Islande. La balade (1 km aller) sur les falaises de lave est magnifique, avec la mer d’un côté et un très beau point de vue sur le glacier de l’autre.

Lóndrangar (falaises de laves) la mer a sculpté les falaises de lave en deux impressionnants piliers ruiniformes de 75 et 61 m de haut.

Hellnar : Tout comme Arnarstapi, ce petit village est situé dans un étrange paysage de lave est réputé pour cacher des habitations d’elfes. Le tout dominé par une curieuse statue géante de pêcheur « cubique ». La coulée de lave qui ici a atteint la côte a été érodée et sculptée par la mer. La falaise, noire d’orgues de basalte, est couverte de mouettes tridactyles. A trois endroits, le ressac a creusé sous la roche, formant des arches parfaites comme les Gatklettur, à travers lesquels la mer souffle son écume.

Arnarstapi (falaises basaltiques) (site) : Un peu à l’ouest d’Arnarstapi se trouve un petit lac. De nombreux elfes s’y rassemblent la nuit pour chanter et danser. Non loin, vous trouverez également un monument récemment érigé en hommage à Jules Verne.

Búðakirkja : A Búðir, une petite église (et un cimetière où tout le monde « rêverait » d’être enterré) de planches noires se dresse dans les champs de lave. Ces champs de lave viennent du cratère Búðaklettur situé au centre de la péninsule. Le lieu est enchanteur. Les rochers noirs surgissent entre les dunes de sable blond. La tête lisse d’un phoque sort des eaux sombres. Et au loin, à l’est, apparaît la longue plage de Búdavík. Après Búðir, la côte sud forme une longue grève de sable roux où barbotent des canards sauvages. A cet endroit, la côte est étroite, coincée entre la mer et les montagnes enneigées d’où dévalent des torrents.

Bjarnafoss : puissante chute dévalant en deux paliers par dessus des orgues basaltiques.

Gerðuberg (site) : murs d’orgues basaltiques.

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