Généralités:
Lors d’une randonnée en Islande il est possible de dormir dans un des nombreux refuges disséminés un peu partout dans le pays.
Dans de nombreux coins isolés ils sont la seule possibilité de dormir dans du dur, notamment dans les terres du centre. Ils n’offrent pas un service hôtelier de très grand standing mais le confort est bon, voir même très bon vu les trous perdus où certains se trouvent. Généralement ils sont organisés en dortoir, avec des lits en bois épais, équipés de matelas sommaires en mousse. Souvent les matelas sentent la sueur et l’humidité, éviter autant que possible d’y déposer directement son sac de couchage. Les matelas renferment aussi un peu d’humidité, surtout en début de saison touristique, qui risque de mouiller vos sacs de couchage s’ils sont garnis de duvet. Les couvertures et les oreillers ne sont pas fournis. Exception: le petit refuge de Bergland dipose d’une dizaine de coussins. Attenant à la pièce principale la plupart disposent d’une cuisine, plus ou moins bien équipée (gaz, ustensiles…) en libre service. Il reste souvent des réserves de nourriture laissée par les randonneurs précédents, surtout l’été en pleine saison et sur les treks les plus parcourus.
Les nuits sont payantes au gardien s’il est présent (durant la saison estivale) sinon il faut payer dans une urne prévue à cet effet. Une coûte environ une trentaine d’euros. Le gardien vous demandera de respecter les « quiet hours » entre minuit et 7h du matin, période durant laquelle il ne faut plus faire de bruit. Ainsi il est interdit de se préparer le petit déjeuner avant 7h00. Le gardien dort souvent dans le refuge dans une mini chambre privée, mais parfois aussi dans une cabane voisine avec toute sa famille. Les gardiens sont souvent bénévoles et sont des jeunes amoureux de la nature.
Il n’y a aucune prise de courant dans les refuges. Un panneau solaire sur le toit permet d’alimenter en électricité la radio de secours du gardien. Mais… en demandant poliment ils peuvent accepter de recharger votre batterie d’appareil photos sur leur réserve.
Tous ou presque bénéficient d’une aire de camping toute proche. Si on choisit de camper on paye l’emplacement au gardien et il est possible d’utiliser la cuisine pour se préparer un repas moyenne une somme de l’ordre de 5 €.
Les toilettes sont rarement à l’intérieur du refuge, elles se limitent souvent à une mini cabane à une trentaine de mètres, il s’agit toujours de toilettes sèches. Parfois c’est sportif !
Les refuges islandais sont gérés par des associations dont les plus importantes sont
Il est possible de réserver à l’avance via ces deux sites, c’est même souhaitable pour une randonnée en été car les refuge sont tous bondés à cette époque de l’année.
Les refuges sont de temps en temps situés à côté d’une source chaude (Landmannalaugar, Laugafel…)
Quelques-uns sont fermés à clé il faut donc au préalable demander la clé au touring club à Reykjavik : Mörkin 6 REYKJAVIK tél : 354 568 25 33.
Certains refuges sont privés, appartenant certainement à des particuliers, ils sont fermés à clé et il n’est pas possible d’y dormir. Mais si les propriétaires sont présents et que vous campiez à côté il y a des chances qu’ils vous invitent à partager leur repas, ça arrive souvent.
Les réservations de refuges ne sont confirmées que vers le mois de janvier. Certains refuges de randonnées très courues sont complets dès le mois de février.
Dans certains refuges (de plus en plus nombreux) il est possible de prendre une douche chaude. Ce service est payant, de l’ordre de 500 ISK à 100o ISK. Il n’y a bien souvent qu’une ou deux douches et il faut faire la queue, l’idéal est d’y aller tôt le matin (vers 7 heures) ou en soirée. Le refuge de Landmannalaugar est l’exception qui confirme la règle : le refuge dispose de nombreuses douches, même en haute saison on ne fait jamais la queue bien longtemps. Pour payer au minuteur les gardiens de refuge ont en principe de la monnaie. Les douches se situent toujours dans une bâtisse à l’écart des dortoirs.
Les refuges sont souvent situés dans des cadres extraordinaires, et certaines courtes ballades balisées sont possibles, les gardiens ne manqueront pas de vous renseigner. Il n’est pas toujours possible de laisser ses déchets dans une poubelle au refuge. Certains ne sont pas desservis par une piste proche donc il n’y a pas de ramassage d’ordures donc chacun remporte des déchets. Mais on finit toujours par trouver un refuge qui les accepte.
Tous disposent d’un poêle près duquel il est possible de faire sécher ses affaires. Poêle qu’il est préférable d’éteindre durant la nuit pour des raisons de sécurité.
Dans tous les refuges les gardiens mettent à disposition des randonneurs une trousse de premiers secours plus ou moins bien remplie.
Dans certains refuges sur les sites les plus populaires il est possible de se ravitailler (sommairement) en nourriture : Thorsmork, Landmannalaugar… Mais il ne faut tout de même pas compter dessus pour renouveler complètement votre stock, ça permet juste de faire un appoint.
Liste des refuges
Sur le site de l’Iceland Touring Association
Alftavatn | carte | lien 1 | lien 2 | |
Emstrur – Botnar | carte | lien 1 | lien 2 | |
Hagavatn | carte | lien 1 | ||
Hloduvellir | carte | lien 1 | ||
Hornbjargsviti | carte | lien 1 | lien 2 | |
Hrafntinnusker | carte | lien 1 | lien 2 | |
Hvanngil | carte | lien 1 | lien 2 | |
Husadalur | carte | lien 1 | book now | |
Hvitarnes | carte | lien 1 | ||
Landmannalaugar | carte | lien 1 | lien 2 | |
Leirás | carte | lien 1 | ||
Nordurfjordur | carte | lien 1 | lien 2 | |
Nyidalur | carte | lien 1 | lien 2 | book now |
Thjofadalir | carte | lien 1 | lien 2 | book now |
Skagfjordsskali | carte | lien 1 | lien 2 | |
Thverbrekknamuli | carte | lien 1 | lien 2 | book now |