Roadbook – Islande (octobre 2017)

Posté Par Philippe le 28.03.2017 | 0 commentaire



Programme :
jour 1 : Genève – Keflavik – Reykjavik
jour 2 : Reykjavik – Landmannalaugar ou Reykjavik – Saurbær
jour 3 : Landmanalaugar ou Saurbær – Patreksfjörður 
jour 4 : Landmannalaugar – Reykholt ou Patreksfjörður – Ísafjörður
jour 5 : Reykholt – Þorfinnsstaðir ou Ísafjörður  – Þorfinnsstaðir ou Ísafjörður – Hólmavík
jour 6 : Þorfinnsstaðir – Hveravellir ou Þorfinnsstaðir – Borganes ou Hólmavík – Borganes
jour 7 : Hveravellir – Reykjavik ou Borganes – Reykjavik
jour 8 : Reykjavik – Keflavik – Genève

 

Quelques informations diverses

Offices du tourisme:

Autres sources d’informations sur l’Islande :

Cartes interactives

Achat de cartes

La Sécurité Routière islandaise a mis en ligne quelques informations pratiques et conseils de sécurité sur la conduite en Islande, accessibles en anglais ici. Une vidéo en français, présente quelques-unes des caractéristiques propres à la conduite dans le pays

  • Liste des refuges en Islande
  • Répertoire” des hôtels, guesthouse, fermes, cottages, cabanes de montagne (réservation en ligne)
  • Liste d’hébergements au Nord de l’Islande
  • Auberges de jeunesse
  • Tout autour de l’île plus de 100 fermes de l’association IFH (Icelandic Farm Holidays) offrent des possibilités d’hébergement. Vous pouvez réserver vos chambres à l’avance (Confort Voucher) ou faire vos réservations sur place au fur et à mesure de votre voyage (Open Voucher). Durant la très haute saison, de mi-juin à début septembre, il est indispensable de réserver à l’avance.

Location de matériel: locations de tentes, sacs de couchage, matelas, réchauds, connexion Internet 3G, téléphone prépayé, trousses de secours et de nombreux accessoires… (à Reykjavik)

taux de change

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jour 1

Genève – Keflavik – Reykjavik

Informations sur Reykjavik

D’après les sagas écrites au XIIIe siècle, c’est en 874 qu’Ingólfur Arnarson, un Viking norvégien, fonde Reykjavík. On dit qu’il jeta à la mer les deux piliers sculptés de son trône et s’installa à l’endroit où les précieux morceaux de bois s’échouèrent. Il est plus probable que, voyant des fumerolles, Arnarson décide de s’établir dans une région qu’il croyait habitée. C’est à ses fumées d’origine géothermique que la baie où il bâtit sa ferme doit son nom de Reykja-vík, la « baie des fumées ». « Pas d’arbres, pas de végétation, pour ainsi dire. Partout les arêtes vives des roches volcaniques. La ville s’allonge sur un sol assez bas et marécageux, entre deux collines. Une immense coulée de lave la couvre d’un côté et descend en rampes assez douces vers la mer. De l’autre s’étend cette vaste baie de Faxa, bornée au nord par l’énorme glacier du Snaeffel. Entre le petit lac et la ville s’élevait l’église, bâtie dans le goût « protestant » et construite en pierres calcinées dont les volcans font eux-mêmes les frais d’extraction ». Voyage au centre de la Terre, Jules Verne. Aujourd’hui, la ville moderne et culturellement dynamique, dont les nuits de fin de semaine sont devenues légendaires.

Centre-ville

Le centre de la vieille ville est situé entre Tjörnin, le « petit lac » et le port. La limite invisible choisie dans ce guide est la rue Lækjargata. Si Austurstræti est une rue piétonne, la place Austurvöllur était à l’origine un des prés de la grande ferme du premier colon, Arnarson. Au centre de la petite place se trouve une statue de Jón Sigurðsson, tribun islandais célèbre dans sa lutte pour l’indépendance au XIXe siècle. Face à cette statue se trouve l’Alflinghúsið, le Parlement islandais de 1881, construit en, pierre de lave noire et guère plus grand qu’une maison de poupée. Entre celui-ci et le lac Tjörnin se dresse la mairie, un bâtiment moderne, très critiqué lors de sa construction. Le long du côté sud du lac, l’alignement d’anciennes maisons peintes de couleurs vives est aujourd’hui classé zone protégée.

Le port

(marchand et de pêche) constitue la deuxième grande zone de la vieille ville. On y jouit d’une belle vue sur les reliefs aux couleurs changeantes de l’Esja, sur la pointe de Seltjarnarnes, sur l’île de Viðey, voire sur les cheminées d’Akranes. Par beau temps, on aperçoit même plus loin, au nord-ouest, le cône parfait du Snæfell. Sur la principale esplanade, des panneaux bien conçus relatent l’histoire du port, au côté d’une belle statue marine et d’une antique locomotive. Si vous longez le port continuez jusqu’à Geirsgata jusqu’aux jolies maisons bleu-vert, alignées au bord de l’eau. L’une d’elles abrite le célèbre petit restaurant Sægreifinn dont la soupe de homard est « mondialement » connue. Elle côtoie le petit édifice circulaire quasi-Art déco d’un célèbre vendeur local de hamburgers. Suivez la jetée Ægisgarður, qui ferme ce que l’on appelle le vieux port de Reykjavík (Gamla Höfnin).

Austurvöllur

Bien qu’étant la plus vaste place de la vieille ville, cet espace était jadis plus étendu encore, car les fermiers venus des régions alentour y séjournaient le temps d’un marché. Entourée d’importantes institutions locales (la cathédrale de Dómkirkja, l’Alþingi – le Parlement), elle joue un rôle politique depuis de nombreuses décennies. S’y ajoute l’hôtel Borg (1930) dont le café est toujours prisé des écrivains et politiciens. La cathédrale, édifiée par le roi danois Christian VII en 1796, étonne avant tout par ses dimensions modestes. Si vous avez la chance de trouver ses portes ouvertes, n’hésitez pas à contempler ses boiseries et ses couleurs qui évoquent une maison de poupées. Au centre de la place se dresse la statue de Jón Sigurðsson, le meneur de la lutte pour l’indépendance au XIXe siècle.

Suðurgata

Ce cimetière qui surplombe le lac Tjörnin est utilisé depuis 1838 et fut longtemps la zone la plus boisée de la capitale. Vous y verrez le carré français réservé aux pêcheurs disparus au large de l’Islande. En effet, au tournant du siècle, des navires bretons traversaient l’Atlantique Nord pour pêcher la morue au large des côtes islandaises et les naufrages étaient fréquents. Une stèle commémorative y a été érigée par les Islandais avec une citation en français du Pêcheur d’Islande de Pierre Loti.

Lac Tjörnin

Le Tjörnin, un petit lac situé en plein centre-ville, agit comme un aimant sur les Islandais comme les touristes. Il représente bien plus qu’un lieu de passage obligatoire entre le centre et le quartier universitaire. Les plus belles demeures de la vieille ville l’entourent. La météo changeante le rend brillant, métallique ou sombre. Ses bancs invitent à de longs moments de contemplation, à des discussions entre amis (ou à défaut avec les canards), voire à des séances de bronzage en été. C’est aussi l’endroit où l’on peut observer le plus facilement de nombreux oiseaux islandais : cygne sauvage, oie cendrée, canard colvert, canard pilet, canard chipeau, fuligule morillon, fuligule milouinan, eider à duvet, garrot d’Islande (panneaux d’explication en français notamment, près de l’hôtel de ville).

Hôtel de ville

Inaugurée en 1992, la nouvelle mairie (Ráðhús) se dresse sur pilotis sur la rive nord du lac Tjörnin. Béton, verre, métal brillent au moindre rayon de soleil. Remarquez les blocs de béton à hublots couverts de mousse à l’entrée. N’hésitez pas à visiter l’intérieur du bâtiment. Vous y trouverez des informations touristiques, des expos temporaires et surtout une immense carte en relief de l’Islande, que l’on prendra plaisir à parcourir au début ou en fin de voyage. Plus que de longs discours, elle fait prendre conscience de la géographie complexe de ce formidable pays.

Marché aux puces de Kolaportið

Tryggvagata 19, www.kolaportid.is. Voici un endroit idéal pour découvrir l’Islande populaire. C’est d’ailleurs le seul marché aux puces du pays. On y vend de tout : livres d’occasion par milliers, disques vinyles locaux ou étrangers, pulls en laine, chaussures et vêtements, tableaux, alimentation. Vous pourrez acquérir des moufles réalisées en direct ou presque par une grand-mère, trouver un guide de Paris de 1935, et goûter au requin mariné arrosé de Brennivin. Les petits étals d’alimentation permettent d’acheter du poisson séché, mariné ou congelé, des viandes locales (cheval, macareux, agneau), du pain noir et divers gâteaux, à des tarifs très économiques que vous ne trouverez pas ailleurs.

Vieille ville

Les rues, avec les demeures les plus anciennes de la capitale, se trouvent de chaque côté du lac Tjörnin. A partir de 1883, la chasse à la baleine apporta un nouveau style d’habitation : les premières maisons au toit en tôle ondulée furent importées de Norvège. Aujourd’hui, ces petites maisons de bois peint et au toit de tôle ondulée, entourées d’un jardinet, sont généralement divisées en appartements. Plus près du port se trouve la place centrale Ingolfstorg avec Fálkahúsio (la « fauconnerie »). Cette grande bâtisse de 1888 est une reconstruction de la fauconnerie d’origine qui servait à garder les précieux rapaces, très recherchés, des rois étrangers aux siècles passés.

Vieux port et baleiniers

Old harbour. En 1986, un groupe international contre la chasse à la baleine, le Sea Shepherd, coula deux des quatre baleiniers dans le port de Reykjavík. Cette opération contre la chasse à la baleine était dirigée par Paul Watson, un ancien de Greenpeace, qui avait déjà mené des actions contre des baleiniers aux îles Féroé. Aujourd’hui, les quatre baleiniers qui restent prêts à appareiller sont reconnaissables à leurs grandes cheminées frappées d’un « H » pour hvalur (baleine) et sortent au gré des décisions internationales ou nationales concernant la chasse aux baleines… Ils côtoient les bateaux qui transportent les touristes pour observer les baleines. Cohabitation incongrue ? Ou traduction de l’attitude islandaise face à cette question ?

Perlan

Öskjuhlíð, www.perlan.is. Difficile de manquer cette grosse bulle de verre qui coiffe le sommet de la colline : on la voit de toute la ville ou presque. Les autorités locales ont eu ici la bonne idée de transformer un lieu fonctionnel en site attractif. Cinq énormes réservoirs d’eau chaude (qui alimentent la ville) ont en effet été surmontés d’un dôme de verre rotatif, créant un espace unique avec musée, boutique, restaurant renommé, expos. De l’esplanade ou du restaurant « qui tourne », on jouit d’une belle vue sur la capitale.

Laugavegur et colline d’Hallgrímskirkja

Laugavegur est l’une des plus anciennes rues commerçantes de la ville. Elle doit son nom aux sources d’eau chaude où les femmes venaient laver jadis leur linge. La rue Bankastræti se transforme ensuite en Laugavegur tandis que Skólavörurholt vous emmène jusqu’à l’église de Hallgrímskirkja, où se trouve l’imposante statue de Leifur Eiríksson, le Viking qui découvrit le premier l’Amérique du Nord en l’an mille. De la tour de l’église, on a une vue panoramique sur la capitale et ses environs. Le quartier est un mélange de rues résidentielles et de commerces, bar et restaurants.

Cathédrale d’Hallgrim (HALLGRIMSKIRKJA)

www.hallgrimskirkja.is. Point de repère idéal, la cathédrale de Reykjavík a été construite au sommet d’une colline qui lui sert de piédestal. Elle a pris le nom de Hallgrím Pétursson, le plus grand écrivain islandais du XVIIe siècle, célèbre pour ses Psaumes de la Passion. L’édifice, achevé en 1974, s’inspire de la belle géométrie des orgues basaltiques naturels, fréquents sur les terres volcaniques d’Islande. L’intérieur est on ne peut plus sobre et dénudé. Seules les orgues ne sont pas blancs. Il est possible de monter tout en haut du clocher.

Les musées

Certes on vient en Islande pour sa nature. Il n’empêche que si l’on passe un peu de temps à Reykjavík la visite de musées s’impose. Il y en a pour tous les goûts. Le prix moyen d’une entrée dans un musée est de 900 ISK (réductions pour les enfants). En voici une liste non exhaustive (les horaires sont donnés à titre indicatif, il est toujours préférable de se renseigner auprès de l’office du tourisme ou bien d’appeler le musée).

  • National Museum of Iceland : Retrace toute l’histoire de l’Islande dans un cadre ultra moderne avec des expositions interactives. Cafétéria très attractive. Adresse : Sudurgata 41 – Tel : (+354) 530-2200 Ouvert tous les jours de 10h à 17h du 1er mai au 15 septembre, du mardi au dimanche de 11h à 17h en hiver et durant les vacances scolaires. Entrée : 1.500 ISK / Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Le musée de la photographie : Musée situé au 6ème étage de la maison « Grófarhús » qui abrite aussi la bibliothèque municipale. Vous trouvez aussi, au rez-de chaussée, un stand proposant toutes sortes de brochures et documentation sur Reykjavík. Tryggvagata 15.
  • Saga Museum: Un petit air de musée Grévin dans ce musée qui retrace par des mises en scène de personnages de cire quelques grands faits historiques islandais. Attention : Ce musée n’est pas recommandé pour les enfants, les scènes dépeintes, souvent violentes, pouvant les effrayer. Grandagardi 2
  • Árbaejarsafn – Árbær folk Museum : Ecomusée retraçant la vie quotidienne islandaise à travers les siècles. Dans un vaste espace gazonné de plusieurs hectares dominant la capitale visite d’anciennes maisons en tourbe caractéristiques de l’habitat rural ainsi que de résidences de Reykjavik de 1820. Adresse : Kystuhylur 4.
  • Le Volcano Show : Il ne s’agit plus réellement d’un musée mais d’un centre de projection de films consacrés aux éruptions volcaniques. Certaines copies sont un peu vieillottes mais le sujet n’en perd pas de son intérêt. Au choix, 1 heure ou 2 heures de projection. La deuxième heure est consacrée aux îles Vestmann (Heimaey et Surtsey) Adresse : Hellusund 6a.

Quelques restaurants:

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jour 2

Reykjavik – Landmannalaugar

  • sortir de Reykjavik en direction de Selfoss par la n°1
  • un peu avant Hella, prendre à gauche sur la F26
  • sur la F26 sur environ 50 km, puis tourner à droite sur la F225
  • suivre la F225 sur environ 40 km (détour possible par Landmannahelir)
  • tourner à droite sur la F208 pour rejoindre Landmannalaugar
  • pour aller de Landmannalaugar Hrauneyjar Guesthouse, reprendre la F208 (environ 40 km, 1 h)
Hrauneyjar Guesthouse (possibilité de réserver directement ou en passant par booking.com)
  • Selfoss : traversée par l’Ölfusá, plus grosse rivière d’Islande, quelques kilomètres avent qu’elle ne se jette dans l’océan. C’est la deuxième ville au sud de Reykjavik sur la route 1.
  • Urriðafoss: Belle chute d’eau sur le lit de la rivière Thjórsá, la plus longue et l’une des plus puissantes d’Islande. Coin idéal pour une pause pique-nique ou un moment de détente. Accès : Depuis la route n°1, juste à l’ouest du pont qui enjambe la rivière Thjórsá, à mi-chemin entre les villages de Selfoss et Hella, prendre la route n°302 en direction du sud. Le stationnement est situé moins d’1km plus loin, sur votre gauche juste après la ferme d’Urriðafoss
  • Hella : Petite ville de 760 habitants, qui offre services et activités variées. Au sud de la ville, une rangée d’antennes a été érigée afin d’étudier l’énergie électrique dans la haute atmosphère, à l’origine du phénomène naturel des aurores boréales. Les nombreuses fermes environnantes élèvent ovins et chevaux, ces derniers pouvant souvent être loués pour découvrir la région.
    • Keldur Immédiatement au nord de Hella, au lieu-dit de Keldur situé au début de la Fjallbaksleið Syðri (la route sud derrière les montagnes), on peut voir un ancien parc de triage de moutons en pierre volcanique. Un peu plus loin, un autre parc à moutons sert toujours à l’automne après le grand rassemblement des ovins qui ont passé l’été sur les pâturages dans le Landmannalaugar. Keldur est d’ailleurs un site historique important. Le musée national d’Islande a effectué des fouilles de la ferme de tourbe, et une partie date du XIIe siècle.
  • Landmannahellir : (carte) Refuge et beau terrain de camping en marge de la piste F225 à une vingtaine de kilomètres au nord de Landmannalaugar. Possibilité de faire l’ascension du sommet Löðmundur sur un sentier bien balisé. Point de départ du sentier derrière les douches. N’hésitez pas à demander des précisions au gardien du refuge. Compter env. 1h30 d’ascension et env. 45 min pour la descente. Magnifiques vues sur toute la région depuis le sommet.
  • Landmannalaugar : Les « bains chauds des paysans ». Une des régions les plus surprenantes d’Islande, un véritable kaléidoscope de couleurs. C’est une vallée inhabitée, avec des sources d’eaux chaudes, cernée par des massifs rhyolitiques multicolores. Les tons de ces paysages minéraux sont indescriptibles : du pastel tendre de la rhyolite en passant par toutes les couleurs ocre possibles, de l’orange vif des oxydes de fer, du jaune acide des solfatares, du noir brillant de l’obsidienne vitrifiée, du noir mat des scories poreuses, et du vert presque fluo des mousses et lichens. La région de Landmannalaugar est la zone rhyolitique la plus vaste du pays. Certains géologues estiment que le Landmannalaugar est une immense caldeira, c’est-à-dire qu’ici il y aurait jadis eu un grand volcan au-dessus d’une poche de magma, et que le sommet du volcan se serait probablement effondré. Le magma rhyolitique, épais et visqueux, forme des couches de lave peu étendues. Sous l’effet d’un refroidissement rapide, de l’obsidienne se forme, une pierre de lave vitrifiée brillante et noire. Sous un refroidissement plus lent, de la rhyolite plus poreuse se forme. Celle-ci peut être grise, jaune, rose, etc., des coloris viennent principalement des réactions chimiques. Ces réactions chimiques sont liées à la géothermie, or la région est une des zones géothermiques les plus importantes du pays comme en témoignent les nombreuses sources chaudes. Le soubassement rhyolitique acide est dénué de toute végétation sur de vastes étendues, tandis que les montagnes de palagonite sont souvent tapissées d’une belle mousse verte grimpant jusqu’au sommet. Sur les cailloutis secs et dans les laves, on remarque surtout le petit saule, tandis que la linaigrette pousse volontiers dans les marécages. La période de croissance des plantes n’est guère plus longue que deux mois par an et, en conséquence, la formation de l’humus est extrêmement lente. Les zones de végétation continue sont limitées, les plus grandes étendues herbeuses se trouvant aux abords des rivières et des lacs.  (carte de la région + cartes des randonnées)
    • Norðurnámur : une randonnée non balisée à ne pas manquer s’oriente vers le nord traversant la pente est du dôme de lave Námshraun stoppé par la Jökulgil, puis la coulée de lave basaltique Norðurnámshraun, et monte ensuite, le long des crêtes, sur Norðurnámur (786 m). Du sommet, panorama sur tout le paysage du nord de Landmannalaugar : des lacs, la rivière Tungnaá aux multiples bras, et, au pied de la montagne, le marais de Norðurnámsver et la lave craquelée de Norðurnámshraun. Vous pouvez continuer jusqu’à Ljótipollur, un maar, cratère elliptique en forme de cuvette, aux pentes rouges, occupé par un beau lac bleu. Un embranchement de la piste en fait le tour. Au nord, un autre sentier continue vers un lac plus petit et les bords de la Tungnaá. Panorama sur le lac de Hnausapollur (accessible depuis la F208 un peu au nord de l’embranchement avec la F225), entre des montagnes grises et nues. Retour possible par un autre itinéraire, plus court, en contournant Frostastaðahraun et en s’arrêtant devant le lac bleu Frostastaðavatn.
    • Ljótipollur : « La mare lumineuse » est en fait le plus grand cratère explosif d’Islande. Il s’est formé suite à une grosse et unique explosion due à la rencontre de magma et d’eau sous la surface. La bulle de vapeur d’eau créée par le choc thermique a généré une pression si intense sur la roche environnante que celle-ci a fini par exploser, laissant derrière elle ce cratère long de 1,5 km et large de 800 m ! Accès : Accessible par la piste qui part en direction de l’est depuis l’embranchement des routes F208 et F225 à env. 5 km au nord de Landmannalaugar. Stationnement en haut de la côte env. 2,5 km après l’embranchement.
    • Bláhnúkur, parfois orthographié Bláhnjúkur, signifie littéralement «le pic bleu» (940 m). L’ascension du mont rhyolitique aux pentes noires, gris bleu et vert foncé, se fait par l’un des trois sentiers, non balisés qui suivent les crêtes de sable et d’éboulis. Du sommet, vue incomparable sur les environs : la vallée désolée de la Jökulgil, les monts rhyolitiques Norður Barmur, jaunes et lumineux, au sud d’autres dômes rhyolitiques, le Brennisteinsalda, Laugahraun. (ascension de Bláhnúkur : compter 2h30-3h env. en boucle avec Grænagil ou Laugarhraun)
    • Háalda et Brennisteinsalda : Une randonnée permet de longer une cuvette herbeuse et de monter au sommet du mont Háalda (1 089 m) par la crête est, et redescendre par le versant sud un sentier non balisé qui monte vers le dôme rhyolitique Brennisteinsalda (865 m), une des plus belles montagnes d’Islande aux pentes de sable et de roches jaunes, brunes, rouges, violettes et gris bleu. Au pied de cette colline se trouvent plusieurs solfatares et fumerolles d’où émanent les odeurs de soufre caractéristiques des sites géothermiques. Du sommet, vue sur les montagnes de Suðurnámur, aux teintes ocre et orangées, et, tout proche, le Bláhnúkur. Au pied de ce mont s’ouvre une vallée de rhyolite, principalement jaune sable avec des teintes turquoise et bleu vert. Un sentier s’aventure aussi dans ce petit désert. ascension de Brennisteinsalda (compter 2h30-3h env. en boucle avec Vondugil)
    • d’autres randonnées:
      • aller-retour dans Vondugil (compter env. 2h30-3h env., sans dénivelé important)
      • ascension de Suðurnámur (compter env. 4h-5h env. en boucle avec Vondugil)
    • Possibilité également de se baigner dans la rivière d’eau chaude naturelle située à côté du refuge.

Reykjavik – Saurbær

si le F550 est ouverte

  • quitter Reykjavik en direction de Mosfellsbær par la 1
  • puis prendre la 36 en direction de Þingvellir
  • depuis Þingvellir suivre la F550 (Kaldidalur – “route de la vallée froide”) jusqu’à Húsafell (65 km)
  • au moment de rejoindre la 518 deux variantes se présentent:
    • soit prendre la 518 en tournant à gauche et rejoindre Reykholt (en découvrant Hraunfossar et Barnafoss)  (trajet)
    • soit prendre la 518 en tournant à droite et, après 4 kilomètres tourner encore à droite sur la F578 pour rejoindre Surtshellir « la caverne de Surt » (8 km) et ensuite revenir en arrière pour revenir sur la 518 en direction de Reykholt
  • quelques kilomètres après Reykholt prendre la 50 (sur 18 km) qui ramène sur la 1
  • suivre la 1 sur 17 km puis prendre la 60 (en tournant à gauche)
  • continuer sur la 60 sur 80 km.

Si la F550 est fermée, plusieurs itinéraires sont possibles. La décision du parcours dépend de l’ouverture de la F35 pour les jours 6 et 7.

Si la F35 est ouverte l’itinéraire peut passer  par Reykholt (v1), par la péninsule de Snaefell (v2) ou encore une version intermédiaire qui donne le temps d’aller voir la chute de Glymur.

v1 (région de Reykholt)

  • quitter Reykjavik en direction de Mosfellsbær par la 1
  • puis prendre la 36 en direction de Þingvellir
  • puis tourner à gauche sur la 48 qui rejoint la 47 au bord du Hvalfjörður
  • aller jusqu’au fond du fjörd et revenir quelques kilomètres sur la côté opposée
  • tourner à droite sur la 50
  • suivre la 50 jusqu’à Kleppjárnsreykir
  • puis tourner sur la 518 en direction de Reykholt. Continuer la 518 découvrant Hraunfossar et Barnafoss)
  • après Húsafell, continuer encore sur la 518 puis tourner à droite sur la F578 pour rejoindre Surtshellir « la caverne de Surt » (8 km) et ensuite revenir en arrière pour revenir sur la 518
  • revenir sur la 50 en suivant la 518 et la 523
  • prendre alors la 50 (sur 18 km) qui ramène sur la 1
  • suivre la 1 sur 17 km puis prendre la 60 (en tournant à gauche)
  • continuer sur la 60 sur 80 km.

ou

v2 (péninsule de Snaefell)

  • quitter Reykjavik en direction de Mosfellsbær par la 1
  • puis prendre la 36 en direction de Þingvellir
  • puis tourner à gauche sur la 48 qui rejoint la 47 au bord du Hvalfjörður
  • aller jusqu’au fond du fjörd et revenir quelques kilomètres sur la côté opposée
  • tourner à droite sur la 50
  • à l’extrémité du Skorradalsvatn, prendre à gauche sur la 507
  • de retour sur la 50 tourner à gauche et prendre la direction de Borganes
  • à partir de Borganes prendre la 54 en direction de la péninsule de Snaefell
  • après 40 km tourner à droite sur la 50 pour traverser la péninsule
  • la 55 débouche sur la 54 au bord du fjörd
  • tourner à droite et rouler jusqu’à la 60
  • tourner à gauche. Suivre la 60 encore 50 km

Ce dernier itinéraire peut être rallonger  en passant pas Stykkisholmur (+ 1 h), voire même par Grundafjördur (+ 2h)

ou encore

v3 (Glymur)

  • quitter Reykjavik en direction de Mosfellsbær par la 1
  • puis prendre la 36 en direction de Þingvellir
  • puis tourner à gauche sur la 48 qui rejoint la 47 au bord du Hvalfjörður
  • aller jusqu’au fond du fjörd et revenir quelques kilomètres sur la côté opposée (c’est au bout du fjörd que part la balade pour Glymur)
  • tourner à droite sur la 50
  • à l’extrémité du Skorradalsvatn, prendre à gauche sur la 508
  • de retour sur la 50 tourner à droite pour presque immédiatement retrourner à gauche sur la 53 qui ramène sur la 1
  • tourner à droite et continuer sur la 1 sur 27 km ( en chemin visiter Glannifoss et Grábók)
  • puis prendre la 60 en direction du nord sur 80 km.

Si la F35 est également fermée il faut privilégier l’itinéraire par Reykholt ou Glymur, la “redescente” se faisant par la péninsule de Snaefell.

  • Þingvellir : C’est l’un des sites les plus extraordinaires du pays, combinant beautés naturelles et intérêt historique – classé bien sûr par l’Unesco. Ici, un site grandiose met en scène un édifice aussi petit que symbolique. Des failles, toutes parallèles, suivent l’axe sud-ouest et nord-est, direction qui est celle du rift où l’écorce terrestre se partage, marquant la séparation des plaques tectoniques de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Þingvellir se trouve au nord de Þingvallavatn, le plus grand lac d’Islande, (83 km² et 114 m de profondeur), formé par un effondrement du sol provoqué par la dérive des continents. La nature environnante est exquise avec une végétation variée, bien que clairsemée, protégée au sein du premier parc national islandais (1928).

    • Randonnées : Les chemins longent les failles et les cascades et convergent également vers Skógarkot, au centre du parc avant de rejoindre le lac. Si le lac abrite de nombreux oiseaux d’eau, c’est dans les failles que l’on peut avoir la chance d’observer le lagopède alpin, oiseau farouche, absolument silencieux et camouflé par son plumage. Ne pas manquer Oxarárfoss, belle chute d’eau qui se jette de la haute muraille naturelle de l’Almannagjá, la « gorge des anciens ». La rivière Öxará se déverse dans le lac Þingvallavatn en passant par un bassin profond dans lequel, au Moyen Age, on noyait sorcières et femmes infidèles. D’autres torrents d’une eau claire et glacée coulent dans les fissures de la plaine, comme le ravin Flosagjá, à côté de l’église de Þingvellir.
    • L’Alþing, un Parlement des chefs de clans en plein air ouvert à tous les hommes libres, se tenait à Þingvellir dès 930. Il était conduit par un président élu pour trois ans et appelé lögsögumandr (l’homme qui dit la loi). C’est dans la faille Almannagjá, une des plus belles failles du rift médio-atlantique, que se tenaient les sessions d’été de l’Alfling. Devant les murailles basaltiques de la falaise de Lögberg ou la « falaise de la loi », les qualités acoustiques étaient si exceptionnelles que chaque mot était nettement distingué sur toute la plaine de Þingvellir. Ce Parlement fonctionna jusqu’au XVIIe siècle. En 1798, l’Alfling cessa de se réunir. Cependant, de grands événements de portée nationale y ont toujours lieu, tels que la déclaration de la république d’Islande en 1944. A ses côtés, vous remarquerez une charmante petite église et le minuscule cimetière national.
    • Almannagjá : Il s’agit de la plus importante et célèbre faille tectonique du parc qui rappelle que l’Islande se trouve à la jonction de la plaque eurasienne et américaine. Elle fait 7,7 km de long et est l’une des attractions majeures du parc. Nous vous conseillons de grimper au sommet de la faille de l’Almannagja, d’où vous pourrez admirer un panorama aux contrastes surprenants. De là, vous pourrez rejoindre la rivière Öxará et vous rendre jusqu’à la cascade Öxarárfoss.
    • Oxarárfoss : belle chute d’eau qui se jette de la haute muraille naturelle de l’Almannagjá, la « gorge des anciens ». La rivière Öxará se déverse dans le lac Þingvallavatn en passant par un bassin profond dans lequel, au Moyen Age, on noyait sorcières et femmes infidèles. D’autres torrents d’une eau claire et glacée coulent dans les fissures de la plaine, comme le ravin Flosagjá, à côté de l’église de Þingvellir, où en y jetant une pièce, vous pouvez faire un voeu.
    • Þingvallavatn: C’est le lac qui se situe au sud du site de Thingvellir. Il s’agit du plus grand lac naturel d’Islande (84 km² et 114 m de profondeur). Il est situé à une altitude de 100m mais le fond du lac, situé 114m plus bas, est en-dessous du niveau de la mer. La vallée que le lac a comblée est en fait un ancien fjord apparu à la fin de la dernière ère glaciaire il y a environ 10 000 ans de cela. Depuis, l’embouchure du fjord a été coupée en plusieurs endroits par des coulées de lave successive, permettant ainsi la formation du lac. Le lac est en partie alimenté par la petite rivière qui coule à Thingvellir mais la vaste majorité des eaux arrivent jusqu’au lac par le nord, via un réseau de failles souterraines, alimentées par l’infiltration naturelle et la fonte du glacier Langjökull situé plus au nord. Les eaux du lac sont donc très froides, même en été, la température ne dépassant jamais 2 à 4°c.
  • Skjalbreid: Ce volcan bouclier, le plus grand d’Islande, s’est formé il y a env. 9000 ans de cela, peu après la fin de la dernière ère glaciaire, à l’occasion d’une éruption qui dura une quarantaine d’année ! Par temps clair, il est visible depuis le site de Þingvellir. Accès : Vous contournez la montagne par les routes n°550 à l’ouest et F338 au nord. La piste F338 longe une ligne à haute tension et rallie les pistes n°550 à l’ouest et n°35 à l’est.
  • F550 : Kaldidalur
  • Langjökull (Le long Glacier) est le 2ème plus grand glacier d’Islande, avec environ 950 km² de superficie et un sommet à 1355 mètres au-dessus du niveau de la mer.
  • Húsafell : Húsafell se trouve au nord de la piste F 35 qui traverse Kaldidalur, la « vallée froide ». C’est une dépression désertique qui s’étend entre les glaciers Okjökull et Þórisjökull, au sud-ouest de la calotte glaciaire du Langjökull. La Kaldidalur était l’une des principales pistes de montagne empruntées à l’époque des sagas, et que les colons utilisaient pour se rendre au Parlement de Þingvellir. Húsafell était jadis le diocèse du révérend Snorri Björnsson (1710-1803) qui figure dans de nombreux contes et légendes en raison de sa grande force physique et de ses dons d’exorciste. La légende raconte qu’il a aidé 81 fantômes à trouver la paix éternelle. Il est aussi censé avoir soulevé une grosse pierre de 180 kg, appelée « Kvíahella », que l’on peut toujours voir sur place. L’artiste contemporain Páll Guðmundsson, qui travaille la pierre naturelle locale, fait des expositions en plein air comme le Mémorial aux fantômes. A partir de Húsafell, il existe de nombreuses possibilités de randonnée.
  • Surtshellir : La Surtshellir, toponyme islandais signifiant littéralement en français « la caverne de Surt », est un tunnel de lave d’Islande formant la plus grande grotte du pays.
    • Les plus grandes grottes d’Islande, Surtshellir, Stefanshellir et Vídgelmir, sont toutes situées dans le champ de lave de Hallmundarhraun. Ce champ de lave s’est formé lors d’une gigantesque éruption près du glacier de Langjökull, vers l’an 930. C’est pourquoi, il est fort probable que les premiers colons de la région de Borgarfjordur, les Vikings, aient observé la coulée de lave en fusion où ses grottes de lave géantes se sont créées. Le champ de lave de Hallmundarhraun recouvre une zone de 242 km². Il est composé de plusieurs grandes grottes de lave, dont certaines sont les plus longues et les plus profondes d’Islande. En réalité, Surtshellir fait partie des grottes de lave les plus connues du monde.
    • Surtshellir est la plus grande et la plus connue de toutes les grottes d’Islande. Beaucoup de choses ont été écrites à propos de Surtshellir, et on raconte que des siècles plus tôt une bande de hors-la-loi vivaient dans la grotte, où ils cambriolaient et volaient le bétail des fermes voisines. Ils fortifièrent la grotte, ce qui rendit le travail des autorités pour les appréhender plus difficile. De nos jours, les restes de leur communauté peuvent encore être observés dans la grotte, 1000 ans plus tard. La grotte de lave de Surtshellir fait presque 2 km de long, soit 1970 mètres. Elle possède 5 lucarnes, toutes assez large sauf pour une d’entre elles. La majeure partie de la grotte fait presque 9 mètres de haut, mais au fond de la grotte, le plafond est beaucoup plus bas.
    • La grotte de lave de Stefanshellir se situe à deux pas de Surtshellir. L’entrée principale de la grotte est à environ 300 mètres de la lucarne la plus au Nord de Surtshellir. Seulement 30 mètres séparent les grottes de lave pour être réunies en une seule grotte, il est donc assez simple de les considérer comme étant une seule grotte. La grotte de lave de Stefanshellir fait 1520 mètres de long et si l’on y ajoute la longueur le la grotte de Surtshellir, la grotte mesure 3500 mètres. La grotte est en elle-même peu dégradée et le sol est assez plat, il est donc facile d’y marcher. L’entrée principale est un gouffre et ne peut pas être aperçu de loin. La grotte bifurque dans toutes les directions inimaginables, et il est facile pour ceux qui ne connaissent pas bien la grotte de se perdre dans ces innombrables couloirs.
    • La grotte de lave de Vídgelmir est la plus éloignées des trois grottes de lave du champ de lave de Hallmundarhraun. Elle fait 1585 mètres de long, son point le plus haut est de 15,8 mètres et l’endroit le plus large fait 16,5 mètres. Son volume est de 150 000 m3, et avec ces mesures en tête, il est clair que pour tout le monde Vídgelmir est la plus grande de toutes les grottes d’Islande. Le gouffre qui se dédouble en une entrée est énorme, 75 mètres de long et 15 mètres de large, et il est aussi très profond. La grotte commence par un tunnel étroit qui conduit dans la chambre principale, puis de là se trouvent tous les chemins conduisant au fond de la grotte.
  • Hraunfossar (site) : Il s’agit d’une cascade qui court sur environ 1 km où l’eau s’écoule sur un champ de lave pour ensuite se déverser sur la rivière Hvítá. D’où son nom Hraun (lave). Le contraste de la lave noire avec l’eau presque translucide de l’eau est superbe.
  • Barnafoss (site) : Non loin de Hraunfossar se trouve une autre chute d’eau plus puissante qui peut se comparer à une série de rapides. Son nom veut dire « la chute des enfants », en mémoire de deux enfants qui s’aventurèrent sur une arche naturelle et se noyèrent alors que leurs parents étaient à la messe de Noël. La mère décida de détruire cette arche pour que cet accident ne se renouvelle plus.
  • Reykholt : Derrière ce nom fort commun dans la toponymie islandaise, vous découvrirez une vallée glaciaire de l’arrière-pays du Borgarfjörður (vers Húsafell et Kaldidalur) et l’ancienne ferme du célèbre Snorri Sturluson, homme politique et scalde du XIIIe siècle, auteur de l’Edda de Heimskringla et de certaines des sagas islandaises. Aujourd’hui, Reykholt n’est guère plus qu’un petit village dans un beau paysage géothermal. Snorralaug (le bain de Snorri) est une petite piscine primitive datant de l’époque où le grand scalde vivait à Reykholt. Le bain est alimenté par un petit aqueduc qui amène l’eau de la Skrifla, une source chaude voisine. Devant l’école, une statue de Sturluson par le grand sculpteur norvégien, Gustav Vigeland. En 1947, la statue fut offerte aux Islandais par le peuple norvégien, en reconnaissance d’avoir compté l’homme qui écrivit Heimskringla, la grande saga des premiers rois de Norvège. Vous remarquerez aussi la curieuse église, très bien dessinée avec ses lignes toutes droites.
  • Glymur (site) : Glymur est considérée avec ses 196 mètres de hauteur comme la plus haute cascade du pays. C’était vrai jusqu’en 2007 puisqu’il a été découvert une nouvelle cascade dans le parc national du Vatnajökull nommée Morsárfoss et haute de 227 mètres. Paradoxalement, cette cascade n’est pas la plus célèbre des cascade islandaises et souvent oubliée des touristes car beaucoup moins facile d’accès que les autres du sud. Située dans le fond du fjord des baleines, le Hvalfjörður, Glymur est une des cascades la plus proche de Reykjavik, la capitale. Glymur est cachée dans un canyon et une heure de marche est nécessaire pour arriver jusqu’à la chute. A seulement 1 heure de la capitale et environ 65km, la randonnée jusqu’à Glymur est une excellente idée pour les visiteurs qui cherche une ballade à faire à proximité de Reykjavik. Les visiteurs laissent généralement leur véhicule à Botnsa, plusieurs randos partent du parking comme par exemple la « Leggjabrjótur ». Deux chemins principaux mènent à la chute, un par l’Ouest l’autre par l’Est. La rando jusqu’à Glymur est très agréable, le chemin monte sur une colline, longe une falaise puis passe à travers une grotte. Ce n’est qu’une fois avoir parcouru ces 3 km qu’apparaît l’impressionnante cascade, haute de près de 200 mètres et le panorama qui l’entoure est presque aussi impressionnant que la cascade elle même. Selon le chemin que vous emprunterez il vous faudra peut être même vous mouiller les pieds en traversant un ruisseau (vous pouvez également traverser en passant par une arche naturelle).
  • Grábók : Non loin du hameau s’élève le Grábók. Ce curieux volcan est un cône basaltique, surmonté d’un cratère. Son ascension est aisée ; de son sommet, peu élevé, vous dominez toute la région, les lacs environnants et, ô surprise, une forêt ! Vous pouvez apercevoir, à l’est, la calotte glaciaire du Langjökull, tandis qu’à l’ouest débutent les formations rocheuses du Snæfellsnes
  • Glanni waterfall (site) : Au sud de Bifröst se trouve une belle chute d’eau, bien que peu haute, située au milieu d’un paysage de formations de lave qui mérite un arrêt.
  • Borgarnes : une des rares villes de la côte à ne pas dépendre de la pêche pour sa subsistance. L’agglomération, est entièrement tournée vers le commerce et l’industrie.
    • The settlement Centre (site) : Le bâtiment, l’un des plus anciens de la ville, se situe au bout de la péninsule du centre-ville, juste avant le pont. Une expo multimédia permet de découvrir qui étaient les premiers habitants de l’île. Une seconde est dédiée à la saga d’Egill.
  • Eldborgarhaun : Joli cratère (Eldborg) très symétrique de plis de 100 m de haut (1h30 aller-retour depuis la ferme-hôtel de Snorrastaðir).
  • Grundarfjörður (site 1, site 2) :  petit village de pêche entouré par les impressionnantes Helgrindur, les « crêtes d’enfer » dont les sommets avoisinent les 900 m au-dessus du niveau de la mer. De l’autre côté de la baie du port se détache majestueusement le mont Kirkjufell, « l’église ». Au départ, les habitations étaient groupées à Grun-darkambin, près de la ferme de Grund et du quai Kvíabryggja, où l’accostage était le plus facile. Au début du XIXe siècle, un certain nombre de Français s’établirent à Grundarfjörður qui, à l’époque, était un comptoir commercial. Outre leur port de pêche, ils construisirent aussi une église et un hôpital. Quand ils quittèrent l’endroit en 1860, les Français prirent absolument tout avec eux, allant jusqu’à déterrer leurs morts dans le cimetière. Les Islandais disent que Grundarfjörður est le seul village à avoir été complètement déplacé, et ce, de fond en comble ! Aujourd’hui, Grundarfjörður est jumelé avec la ville bretonne de Paimpol.
  • Stykkishólmur (site) : Cette petite ville a pour activité principale la pêche, encore que la ville. Hvammsfjörður, à l’entrée duquel Stykkishólmur est située, est encombré de tout un labyrinthe d’îles et d’îlots. C’est ici qu’Erik le Rouge, banni d’Islande, avait caché ses bateaux pour préparer son expédition vers le Groenland. Cette myriade d’îles est aujourd’hui le domaine des pygargues à queue blanche, un géant parmi les aigles. Les phoques se prélassent au soleil sur les innombrables récifs. L’île de Purkey comporte des colonnes basaltiques inhabituelles. Helgafell, le « mont saint », domine la localité du haut de ses 73 m, et la vue, du sommet, mérite l’ascension. Quelques belles maisons en bois colorent le centre-ville. L’église est impressionnante, illuminée comme un ferry sur le point de partir. La vue sur la baie est d’ici superbe.

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jour 3

Landmanalaugar

Hrauneyjar Guesthouse (possibilité de réserver directement ou en passant par booking.com

Saurbær – Patreksfjörður

  • suivre la 60 jusqu’à Flókalundur (150 km)
  • prendre ensuite la 62. La suivre jusqu’à l’extrémité du Patresförður (50 km)
  • a partir de là plusieurs choix:
    • soit rejoindre directement Patresförður (15 km)
    • soit prendre la 612 puis la 614 pour rejoindre Rauðisandur Beach (40 km aller et retour)
    • soit encore aller jusqu’à l’extrémité de la péninsule de Látrabjarg (100 km aller et retour)
Fosshotel (site direct ou via booking.com)
  • Reykhólar : (site)
  • Breidafjordur : L’embarcadère à Brjánslækur se trouve à l’entrée du Vatnsfjörður, à 6 km de Flókalundur. Brjánslækur est le nom d’un ancien manoir dont il ne reste plus grand-chose, à part l’église qui dresse sa flèche vers les falaises de Surtarbrandsgil. A Brjánslækur, il n’y a qu’un terrain de camping, un restaurant et une pompe à essence. A côté du grand ponton en bois qui forme les quais de l’embarcadère, quelques claies où sèchent des têtes de poissons dégagent une forte odeur.
    • Hellulaug (tout au fond du fjörd) : bassin naturel d’eau thermale à 38°C dominant légèrement le Vatnsfjördur.
  • Patreksfjörður : (site) Véritable petite capitale de la région avec ses quelque 620 habitants, Patreksfjörður profite d’un magnifique port naturel, formé par deux langues de sable. Le nom du village fait référence au saint patron irlandais, Patrick.
    • musée Egill Ólafsonn : A 35 km au sud de Patreksfjörður, sur la 612. Un musée sur la région et le mode de vie des fermiers et pêcheurs jadis. Une partie est réservée aux français qui venaient pêcher sous ces latitudes au climat hostile.
  • Tout près du croisement entre la 62 et la 612, une halte s’impose d’abord près d’un bateau échoué depuis 1981, le bateau de pêche Gardar BA 64.
  • Látrabjarg : Les immenses falaises de Látrabjarg, véritable forteresse naturelle de pierre de 14 km de longueur (et jusqu’à 444 m de hauteur), sont les plus grandes de tout l’Atlantique Nord. Elles s’étirent jusqu’au cap de Bjargtangar, point le plus occidental d’Islande et, en conséquence, d’Europe. Cette muraille rocheuse est le royaume d’innombrables oiseaux de mer. La colonie de macareux moines est la plus importante du monde. Le tableau est extraordinaire, vu des plages de sable doré de Rauðasandur, quelques kilomètres plus à l’est.
  • Rauðisandur : Serait-ce la plus belle plage du monde ? Formant un long cordon littoral (10 km) enserrant presque entièrement une lagune d’eau salée, Rauðisandur étale son large tapis de sable roux au creux d’une vallée sauvage encadrée de montagnes. Seule une ferme occupe l’espace, dont les moutons traversent à marée basse l’estran immense.

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jour 4

Landmannalaugar – Reykholt

1ère partie (parcours) :

  • prendre la F26 en direction de Reykjavik sur 13 km
  • à l’intersection avec la 32, prendre la 32 sur 8 km
  • tourner à droite sur la 332 pour passer devant le refuge de Hólaskógur
  • continuer sur 5 km pour atteindre Háifoss et sa voisine Granni

2ème partie (parcours) :

  • soit revenir sur la 32, puis continuer vers l’Ouest. Rouler sur 20 km sur la 32. Près de l’intersection avec la 327 se trouve Hjálparfoss et le musée de Þjóðuveldisbær
  • soit, avant de reprendre la 32, tourner à droite sur la 327. En route visite de Gjáín, puis en revenant sur la 32 Hjálparfoss et le musée de Þjóðuveldisbær.

3ème partie (parcours) :

  • reprendre la 32 sur 30 km jusqu’à la 30
  • tourner à gauche sur la 30 puis, après 1 km, tourner à droite sur la 31
  • suivre la 31 sur 15 km puis prendre à gauche sur la 35
  • après 9 km sur la 35, tourner à droite sur la 37 en direction de Laugarvatn
  • un peu avant Laugarvatn, tourner à gauche sur la 365 pour rejoindre Þingvellir

4ème partie (parcours) :

  • depuis Þingvellir suivre la F550 (Kaldidalur – “route de la vallée froide”) jusqu’à Húsafell (65 km)
  • au moment de rejoindre la 518 deux variantes se présentent:
    • soit prendre la 518 en tournant à gauche et rejoindre Reykholt (en découvrant Hraunfossar et Barnafoss)  (trajet)
    • soit prendre la 518 en tournant à droite et, après 4 kilomètres tourner encore à droite sur la F578 pour rejoindre Surtshellir « la caverne de Surt » (8 km).

Fosshotel (possibilité de réserver directement ou en passant par booking.com)

  • Háifoss : Chutes d’eau et canyon très spectaculaires. Accès : Accessibles par la piste qui monte au-dessus de Hólaskógur, refuge situé en marge de la route n°32, env. 8km à l’ouest de l’embranchement avec la route n°26. La piste longe une ligne à haute tension. Le stationnement de Háifoss se trouve env. 5 km après le refuge de Hólaskógur et est accessible par une piste qui part vers la gauche. Depuis le stationnement, il faut marcher env. 200-300m avant de voir apparaître les chutes de Háifoss, « la grande cascade » (122m), et Granni, « la voisine », se jeter dans un canyon spectaculaire.
  • Hjálparfoss : Cette très belle chute d’eau, cernée de beaux orgues basaltiques et située dans la vallée de Thjórsárdalur, doit son nom, « la chute du bon secours », aux quelques étendues d’herbe qui l’entourent. Ces pâturages procuraient un peu de nourriture aux montures des cavaliers qui, dans le passé, traversaient cette région. En effet, toutes les contrées environnantes avaient été dévastées par l’éruption du volcan Hekla en 1104 et sa végétation fut étouffée sous un épais manteau de pierres ponces, à l’exception de cet oasis de verdure miraculé. Accès: La chute est située en marge de la route n°32, près de l’intersection avec la route 327 et du musée de Þjóðveldisbær. Juste à côté du pont qui enjambe la petite rivière Fossá, engagez-vous sur la piste qui longe la rivière vers le sud. La piste débouche environ 1km plus loin sur la chute d’eau.
  • Gjáin : « La gorge » est, comme son nom l’indique, une très belle petite gorge ornementée de jolies cascades et d’orgues basaltiques. Accès : Le fond de la gorge est accessible à pied (env. 1km aller simple) depuis la route n°327 à partir du petit pont piétonnier qui enjambe la rivière, env. 6km au nord de l’intersection avec la route n°32. La route 327 est souvent truffée de nids-de-poule : conduisez avec prudence et adaptez votre vitesse à la route. Après le pont piétonnier, la piste est interdite aux véhicules qui ne sont pas 4×4. Cette route est également impraticable en hiver et au printemps.
  • Musée de Þjóðveldisbær : Reconstitution d’une ancienne ferme telle qu’on les construisait en Islande aux temps de la colonisation de l’île, entre les IXe et XIe siècles. C’est sur les plans d’une ancienne ferme de la région, qui fut victime de l’éruption du volcan Hekla en 1104, que cette reconstitution a été faite. On découvrit les fondations de cette ancienne ferme en 1939 sous plusieurs mètres de pierres ponces à proximité de la gorge de Gjáin. La ferme reconstituée fut quant à elle construite en 1974 et peut aujourd’hui être visitée. Accès : Elle est située sur la route n°32, près de la cascade de Hjálparfoss.
  • Skálhólt : Premier évêché d’Islande fondé en 1056. C’est ici que le dernier évêque catholique d’Islande, Jón Arason, fut assassiné avec ses deux fils en 1550 pour avoir lutté contre l’imposition de la Réforme voulue par Christian III, roi du Danemark qui tenait alors le pays sous sa coupe. Bien que l’Islande soit aujourd’hui luthérienne, Jón Arason reste l’un des plus grands héros national islandais car son opposition au pouvoir danois inspira les Islandais dans leur lutte pour l’indépendance qui fut scellée à Thingvellir en 1944, lors de la proclamation de la création de la République d’Islande. Accès : Situé en marge de la route n°31 à env. 2 km au sud de l’intersection avec la route n°35. Bien indiqué.
  • Laugarvatn : Laugarvatn, le « lac chaud ». Dans ce site géothermique, repérable de loin par une fumée blanche, on peut, comme son nom l’indique, goûter aux joies des bains chauds en plein air. Le lieu est soit très animé par les lycéens et les touristes, soit quasi désertique. Un sauna naturel a été construit à l’emplacement d’une source chaude, Vígðalaug, la « source sacrée ». Jadis, cette source servait de fonts baptismaux, puisque cette eau tiède était bien plus agréable que l’eau glaciale du lac Þingvallavatn. Un certain nombre de païens y furent baptisés après l’adoption du christianisme par l’Alfling en l’an mille. La légende raconte aussi qu’après l’exécution de Jón Arason, dernier évêque catholique d’Islande, et de ses deux fils, leurs corps furent lavés dans la source chaude de Vigðalaug avant d’être rapatriés dans le nord pour y être enterrés.
  • Þingvellir : C’est l’un des sites les plus extraordinaires du pays, combinant beautés naturelles et intérêt historique – classé bien sûr par l’Unesco. Ici, un site grandiose met en scène un édifice aussi petit que symbolique. Des failles, toutes parallèles, suivent l’axe sud-ouest et nord-est, direction qui est celle du rift où l’écorce terrestre se partage, marquant la séparation des plaques tectoniques de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Þingvellir se trouve au nord de Þingvallavatn, le plus grand lac d’Islande, (83 km² et 114 m de profondeur), formé par un effondrement du sol provoqué par la dérive des continents. La nature environnante est exquise avec une végétation variée, bien que clairsemée, protégée au sein du premier parc national islandais (1928).

    • Randonnées : Les chemins longent les failles et les cascades et convergent également vers Skógarkot, au centre du parc avant de rejoindre le lac. Si le lac abrite de nombreux oiseaux d’eau, c’est dans les failles que l’on peut avoir la chance d’observer le lagopède alpin, oiseau farouche, absolument silencieux et camouflé par son plumage. Ne pas manquer Oxarárfoss, belle chute d’eau qui se jette de la haute muraille naturelle de l’Almannagjá, la « gorge des anciens ». La rivière Öxará se déverse dans le lac Þingvallavatn en passant par un bassin profond dans lequel, au Moyen Age, on noyait sorcières et femmes infidèles. D’autres torrents d’une eau claire et glacée coulent dans les fissures de la plaine, comme le ravin Flosagjá, à côté de l’église de Þingvellir.
    • L’Alþing, un Parlement des chefs de clans en plein air ouvert à tous les hommes libres, se tenait à Þingvellir dès 930. Il était conduit par un président élu pour trois ans et appelé lögsögumandr (l’homme qui dit la loi). C’est dans la faille Almannagjá, une des plus belles failles du rift médio-atlantique, que se tenaient les sessions d’été de l’Alfling. Devant les murailles basaltiques de la falaise de Lögberg ou la « falaise de la loi », les qualités acoustiques étaient si exceptionnelles que chaque mot était nettement distingué sur toute la plaine de Þingvellir. Ce Parlement fonctionna jusqu’au XVIIe siècle. En 1798, l’Alfling cessa de se réunir. Cependant, de grands événements de portée nationale y ont toujours lieu, tels que la déclaration de la république d’Islande en 1944. A ses côtés, vous remarquerez une charmante petite église et le minuscule cimetière national.
    • Almannagjá : Il s’agit de la plus importante et célèbre faille tectonique du parc qui rappelle que l’Islande se trouve à la jonction de la plaque eurasienne et américaine. Elle fait 7,7 km de long et est l’une des attractions majeures du parc. Nous vous conseillons de grimper au sommet de la faille de l’Almannagja, d’où vous pourrez admirer un panorama aux contrastes surprenants. De là, vous pourrez rejoindre la rivière Öxará et vous rendre jusqu’à la cascade Öxarárfoss.
    • Oxarárfoss : belle chute d’eau qui se jette de la haute muraille naturelle de l’Almannagjá, la « gorge des anciens ». La rivière Öxará se déverse dans le lac Þingvallavatn en passant par un bassin profond dans lequel, au Moyen Age, on noyait sorcières et femmes infidèles. D’autres torrents d’une eau claire et glacée coulent dans les fissures de la plaine, comme le ravin Flosagjá, à côté de l’église de Þingvellir, où en y jetant une pièce, vous pouvez faire un voeu.
    • Þingvallavatn: C’est le lac qui se situe au sud du site de Thingvellir. Il s’agit du plus grand lac naturel d’Islande (84 km² et 114 m de profondeur). Il est situé à une altitude de 100m mais le fond du lac, situé 114m plus bas, est en-dessous du niveau de la mer. La vallée que le lac a comblée est en fait un ancien fjord apparu à la fin de la dernière ère glaciaire il y a environ 10 000 ans de cela. Depuis, l’embouchure du fjord a été coupée en plusieurs endroits par des coulées de lave successive, permettant ainsi la formation du lac. Le lac est en partie alimenté par la petite rivière qui coule à Thingvellir mais la vaste majorité des eaux arrivent jusqu’au lac par le nord, via un réseau de failles souterraines, alimentées par l’infiltration naturelle et la fonte du glacier Langjökull situé plus au nord. Les eaux du lac sont donc très froides, même en été, la température ne dépassant jamais 2 à 4°c.
  • Skjalbreid: Ce volcan bouclier, le plus grand d’Islande, s’est formé il y a env. 9000 ans de cela, peu après la fin de la dernière ère glaciaire, à l’occasion d’une éruption qui dura une quarantaine d’année ! Par temps clair, il est visible depuis le site de Þingvellir. Accès : Vous contournez la montagne par les routes n°550 à l’ouest et F338 au nord. La piste F338 longe une ligne à haute tension et rallie les pistes n°550 à l’ouest et n°35 à l’est.
  • F550 : Kaldidalur
  • Langjökull (Le long Glacier) est le 2ème plus grand glacier d’Islande, avec environ 950 km² de superficie et un sommet à 1355 mètres au-dessus du niveau de la mer.
  • Húsafell : Húsafell se trouve au nord de la piste F 35 qui traverse Kaldidalur, la « vallée froide ». C’est une dépression désertique qui s’étend entre les glaciers Okjökull et Þórisjökull, au sud-ouest de la calotte glaciaire du Langjökull. La Kaldidalur était l’une des principales pistes de montagne empruntées à l’époque des sagas, et que les colons utilisaient pour se rendre au Parlement de Þingvellir. Húsafell était jadis le diocèse du révérend Snorri Björnsson (1710-1803) qui figure dans de nombreux contes et légendes en raison de sa grande force physique et de ses dons d’exorciste. La légende raconte qu’il a aidé 81 fantômes à trouver la paix éternelle. Il est aussi censé avoir soulevé une grosse pierre de 180 kg, appelée « Kvíahella », que l’on peut toujours voir sur place. L’artiste contemporain Páll Guðmundsson, qui travaille la pierre naturelle locale, fait des expositions en plein air comme le Mémorial aux fantômes. A partir de Húsafell, il existe de nombreuses possibilités de randonnée.
  • Surtshellir : La Surtshellir, toponyme islandais signifiant littéralement en français « la caverne de Surt », est un tunnel de lave d’Islande formant la plus grande grotte du pays.
    • Les plus grandes grottes d’Islande, Surtshellir, Stefanshellir et Vídgelmir, sont toutes situées dans le champ de lave de Hallmundarhraun. Ce champ de lave s’est formé lors d’une gigantesque éruption près du glacier de Langjökull, vers l’an 930. C’est pourquoi, il est fort probable que les premiers colons de la région de Borgarfjordur, les Vikings, aient observé la coulée de lave en fusion où ses grottes de lave géantes se sont créées. Le champ de lave de Hallmundarhraun recouvre une zone de 242 km². Il est composé de plusieurs grandes grottes de lave, dont certaines sont les plus longues et les plus profondes d’Islande. En réalité, Surtshellir fait partie des grottes de lave les plus connues du monde.
    • Surtshellir est la plus grande et la plus connue de toutes les grottes d’Islande. Beaucoup de choses ont été écrites à propos de Surtshellir, et on raconte que des siècles plus tôt une bande de hors-la-loi vivaient dans la grotte, où ils cambriolaient et volaient le bétail des fermes voisines. Ils fortifièrent la grotte, ce qui rendit le travail des autorités pour les appréhender plus difficile. De nos jours, les restes de leur communauté peuvent encore être observés dans la grotte, 1000 ans plus tard. La grotte de lave de Surtshellir fait presque 2 km de long, soit 1970 mètres. Elle possède 5 lucarnes, toutes assez large sauf pour une d’entre elles. La majeure partie de la grotte fait presque 9 mètres de haut, mais au fond de la grotte, le plafond est beaucoup plus bas.
    • La grotte de lave de Stefanshellir se situe à deux pas de Surtshellir. L’entrée principale de la grotte est à environ 300 mètres de la lucarne la plus au Nord de Surtshellir. Seulement 30 mètres séparent les grottes de lave pour être réunies en une seule grotte, il est donc assez simple de les considérer comme étant une seule grotte. La grotte de lave de Stefanshellir fait 1520 mètres de long et si l’on y ajoute la longueur le la grotte de Surtshellir, la grotte mesure 3500 mètres. La grotte est en elle-même peu dégradée et le sol est assez plat, il est donc facile d’y marcher. L’entrée principale est un gouffre et ne peut pas être aperçu de loin. La grotte bifurque dans toutes les directions inimaginables, et il est facile pour ceux qui ne connaissent pas bien la grotte de se perdre dans ces innombrables couloirs.
    • La grotte de lave de Vídgelmir est la plus éloignées des trois grottes de lave du champ de lave de Hallmundarhraun. Elle fait 1585 mètres de long, son point le plus haut est de 15,8 mètres et l’endroit le plus large fait 16,5 mètres. Son volume est de 150 000 m3, et avec ces mesures en tête, il est clair que pour tout le monde Vídgelmir est la plus grande de toutes les grottes d’Islande. Le gouffre qui se dédouble en une entrée est énorme, 75 mètres de long et 15 mètres de large, et il est aussi très profond. La grotte commence par un tunnel étroit qui conduit dans la chambre principale, puis de là se trouvent tous les chemins conduisant au fond de la grotte.
  • Hraunfossar (site) : Il s’agit d’une cascade qui court sur environ 1 km où l’eau s’écoule sur un champ de lave pour ensuite se déverser sur la rivière Hvítá. D’où son nom Hraun (lave). Le contraste de la lave noire avec l’eau presque translucide de l’eau est superbe.
  • Barnafoss (site) : Non loin de Hraunfossar se trouve une autre chute d’eau plus puissante qui peut se comparer à une série de rapides. Son nom veut dire « la chute des enfants », en mémoire de deux enfants qui s’aventurèrent sur une arche naturelle et se noyèrent alors que leurs parents étaient à la messe de Noël. La mère décida de détruire cette arche pour que cet accident ne se renouvelle plus.
  • Reykholt : Derrière ce nom fort commun dans la toponymie islandaise, vous découvrirez une vallée glaciaire de l’arrière-pays du Borgarfjörður (vers Húsafell et Kaldidalur) et l’ancienne ferme du célèbre Snorri Sturluson, homme politique et scalde du XIIIe siècle, auteur de l’Edda de Heimskringla et de certaines des sagas islandaises. Aujourd’hui, Reykholt n’est guère plus qu’un petit village dans un beau paysage géothermal. Snorralaug (le bain de Snorri) est une petite piscine primitive datant de l’époque où le grand scalde vivait à Reykholt. Le bain est alimenté par un petit aqueduc qui amène l’eau de la Skrifla, une source chaude voisine. Devant l’école, une statue de Sturluson par le grand sculpteur norvégien, Gustav Vigeland. En 1947, la statue fut offerte aux Islandais par le peuple norvégien, en reconnaissance d’avoir compté l’homme qui écrivit Heimskringla, la grande saga des premiers rois de Norvège. Vous remarquerez aussi la curieuse église, très bien dessinée avec ses lignes toutes droites.

Patreksfjörður – Ísafjörður

  • revenir sur la 63. La suivre sur 65 km avant de rejoindre la 60
  • continuer sur la 60 jusqu’à Ísafjörður
    • un peu avant Ísafjörður on peut tourner à gauche pour aller à Suðureyri (aller et retour 30 km)
    • depuis Ísafjörður on peut aller à Bolungarvík (32 km aller etr retour) , voir même continuer un peu plus loin sur la 630
Mánagisting Guesthouse (site direct ou sur booking.com)
  • Tálknafjörður : (site) petit port de pêche situé sur le flanc oriental de l’étroit fjörd du même nom.
    • hot pot : prendre la piste qui longe le fjörd à la sortie nord du village sur 3 km. Sur un terre-plein dominant le fjörd, en pleine nature, une douche et deux petits bassins attendent les baigneurs,
  • Bíldudalur : (site)
  • sources chaudes de Reykjarfjörður : (carte) à deux pas du fjörd deux bassins aménagés en plein air (environ 35°C).
  • Chutes de Dynjandi ou Fjallfoss (un vingtaine de kilomètres après avoir rejoint la 60). Chutes mesurant 100 m de haut.
  • Þingeyri : (site) La route 60 contourne le fjord de Dyrafjörður avant d’arriver à Þingeyri, un village d’environ 300 habitants, situé dans un très beau cadre sauvage. Þingeyri était un des premiers comptoirs dans les fjords de l’ouest avant de devenir un centre de chasse à la baleine pour de nombreux pêcheurs européens.
    • possibilité de monter au sommet du Sandafell (367 m) (carte)
  • Flateyri : (site) Menacé par les avalanches printanières, ce petit village de 290 habitants est aujourd’hui protégé par un ouvrage impressionnant après un tragique accident survenu en 1995 qui tua 20 personnes. Flateyri est une étape agréable, située dans un beau site qu’admiraient les baleiniers norvégiens postés ici jusqu’en 1901. Vous verrez les restes de leur base.
  • Suðureyri : (site) Un carrefour dans un tunnel ? Les Islandais l’ont fait, sur la route 60. En prenant la branche qui va vers le nord, on débouche dans le Súgandafjörður, un. fjord étroit et étiré en longueur, à l’entrée duquel s’est installé ce petit port. C’est ici qu’est née en 1926, la marque de vêtements 66° North.
  • Ísafjörður :  (site) Le cœur des fjords de l’ouest est déchiré par l’Ísafjarðardjúp, une langue de mer de 80 km dont la côte sud est découpée en de nombreux petits fjords. Le plus occidental est le Skutulsfjörður, dominé par des sommets escarpés. Ce décor majestueux abrite la ville d’Ísafjörður, petite capitale régionale, qui s’étend sur une presqu’île sablonneuse. C’est le centre économique, culturel et administratif de la péninsule du nord-ouest. Depuis le milieu du XVIe siècle, c’est le comptoir le plus fréquenté des fjords de l’ouest pour la pêche. Aujourd’hui s’ajoute à cela le développement d’équipements de haute technologie destinés à la navigation. La petite ville est pleine de charme. Elle est décidément tournée vers la mer, puisqu’une digue – sur laquelle est construit le centre-ville et qui obstrue le fond du fjord – sépare le bassin dans lequel les gros bateaux usines attendent les chargements de la haute mer. Les maisons sont soignées, repeintes tous les ans et contrastent avec une drôle d’église, fruit d’un concours d’art moderne. Drôle d’endroit.
    • Musée des fjörd de l’ouest„ (BYGGÐASAFN VESTFJARÐA) Neðstikaupstaður, http://www.nedsti.is. C’est un des plus riches et des plus pittoresques musées d’Islande. De nombreux objets et photographies y témoignent de l’évolution de la pêche dans le pays. On comprend ici à quel point un pays peut être lié à une activité avec tous les avantages et inconvénients que cela comporte. Et l’on imagine un peu mieux la difficulté de la vie et du travail en mer sous ces latitudes.
    • port : Il fait rêver tous ceux qui ont un peu la fibre marine. On y voit des bateaux, des gros chalutiers prêts à aller affronter la mer du Groenland et les icebergs avec leurs équipages russes, des petites coques de noix, des barcasses de pêcheurs sans prétention ; il y a aussi de petits bijoux tout en bois amoureusement entretenus par leurs propriétaires. Partout l’on aperçoit des mouettes et des goélands. La ville semble jeune, plus encore que d’autres villes du pays, et l’on se demande où sont passés les anciens…
    • Æðey et Vigur sont les seules îles du fjord avec une présence humaine. Ces îles abondent d’oiseaux marins. Vigur est une petite île habitée par une seule famille vivant d’une manière traditionnelle et entièrement dépendante de la mer. Cette île verte est réputée pour ses grandes colonies de macareux moines et d’eiders dont on collecte le duvet. Des excursions sur Vigur, d’une durée d’environ 4 heures, sont proposées à l’office du tourisme.
  • Ísafjarðardjúp : immense fjord qui pénètre la région sur près de 80 km à vol d’oiseau. Il est lui-même entaillé par toute une série de fjords plus petits, qu’il faut contourner les uns après les autres pour aller à l’est. Quand on fait ce trajet, l’un des plus célèbres d’Islande, on dit communément qu’on va faire le Djúp (“dioup”). Possibilité de voir des phoques “posés” sur les plages au bord du fjord.
  • Hnífsdalur : (site)
  • Bolungarvík : (site) un des plus anciens centres de l’industrie poissonnière du pays. Le site est assez sauvage, avec des milliers de sternes arctiques nicheuses. On y vient surtout pour ses deux musées. Depuis peu un nouveau tunnel permet d’y accéder.
    • Ósvör Sjóminjasafn (musée maritime) : constitué de deux maisonnettes en bois aux toits recouverts d’herbe, de leurs appentis où sèche le poisson et d’une vieille embarcation, le musée restitue l’ambiance d’une station de pêche des années 1890 et retrace la vie des hommes qui y travaillaient.
    • Náttúrugripasafn (musée d’histoire naturelle)
    • une piste carrossable mène en 12 km jusqu’à la baie de Skálavik.

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jour 5

Reykholt – Þorfinnsstaðir

Si les chutes (de Barnafoss et de Hraunfossar) et/ou les grottes de laves (Surtshellir, Stefanshellir et Vídgelmir) n’ont pas été vues le jour 4, il est possible de les faire ce jour 5. Cela fait un détour de 80 km (itinéraire) mais le programme est moins chargé.

  • prendre la 518 en direction de l’est
  • puis la F578 pour rejoindre les grottes de lave
  • revenir sur la 578 et tourner à droite
  • au bout de la 518 continuer la 523
  • la 522 puis la 525 et pour finir la 528 nous ramène sur la 1
  • après 70 km sur la 1 il y a deux possibilités pour rejoindre Þorfinnsstaðir
    • soit continuer encore la 1 sur 7 km puis tourner à gauche sur la 711 (30 km)
    • soit tourner à gauche sur la 72, et faire le tour de la péninsule de Vatnsnes pour rejoindre Þorfinnsstaðir (60 km)

  • Hvammstangi : Le village est situé sur la rive est du Miðfjörður. L’économie locale est basée sur la pêche à la crevette et aux fruits de mer. La région est prisée des phoques, ce qui explique l’ouverture du Centre islandais des phoques.
    • Musée de Reykir: Écomusée très complet incluant une exhibition sur la chasse au requin. Accès : Situé sur le bord de la route n°1 dans le fjord de Hrútafjördur.
  • Vatnsnes : De la péninsule de Vatnsnes, un des secrets les mieux gardés d’Islande, vous contemplerez par beau temps la côte déchiquetée des fjords de l’ouest. Ici, nous sommes au pays de la Saga de Vatnsdæla. Les fermes abandonnées au coeur d’une nature sauvage témoignent de la capitulation récente de l’homme face aux éléments climatiques trop durs. Aujourd’hui, on peut goûter un silence que seuls viennent troubler les cris des oiseaux de mer, le clapotement des vagues sur les rochers de la côte et la vue des phoques qui se prélassent sur les sables noirs dans les criques.
  • „Borgavirki (carte) : Situé sur la route 717, à 9 km de la route 1, à l’est du lac de Vesturhópsvatn. Borgavirki, la « forteresse », est un rocher composé d’orgues basaltiques. Cette forteresse naturelle émerge de la rangée montagneuse qui sépare le lac Vesturhóp de la vallée de Víðidalur. Au sommet, qui contient une source, on peut voir des vestiges d’habitations. En dessous, une cavité d’une profondeur de 4 à 5 m avec une ouverture pratique dans le mur qui donne une vue splendide vers l’est. Son histoire est mal connue, mais on pense que Borgavirki a servi de défense de la vallée aux Xe et XIe siècles, comme le mentionne une légende.
  • Þingeyrarkirkja (carte) : Très belle église située à Þingeyrar, au sud de Blönduós. Elle fut bâtie au début du XXe siècle avec des pierres (une rareté en Islande) venues d’une carrière située 8km plus à l’ouest. Les bâtisseurs profitèrent de l’hiver pour charrier ces pierres au- dessus du lac gelé de Hóp. Joliment installé sur une petite colline, elle domine les environs du Húnafjördur. Vous pouvez demander aux habitants de la ferme située à côté de l ́église de vous l ́ouvrir. Accès : Vous y accédez par la route n°721 depuis la route n°1. Hvítserkur (carte) : 30 km de la route 1 à l’est de la péninsule. A Vatnsnes, ne manquez pas Hvítserkur, un rocher érodé et isolé dans la mer. Avec ses 15 m de hauteur et sa base creusée par les vagues, Hvítserkur se dresse dans les flots comme quelque monstre préhistorique pétrifié sur trois pattes. La légende raconte qu’à l’origine Hvítserkur était un troll à trois jambes, en route pour bombarder le monastère de Þingeyrar de gros rochers. Mais le troll fut surpris par le lever du soleil qui le transforma en pierre.
  • Illugastaðir (carte) : (le long de la 711 qui fait le tour de la péninsule) L’un des meilleurs endroits pour voir des phoques le long de ce chemin qui longe le bord de mer. Le site est fermé entre avril et juin lorsque les eiders nidifient. C’est aussi ici qu’eut lieu la dernière exécution capitale en Islande en 1830.m En effet, c’est ici que le médium guérisseur Natan Ketilsson fut assassiné. Les vestiges de son atelier sont toujours visibles. L’homme et la femme, qui commirent ce crime passionnel, furent les dernières personnes à être exécutées publiquement, par décapitation, en Islande. Plus d’un siècle plus tard, les restes des assassins furent transférés au cimetière de Tjörn à Vatnsnes pour y être ensevelis dans une terre consacrée. Vatnsdalshólar (carte) :  C’est un amas de collines d’aspect particulier s’étendant à travers la vallée de Vatnsdalur. Elles ont probablement été formées par un glissement de terrain gigantesque sur les flancs du mont Víðidalsfjall. Les trois tertres au nord de la route, appelés Thrístapar, forment le site où eurent lieu les dernières exécutions capitales d’Islande. L’endroit est signalé par un mémorial.
  • Hindisvík (carte) : Cette petite baie située à l’extrémité nord de la péninsule de Vatnsnes abrite elle aussi une colonie de phoque. À travers champs et en longeant la côte, approchez-vous des récifs où somnolent quelques phoques, trop feignants pour se sauver si vous les approcher en silence et sans faire de gestes brusques. Observation de phoques également possible plus loin sur la côte ouest de la péninsule, entre Hindisvík et Hvammstangi, notamment à Illugastadir et Svalbard. Accès : Le long de la route n°711 qui contourne la péninsule de Vatnsnes.

Ísafjörður  – Þorfinnsstaðir

  • prendre la 61 jusqu’à Hólmavík (220 km)
  • un peu après Hólmavík prendre la 68 qui longe la côte. La suivre qu’à Staður (115 km)
  • à partir de Staður prendre la 1
  • après 30 km sur la 1 il y a deux possibilités pour rejoindre Þorfinnsstaðir
    • soit continuer encore la 1 sur 7 km puis tourner à gauche sur la 711 (30 km)
    • soit tourner à gauche sur la 72, et faire le tour de la péninsule de Vatnsnes pour rejoindre Þorfinnsstaðir (60 km)
  • Súðavík : (site)
  • Hólmavík : (site) Petit village de pêcheurs de 380 habitants avec un panorama sur les alentours superbe qui donne déjà l’eau à la bouche pour la suite du voyage. On peut aussi y visiter en été un musée de la sorcellerie au XVIe-XVIIe siècles, source de fascination et de répression violente.
    • musée des sorciers et de la sorcellerie : Höfðagata 8, www.galdrasyning.is. Sur deux étages  ce petit musée reprend des événements marquants de cas de sorcellerie s’étant produits en Islande. Les fjords de l’ouest sont la zone où la sorcellerie a été la plus active et la plus réprimée du pays et où de nombreuses personnes ont été considérées comme étant des sorciers et punies en conséquence. De manière ludique et pédagogique le petit livret (disponible en français) retrace les anecdotes les plus originales et les plus marquantes, dont certaines avec des fins violentes.
  • Hvammstangi : Le village est situé sur la rive est du Miðfjörður. L’économie locale est basée sur la pêche à la crevette et aux fruits de mer. La région est prisée des phoques, ce qui explique l’ouverture du Centre islandais des phoques.
    • Musée de Reykir: Écomusée très complet incluant une exhibition sur la chasse au requin. Accès : Situé sur le bord de la route n°1 dans le fjord de Hrútafjördur.
  • Vatnsnes : De la péninsule de Vatnsnes, un des secrets les mieux gardés d’Islande, vous contemplerez par beau temps la côte déchiquetée des fjords de l’ouest. Ici, nous sommes au pays de la Saga de Vatnsdæla. Les fermes abandonnées au coeur d’une nature sauvage témoignent de la capitulation récente de l’homme face aux éléments climatiques trop durs. Aujourd’hui, on peut goûter un silence que seuls viennent troubler les cris des oiseaux de mer, le clapotement des vagues sur les rochers de la côte et la vue des phoques qui se prélassent sur les sables noirs dans les criques.
  • „Borgavirki (carte) : Situé sur la route 717, à 9 km de la route 1, à l’est du lac de Vesturhópsvatn. Borgavirki, la « forteresse », est un rocher composé d’orgues basaltiques. Cette forteresse naturelle émerge de la rangée montagneuse qui sépare le lac Vesturhóp de la vallée de Víðidalur. Au sommet, qui contient une source, on peut voir des vestiges d’habitations. En dessous, une cavité d’une profondeur de 4 à 5 m avec une ouverture pratique dans le mur qui donne une vue splendide vers l’est. Son histoire est mal connue, mais on pense que Borgavirki a servi de défense de la vallée aux Xe et XIe siècles, comme le mentionne une légende.
  • Þingeyrarkirkja (carte) : Très belle église située à Þingeyrar, au sud de Blönduós. Elle fut bâtie au début du XXe siècle avec des pierres (une rareté en Islande) venues d’une carrière située 8km plus à l’ouest. Les bâtisseurs profitèrent de l’hiver pour charrier ces pierres au- dessus du lac gelé de Hóp. Joliment installé sur une petite colline, elle domine les environs du Húnafjördur. Vous pouvez demander aux habitants de la ferme située à côté de l ́église de vous l ́ouvrir. Accès : Vous y accédez par la route n°721 depuis la route n°1. Hvítserkur (carte) : 30 km de la route 1 à l’est de la péninsule. A Vatnsnes, ne manquez pas Hvítserkur, un rocher érodé et isolé dans la mer. Avec ses 15 m de hauteur et sa base creusée par les vagues, Hvítserkur se dresse dans les flots comme quelque monstre préhistorique pétrifié sur trois pattes. La légende raconte qu’à l’origine Hvítserkur était un troll à trois jambes, en route pour bombarder le monastère de Þingeyrar de gros rochers. Mais le troll fut surpris par le lever du soleil qui le transforma en pierre.
  • Illugastaðir (carte) : (le long de la 711 qui fait le tour de la péninsule) L’un des meilleurs endroits pour voir des phoques le long de ce chemin qui longe le bord de mer. Le site est fermé entre avril et juin lorsque les eiders nidifient. C’est aussi ici qu’eut lieu la dernière exécution capitale en Islande en 1830.m En effet, c’est ici que le médium guérisseur Natan Ketilsson fut assassiné. Les vestiges de son atelier sont toujours visibles. L’homme et la femme, qui commirent ce crime passionnel, furent les dernières personnes à être exécutées publiquement, par décapitation, en Islande. Plus d’un siècle plus tard, les restes des assassins furent transférés au cimetière de Tjörn à Vatnsnes pour y être ensevelis dans une terre consacrée. Vatnsdalshólar (carte) :  C’est un amas de collines d’aspect particulier s’étendant à travers la vallée de Vatnsdalur. Elles ont probablement été formées par un glissement de terrain gigantesque sur les flancs du mont Víðidalsfjall. Les trois tertres au nord de la route, appelés Thrístapar, forment le site où eurent lieu les dernières exécutions capitales d’Islande. L’endroit est signalé par un mémorial.
  • Hindisvík (carte) : Cette petite baie située à l’extrémité nord de la péninsule de Vatnsnes abrite elle aussi une colonie de phoque. À travers champs et en longeant la côte, approchez-vous des récifs où somnolent quelques phoques, trop feignants pour se sauver si vous les approcher en silence et sans faire de gestes brusques. Observation de phoques également possible plus loin sur la côte ouest de la péninsule, entre Hindisvík et Hvammstangi, notamment à Illugastadir et Svalbard. Accès : Le long de la route n°711 qui contourne la péninsule de Vatnsnes.
Ísafjörður – Hólmavík

  • prendre la 61 jusqu’à Hólmavík (220 km)
    • après 175 km possibilité de tourner à gauche sur la 635 pour rejoindre …  (55 km aller et retour)
    • un peu avant Hólmavík prendre à gauche sur la 643, puis la 645 pour rejoindre Drangsnes et plus loin (aller et retour : 130 km)
Finna Hótel Guesthouse
  • Súðavík : (site)
  • Hólmavík : (site) Petit village de pêcheurs de 380 habitants avec un panorama sur les alentours superbe qui donne déjà l’eau à la bouche pour la suite du voyage. On peut aussi y visiter en été un musée de la sorcellerie au XVIe-XVIIe siècles, source de fascination et de répression violente.
    • musée des sorciers et de la sorcellerie : Höfðagata 8, www.galdrasyning.is. Sur deux étages  ce petit musée reprend des événements marquants de cas de sorcellerie s’étant produits en Islande. Les fjords de l’ouest sont la zone où la sorcellerie a été la plus active et la plus réprimée du pays et où de nombreuses personnes ont été considérées comme étant des sorciers et punies en conséquence. De manière ludique et pédagogique le petit livret (disponible en français) retrace les anecdotes les plus originales et les plus marquantes, dont certaines avec des fins violentes.
  • Drangsnes : (site) Dans ce petit village d’un peu plus de 60 âmes, on vit avant tout de la pêche. Il faut y voir le rocher Kerling, qui selon les légendes serait un troll (féminin) pétrifié alors qu’il essayait de séparer la région des fjords du reste de l’île.
    • Kerling : Demandez aux habitants (en fait, en sortant de la ville) de vous indiquer le rocher Kerling, qui selon les légendes, serait un troll (féminin) pétrifié alors qu’il essayait de séparer la région des fjords du reste de l’île.
  • Djúpavík : (site) Djúpavík, la « baie profonde », où Halldór Laxness a situé un de ses romans, est un ancien centre de pêche aux harengs en grande partie abandonné sur le fjord de Reykjarfjörður. Gjögur est un autre centre de pêche légendaire, à l’entrée du fjord Reykjarfjörður, jadis réputé pour ses pêcheurs héroïques qui chassaient le requin de Groenland dans de petits bateaux ouverts.
    • ancienne usine à hareng. A l’époque quelque 200 personnes vivaient ici, les femmes dans le bâtiment de l’hôtel actuel et les hommes dans le bateau, aujourd’hui rouillé qu’on peut voir amarré. Construite dans les années 1930, l’usine était, en ce temps-là, la plus grosse structure en béton d’Europe, à l’équipement dernier cri. Elle a fermé en 1954 après deux saisons où le hareng s’est fait rare.
  • Árneshreppur : (site) près de Krossnes (carte) une piscine est construite quasiment sur la plage, dans un fort beau site. Assez longue route jusque là, mais une des piscine d’Islande les plus proches de la mer.

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jour 6

Þorfinnsstaðir – Hveravellir

Pour rejoindre le départ de la F35 il y a deux possibilités:

  • 1ère variante : détour possible (trajet) par Sauðárkrókur (2 h, 150 km)
    • revenir sur la 1, tourner à gauche. Suivre la 1 jusqu’à Blönduós
    • tourner à gauche pour prendre la 74
    • après 6 km tourner à droite sur la 774 en direction de Sauðárkrókur
    • à Sauðárkrókur prendre la 75 en direction du sud (passage à Glaumbær)
    • Suivre la 75 jusqu’à Varmahlíð. De là reprendre la 1 en direction de l’ouest (passage à Víðimýrarkirkja).

  • 2ème variante : aller directement au départ de la F35 (trajet : 80 km, 1 h)
    • revenir sur la 1, tourner à gauche.
    • la suivre sur environ 25 km
    • tourner à droite sur la 724 sur 13 km
    • tourner à droite sur la 731. La suivre sur 14 km pour rejoindre la F35

Pour rejoindre Hveravellir suivre la F35 sur 80 km (1 h 30)

  • suivre la F35 sur 78 km puis tourner à droite sur F735
  • suivre la F735 sur 2,5 km

Une fois à Hveravellir, il y a la possibilité de prolonger un peu la route pour aller à Þjófadalir (par la F735). Piste assez difficile mais le paysage en vaut la peine.

Hveravellir ou alors si pas de place é Hveravellir : Geysir Hestar
  • Blönduós : Ce centre régional, d’une population d’environ 840 habitants, se situe à l’embouchure de la rivière Blandá, au fond du fjord. L’agglomération est assez récente, puisque fondée par des commerçants dans les années 1870. Mais les premières maisons furent construites sur la rive sud de la Blandá, comme en témoigne Hillebrandshús de 1733, la plus vieille maison en bois islandaise. A Blönduós, vous verrez également une étonnante église moderne en béton brut. Elle domine notamment la rivière où se trouve la petite île d’Hrútey, protégée pour être un véritable paradis pour les oiseaux migrateurs et un site de reforestation.
  • Sauðárkrókur : C’est la deuxième ville du Nord. Il s’agit d’un centre de pêche à la crevette situé dans le cadre magnifique des Skagafjörður, abrité par la montagne Tindastóll à laquelle on prête des pouvoirs magiques. La cité se parcourt rapidement en détaillant quelques intéressants bâtiments : Villa Nova (1903 sur Aðalgata) ou des ateliers de forgerons (Suðurgata 5).
  • Glaumbær : Des vestiges à Viðviellir et Blönduhlid marquent le site où eut lieu la plus grande bataille de l’histoire du pays, le 21 août 1238. Près de 34 000 personnes de trois clans différents s’affrontèrent ici. La bataille d’Örlygsstaðir marque le déclin de la famille des Sturlungar, dont le membre le plus illustre n’était autre que le célèbre Snorri Sturluson. Au niveau du pays, ces luttes fratricides résultèrent en une anarchie complète, suivie de la perte de l’indépendance. L’Islande dut se soumettre d’abord au roi de Norvège en 1262, puis au roi de Danemark.
    • ferme écomusée : (site) Un écomusée pittoresque présentant l’habitat traditionnel islandais par cette ancienne ferme de tourbe avec son église, sur un site qui a été habité depuis le début de la colonisation. La plus ancienne partie de la ferme de tourbe actuelle (qui a été habitée jusqu’en 1947) remonte au XVIIIe siècle. Le café Áskaffi est situé dans une maison en bois, plus récente, de 1886. Cette maison était sise à Ási í Hegranesi et fut remontée ici. Gilstofa est encore une autre maison en bois qui a été déplacée et remontée en 1997 au musée de Glaumbær.
  • Varmahlið : Varmahlíð, le « versant chaud », doit son nom à ses sources chaudes mais aussi au fait que le versant soit tourné vers le sud, de par l’ensoleillement, le climat de l’endroit semble plus chaud qu’ailleurs. Le site est particulièrement beau : montagnes sombres, terre verte d’herbe parsemée de lacs et parcourue de rivières.
  • Vidimyri (près de Varmahlíð) (carte / site) : Église construite en 1834. Édifice associant bois, tourbe, pierre et gazon. Accès : Située sur la route n°1, juste à la sortie de Varmahlið (env. 2km) en direction de Blönduós. Infos pratiques : Compter 4-5€ /adulte. Ouvert de début juin à fin août de 9h à 18h, et le reste de l’année sur rendez-vous. Renseignements : (+354) 453 6173 / (+354) 690 358.
  • Hveravellir (carte) : Zone d’activité géothermique avec de belles sources d’eau chaude. Bain dans une source d’eau chaude naturelle. Accès : Situé en marge de la route n°35, entre les glaciers Langjökull et Hofsjökull. Sentiers bien aménagés permettant de faire le tour de la zone d’activité géothermique. Sur un espace restreint, on peut observer des phénomènes géothermiques nombreux et variés : sources chaudes, solfatares, eaux bouillonnantes, dans de petits trous colorés de dépôts gris, orangés, rouges ; petits dômes, blancs ou jaunis de dépôts de soufre, fumant bruyamment en volutes laiteuses ; bassins aux bords ciselés emplis d’une eau turquoise ou verte ; petits geysers bouillonnant soudainement ; mares de boue grise. Il y a aussi des geysers dont le plus grand est Öskurhólshver et une piscine naturelle d’eau chaude géothermique où l’on peut se baigner. En raison  de ses sources chaudes, Hveravellir constitue une halte idéale pour les voyageurs, et ce, depuis des siècles. Eyvindurhrer, une autre source chaude, tient son nom d’un brigand appelé Fjalla-Eyvindhur. Si vous avez du temps sur place, plus longue randonnée possible en aller-retour jusqu’au cratère de Strýtur : comptez env. 3h en tout pour une distance de 12km en tout.
  • F35
  • Þjófadalir (carte) : petit refuge de montage. Possibilité de faire l’ascension du Rauðkollur. Avec une belle vue sur le Langjökkul.
Þorfinnsstaðir – Borganes

Si le jour précédent la tour de la péninsule n’a pas été fait, il peut être fait ce jour.

  • soit rejoindre directement la 1 en partant vers le sud, ou alors en faisant le tour de la péninsule
  • suivre la 1 jusqu’à l’extrémité du Hrútafjörður
  • pour retrouver la 60 près de Búðardalur
    • soit remonter un peu vers le nord sur la 68 et assez rapidement tourner à gauche sur la 59
    • soit continuer un peu la 1 vers le sud, puis tourner à droite sur la F586
  • puis prendre la 54 en direction de Stykkisholmur
  • traverser la péninsule par la 55, qui rejoint la 54 sur la côté sud de la péninsule
  • à partir de là continuer la 54 jusqu’à Borganes
  • Stykkishólmur (site) : Cette petite ville a pour activité principale la pêche, encore que la ville. Hvammsfjörður, à l’entrée duquel Stykkishólmur est située, est encombré de tout un labyrinthe d’îles et d’îlots. C’est ici qu’Erik le Rouge, banni d’Islande, avait caché ses bateaux pour préparer son expédition vers le Groenland. Cette myriade d’îles est aujourd’hui le domaine des pygargues à queue blanche, un géant parmi les aigles. Les phoques se prélassent au soleil sur les innombrables récifs. L’île de Purkey comporte des colonnes basaltiques inhabituelles. Helgafell, le « mont saint », domine la localité du haut de ses 73 m, et la vue, du sommet, mérite l’ascension. Quelques belles maisons en bois colorent le centre-ville. L’église est impressionnante, illuminée comme un ferry sur le point de partir. La vue sur la baie est d’ici superbe.
  • Grundarfjörður (site 1, site 2) :  petit village de pêche entouré par les impressionnantes Helgrindur, les « crêtes d’enfer » dont les sommets avoisinent les 900 m au-dessus du niveau de la mer. De l’autre côté de la baie du port se détache majestueusement le mont Kirkjufell, « l’église ». Au départ, les habitations étaient groupées à Grun-darkambin, près de la ferme de Grund et du quai Kvíabryggja, où l’accostage était le plus facile. Au début du XIXe siècle, un certain nombre de Français s’établirent à Grundarfjörður qui, à l’époque, était un comptoir commercial. Outre leur port de pêche, ils construisirent aussi une église et un hôpital. Quand ils quittèrent l’endroit en 1860, les Français prirent absolument tout avec eux, allant jusqu’à déterrer leurs morts dans le cimetière. Les Islandais disent que Grundarfjörður est le seul village à avoir été complètement déplacé, et ce, de fond en comble ! Aujourd’hui, Grundarfjörður est jumelé avec la ville bretonne de Paimpol.
  • Borgarnes : une des rares villes de la côte à ne pas dépendre de la pêche pour sa subsistance. L’agglomération, est entièrement tournée vers le commerce et l’industrie.
    • The settlement Centre (site) : Le bâtiment, l’un des plus anciens de la ville, se situe au bout de la péninsule du centre-ville, juste avant le pont. Une expo multimédia permet de découvrir qui étaient les premiers habitants de l’île. Une seconde est dédiée à la saga d’Egill.
  • Eldborgarhaun : Joli cratère (Eldborg) très symétrique de plis de 100 m de haut (1h30 aller-retour depuis la ferme-hôtel de Snorrastaðir).
 Hólmavík – Borganes

  • prendre la 61 en direction du sud. Après 30 km on retrouve la 60
  • la suivre jusqu’à après Búðardalur (sur 60 km)
  • tourner à droite sur la 54 en direction de Stykkisholmur (75 km)
  • à pratir de Stykkisholmur on peut
    • soit continuer la 54 jusqu’à Grundarfjörður, puis traverser la péninsule en continuant sur la 54 (110 km)
    • soit prendre la 55 qui traverse aussi la péninsule (34 km)
  • depuis la côte sud de la péninsule continuer la 54 jusqu’à Borganes (65 km)
  • Stykkishólmur (site) : Cette petite ville a pour activité principale la pêche, encore que la ville. Hvammsfjörður, à l’entrée duquel Stykkishólmur est située, est encombré de tout un labyrinthe d’îles et d’îlots. C’est ici qu’Erik le Rouge, banni d’Islande, avait caché ses bateaux pour préparer son expédition vers le Groenland. Cette myriade d’îles est aujourd’hui le domaine des pygargues à queue blanche, un géant parmi les aigles. Les phoques se prélassent au soleil sur les innombrables récifs. L’île de Purkey comporte des colonnes basaltiques inhabituelles. Helgafell, le « mont saint », domine la localité du haut de ses 73 m, et la vue, du sommet, mérite l’ascension. Quelques belles maisons en bois colorent le centre-ville. L’église est impressionnante, illuminée comme un ferry sur le point de partir. La vue sur la baie est d’ici superbe.
  • Grundarfjörður (site 1, site 2) :  petit village de pêche entouré par les impressionnantes Helgrindur, les « crêtes d’enfer » dont les sommets avoisinent les 900 m au-dessus du niveau de la mer. De l’autre côté de la baie du port se détache majestueusement le mont Kirkjufell, « l’église ». Au départ, les habitations étaient groupées à Grun-darkambin, près de la ferme de Grund et du quai Kvíabryggja, où l’accostage était le plus facile. Au début du XIXe siècle, un certain nombre de Français s’établirent à Grundarfjörður qui, à l’époque, était un comptoir commercial. Outre leur port de pêche, ils construisirent aussi une église et un hôpital. Quand ils quittèrent l’endroit en 1860, les Français prirent absolument tout avec eux, allant jusqu’à déterrer leurs morts dans le cimetière. Les Islandais disent que Grundarfjörður est le seul village à avoir été complètement déplacé, et ce, de fond en comble ! Aujourd’hui, Grundarfjörður est jumelé avec la ville bretonne de Paimpol.
  • Borgarnes : une des rares villes de la côte à ne pas dépendre de la pêche pour sa subsistance. L’agglomération, est entièrement tournée vers le commerce et l’industrie.
    • The settlement Centre (site) : Le bâtiment, l’un des plus anciens de la ville, se situe au bout de la péninsule du centre-ville, juste avant le pont. Une expo multimédia permet de découvrir qui étaient les premiers habitants de l’île. Une seconde est dédiée à la saga d’Egill.
  • Eldborgarhaun : Joli cratère (Eldborg) très symétrique de plis de 100 m de haut (1h30 aller-retour depuis la ferme-hôtel de Snorrastaðir).

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jour 7

Hveravellir – Reykjavik

1ère étape:

  • revenir sur la F35 et tourner à droite.
  • après 30 km on peut
    • soit bifurquer à gauche sur la F347 pour rejoindre Kerlingarfjöll (détour 1 h, sans compter la visite du site de Hveradalir
    • soit continuer sur la F35 pour rejoindre Gullfoss (90 km après Hveravellir)
  • après Gullfoss continuer sur la 35 en direction de Geysir (10 km)
  • à partir de Geysir plusieurs possibilités pour rejoindre Reykjavik
    • soit soit continuer la F35 jusqu’à Selfoss puis prendre la 1 pour revenir sur Reykjavik (en route on peut s’arrêter à Kerið : cratère inactif)
    • continuer sur la 35 sur 16 km puis tourner à gauche sur la 359 pour rejoindre la 30 et passer par Fluðir (arrêt au “Secret Lagoon”) (itinéraire). De Fluðir continuer sur la 30 puis la 1 pour rejoindre Reykjavik
    • soit refaire le détour par Laugarvatn et Þingvellir (par la 37, la 365 et la 36)  (itinéraire)
  • Kerlingarfjöll : Les « montagnes des sorcières » forment un massif rhyolitique où la géothermie et des micro-glaciers offrent un contraste saisissant. Accès : Massif et refuge accessibles par la piste F347, entre Hveravellir et Gullfoss. Plusieurs possibilités de randonnées à la demi-journée ou à la journée à travers le massif montagneux le long de sentiers au balisage parfois très discret. Bain d’eau chaude naturelle accessible depuis le stationnement au départ de la balade dans la vallée de Hveradalir, au bout de la piste qui continue passé le refuge : env. 5 km après le refuge, juste à l’ouest des montagnes Fannborg et Snækollur, tournez à droite à l’intersection et continuez sur env. 1 km. Si par mégarde vous tournez à gauche, pas de problème : la piste continue sur un peu moins d’1 km et offre des points de vue sublimes jusqu’au glacier Hofsjökull au nord-est.
  • Hvitarvatn: À l’est du glacier Langjökull, le « lac de la rivière blanche » est à la source de la rivière Hvítá sur laquelle se trouve la chute de Gullfoss à la sortie des hautes terres. Accès : Vous apercevez ce lac depuis la piste F35 qui traverse le pays de part en part entre les glaciers Langjökull et Hofsjökull. Vous pouvez vous en approcher en empruntant la piste qui conduit au refuge de Hvítárnes et qui bifurque en direction de l’ouest, légèrement au nord du pont qui enjambe la rivière Hvítá à l’extrémité sud du lac (à env. 2km). Cette piste débouche sur le refuge de Hvítárnes au bout de 8km env., mais vous pouvez prendre une piste secondaire
  • Gullfoss : La « chute d’or » est la plus célèbre d’Islande mais aussi l’une des plus belles. Sa cataracte tombe en deux temps dans un beau canyon. N’hésitez pas à explorer le site en allant voir la chute d’en haut mais aussi d’en bas. Attention cependant, le sentier qui descend vers la chute nécessite d’être prudent, surtout en hiver, les bords de la rivière n’étant pas ou que très peu protégés. Une exposition sur la géologie des lieux est accessible gratuitement sur le parking supérieur.
  • Geysir : Vous pouvez y observer le geyser nommé Strokkur, « la baratte », qui jaillit toutes les 5 à 8 minutes jusqu’à une hauteur de 20 mètres. De belles sources aux eaux turquoise peuvent être également observées. Elles doivent leur couleur à la silice qui y flotte en suspens. Plus l’eau est chaude et plus la silice s’y dissout, l’eau devenant donc de plus en plus translucide sa température augmentant. Dans tous les cas, ne sortez pas des sentiers, le sol est extrêmement instable et peut s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau chauffée à plus de 100°c !
  • Fluðir : (site) village sans vraiment d’importance. Sa seul attractivité  est le Gamla Laugin – “Secret Lagoon” : grand bassin en bord de rivière, ouvert à la baignade depuis 1891. Il se fait appeler le Secret Lagoon par opposition au très touristique Blue Lagoon. Moins spectaculaire, mais très islandais dans l’âme.
  • Kerið : Ce cratère, occupé par un lac, ne se serait pas formé suite à une éruption à part entière mais après l’effondrement d’un tunnel de lave qui, lui, se serait formé à l’occasion d’une éruption plus ancienne. Son âge est estimé à 3 000 ans, soit à peu près la moitié de celui de toutes les autres formations volcaniques aux alentours. Ses dimensions sont de 55m de profondeur, 170m de largeur et 270m de longueur. Accès : En marge de la route n°35 entre Selfoss et Geysir, à env. 6 km à l’est de l’intersection avec la route n°350 et 7 km à l’ouest de la station essence du hameau de Borg. Compter 350 ISK/pers. pour l’accès au cratère.

F550 et F35

Borganes – Reykjavik

  • depuis Borganes, rejoindre Þingvellir il y a plusieurs solutions
    • soit prendre la 1 jusqu’à Mosfellsbær (en passant par le tunnel sous le Hvalfjörður), puis prendre la 36
    • soit prendre la 1, puis en arrivant au bord du Hvalfjörður, obliquer sur la 47; de l’autre côté du fjord prendre la 48 jui rejoindr la 36
  • de Þingvellir jusqu’à Geysir prendre la 36 puis la 37
  • la 35 mène à Gullfoss
  • le retour sur Reykjavik peut se faire
    • soit par la 35 jusqu’à Selfoss puis prendre la 1 pour revenir sur Reykjavik (en route on peut s’arrêter à Kerið : cratère inactif)
    • soit sur la 35 sur 16 km puis tourner à gauche sur la 359 pour rejoindre la 30 et passer par Fluðir (arrêt au “Secret Lagoon”) (itinéraire). De Fluðir continuer sur la 30 puis la 1 pour rejoindre Reykjavik
  • Þingvellir : C’est l’un des sites les plus extraordinaires du pays, combinant beautés naturelles et intérêt historique – classé bien sûr par l’Unesco. Ici, un site grandiose met en scène un édifice aussi petit que symbolique. Des failles, toutes parallèles, suivent l’axe sud-ouest et nord-est, direction qui est celle du rift où l’écorce terrestre se partage, marquant la séparation des plaques tectoniques de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Þingvellir se trouve au nord de Þingvallavatn, le plus grand lac d’Islande, (83 km² et 114 m de profondeur), formé par un effondrement du sol provoqué par la dérive des continents. La nature environnante est exquise avec une végétation variée, bien que clairsemée, protégée au sein du premier parc national islandais (1928).

    • Randonnées : Les chemins longent les failles et les cascades et convergent également vers Skógarkot, au centre du parc avant de rejoindre le lac. Si le lac abrite de nombreux oiseaux d’eau, c’est dans les failles que l’on peut avoir la chance d’observer le lagopède alpin, oiseau farouche, absolument silencieux et camouflé par son plumage. Ne pas manquer Oxarárfoss, belle chute d’eau qui se jette de la haute muraille naturelle de l’Almannagjá, la « gorge des anciens ». La rivière Öxará se déverse dans le lac Þingvallavatn en passant par un bassin profond dans lequel, au Moyen Age, on noyait sorcières et femmes infidèles. D’autres torrents d’une eau claire et glacée coulent dans les fissures de la plaine, comme le ravin Flosagjá, à côté de l’église de Þingvellir.
    • L’Alþing, un Parlement des chefs de clans en plein air ouvert à tous les hommes libres, se tenait à Þingvellir dès 930. Il était conduit par un président élu pour trois ans et appelé lögsögumandr (l’homme qui dit la loi). C’est dans la faille Almannagjá, une des plus belles failles du rift médio-atlantique, que se tenaient les sessions d’été de l’Alfling. Devant les murailles basaltiques de la falaise de Lögberg ou la « falaise de la loi », les qualités acoustiques étaient si exceptionnelles que chaque mot était nettement distingué sur toute la plaine de Þingvellir. Ce Parlement fonctionna jusqu’au XVIIe siècle. En 1798, l’Alfling cessa de se réunir. Cependant, de grands événements de portée nationale y ont toujours lieu, tels que la déclaration de la république d’Islande en 1944. A ses côtés, vous remarquerez une charmante petite église et le minuscule cimetière national.
    • Almannagjá : Il s’agit de la plus importante et célèbre faille tectonique du parc qui rappelle que l’Islande se trouve à la jonction de la plaque eurasienne et américaine. Elle fait 7,7 km de long et est l’une des attractions majeures du parc. Nous vous conseillons de grimper au sommet de la faille de l’Almannagja, d’où vous pourrez admirer un panorama aux contrastes surprenants. De là, vous pourrez rejoindre la rivière Öxará et vous rendre jusqu’à la cascade Öxarárfoss.
    • Oxarárfoss : belle chute d’eau qui se jette de la haute muraille naturelle de l’Almannagjá, la « gorge des anciens ». La rivière Öxará se déverse dans le lac Þingvallavatn en passant par un bassin profond dans lequel, au Moyen Age, on noyait sorcières et femmes infidèles. D’autres torrents d’une eau claire et glacée coulent dans les fissures de la plaine, comme le ravin Flosagjá, à côté de l’église de Þingvellir, où en y jetant une pièce, vous pouvez faire un voeu.
    • Þingvallavatn: C’est le lac qui se situe au sud du site de Thingvellir. Il s’agit du plus grand lac naturel d’Islande (84 km² et 114 m de profondeur). Il est situé à une altitude de 100m mais le fond du lac, situé 114m plus bas, est en-dessous du niveau de la mer. La vallée que le lac a comblée est en fait un ancien fjord apparu à la fin de la dernière ère glaciaire il y a environ 10 000 ans de cela. Depuis, l’embouchure du fjord a été coupée en plusieurs endroits par des coulées de lave successive, permettant ainsi la formation du lac. Le lac est en partie alimenté par la petite rivière qui coule à Thingvellir mais la vaste majorité des eaux arrivent jusqu’au lac par le nord, via un réseau de failles souterraines, alimentées par l’infiltration naturelle et la fonte du glacier Langjökull situé plus au nord. Les eaux du lac sont donc très froides, même en été, la température ne dépassant jamais 2 à 4°c.
  • Gullfoss : La « chute d’or » est la plus célèbre d’Islande mais aussi l’une des plus belles. Sa cataracte tombe en deux temps dans un beau canyon. N’hésitez pas à explorer le site en allant voir la chute d’en haut mais aussi d’en bas. Attention cependant, le sentier qui descend vers la chute nécessite d’être prudent, surtout en hiver, les bords de la rivière n’étant pas ou que très peu protégés. Une exposition sur la géologie des lieux est accessible gratuitement sur le parking supérieur.
  • Geysir : Vous pouvez y observer le geyser nommé Strokkur, « la baratte », qui jaillit toutes les 5 à 8 minutes jusqu’à une hauteur de 20 mètres. De belles sources aux eaux turquoise peuvent être également observées. Elles doivent leur couleur à la silice qui y flotte en suspens. Plus l’eau est chaude et plus la silice s’y dissout, l’eau devenant donc de plus en plus translucide sa température augmentant. Dans tous les cas, ne sortez pas des sentiers, le sol est extrêmement instable et peut s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau chauffée à plus de 100°c !
  • Fluðir : (site) village sans vraiment d’importance. Sa seul attractivité  est le Gamla Laugin – “Secret Lagoon” : grand bassin en bord de rivière, ouvert à la baignade depuis 1891. Il se fait appeler le Secret Lagoon par opposition au très touristique Blue Lagoon. Moins spectaculaire, mais très islandais dans l’âme.

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jour 8

Reykjavik – Keflavik – Genève

possibilité de rejoindre l’aéroport de Keflavik en découvrant la péninsule de Reykjanes

 

  • prendre la 41 en direction de Keflavik
  • puis tourner sur la 42
  • la 427 nous ramène sur Grindavik
  • le tour de la péninsule se fait par la 425, puis la 44

  • Le pont entre deux continents : La péninsule de Reykjanes est située à la rencontre de deux plaques continentales et est parsemée de failles qui témoignent de l’écartement des plaques tectoniques. Le « pont entre deux continents », dont l’intérêt est somme toute plutôt limité, enjambe l’une de ces innombrables failles et est avant tout l’occasion d’un arrêt photo. Accès : Depuis la route n°425 à l’ouest de la péninsule de Reykjanes, entre Keflavík et Grindavík, à env. 7 km au sud du hameau Hafnir.
  • Falaises de Reykjanestá: Dans une atmosphère de bout du monde, déambulez le long de cette côte de roches volcaniques déchiquetées que survolent de nombreux oiseaux de mer en été (de mai à la mi-août principalement). Au large et par temps clair, vous apercevrez peut-être l’île d’Eldey qui abrite 70 000 fous de Bassan agglutinés sur 3 hectares, ce qui en fait la plus grande colonie au monde. Regardez bien, vous pourriez en voir passer quelques-uns ! Prenez garde sur le bord des falaises qui peut être glissant et dangereux, surtout quand le vent souffle. Accès : Depuis la route n°425 à l’extrémité sud-ouest de la péninsule de Reykjanes, entre Keflavík et Grindavík. Accès qui peut être difficile en hiver par une route de terre qui conduit jusqu’au phare et aux falaises.
  • Gunnuhver : Juste à l’est du phare de Reykjanestá, une petite piste part vers la droite dans le virage à 90° que fait la route. 500m plus loin se trouve la zone d’activité géothermique de Gunnuhver. Elle doit son nom au spectre de Guðrún qui hantait la lande et auquel un prêtre de la région tendit un piège. La malheureuse âme errante de Guðrún tomba dans une source d’eau chaude et y trouva sa perte. Quelques sentiers aménagés et passerelles permettent d’observer des fumerolles et des mares de boue alimentées par de l’eau de mer remontant vers la surface à plus de 100°c. Ne sortez pas des sentiers ! Le sol est très instable et pourrait s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau chauffée à plus de 100°c. Accès : Voir « Falaises de Reykjanestá ».
  • Blue Lagoon : Aménagé dans un champ de laves basaltiques sombre et austère, le Blue Lagoon (« Bláa Lonid » en islandais) consiste en un bassin de 5000 m2 contenant 6 millions de litres d‘eau de mer. Cette eau est puisée à 2000 m de profondeur où, au contact des roches brulantes de la terre, elle atteint des températures pouvant dépasser 200°C. À l‘occasion de son voyage vers la surface, l‘eau refroidit progressivement avant d‘atteindre dans la lagune des températures oscillant entre 36 et 40°C. Dans une harmonie de vapeurs d‘eau et de bleus opalescents, les voyageurs peuvent alors apprécier en toute quiétude ses vertus régénératrices et apaisantes. Accès : Sur la route n°246, accessible depuis la route n°43 entre Grindavík et la route n°41 qui relie Reykjavík à l‘aéroport international. Bien indiqué.
  • Selatangar : Anciennes baraques de pêcheurs, aujourd’hui abandonnées, mais dont les restes sont encore bien visibles le long d’une côte sauvage. Accès : Depuis la route n°427 entre Grindavík et Krýsuvík, à env. 12km à l’est de Grindavík et 2,5km à l’ouest de la piste n°428. Vous empruntez une piste partant en direction de la mer et indiquée par un panneau que vous découvrez au dernier moment. La piste est longue d’env. 1,5km et débouche sur un stationnement délimité par des troncs de bois d ́échouage. Cette piste est parfois difficile et le plus souvent impraticable au printemps et en hiver. Si vous êtes en véhicule 2 roues motrices, roulez lentement. Accès aux baraques de pêcheurs en suivant un sentier bien tracé pendant une dizaine de minutes sur env. 1km. Ce sentier part vers l’est depuis le stationnement (sur votre gauche quand vous regardez vers la mer). Si vous partez dans l’autre direction depuis le stationnement (sur votre droite quand vous regardez vers la mer) et traversez le champ de lave sur un peu plus de 100m, vous entrerez dans une belle faille volcanique offrant des paysages sauvages et surprenants.
  • Krýsuvík – Seltún : Zone d’activité géothermique où l’on peut observer des évents de vapeurs et des mares de boue bouillonnante. Ne sortez pas des sentiers ! Le sol est très instable et pourrait s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau chauffée à plus de 100°c. Accès : Située sur la route n°42 entre le lac de Kleifarvatn et l’embranchement avec la route n°427. Bien indiquée par un panneau « Seltún ». En hiver, l’accès à cette zone peut-être difficile voir impraticable s’il y a beaucoup de neige au sol ou quand la neige fond, surtout au nord de Krýsuvík, le long de la route n°42 en direction de Reykjavík.
  • Kleifarvatn : Ce lac de 8km2 et de près de 100m de profondeur serait relié à la mer par un réseau de failles souterraines et abriterait, selon la légende, un monstre marin cousin de Nessie (le fameux monstre du Loch Ness). Bien qu’on affirme qu’il soit de la taille d’une baleine, ce monstre mystérieux n’a, à ce jour, jamais été observé… Serez-vous les premiers ? Le niveau du lac a baissé de plusieurs mètres ces dernières années suite à un tremblement de terre en l’an 2000. Outre une baisse d’environ 20% du volume d’eau contenu dans le lac, cette baisse du niveau des eaux a mis à jour des zones d’activités géothermiques importantes qui étaient jusqu’alors immergées. Le niveau de l’eau remonte maintenant progressivement, faisant disparaître ces manifestations géothermiques aussi rapidement qu’elles étaient apparues ! Accès : Situé le long de la route n°42 environ 5km à nord de Krýsuvík en direction de Reykjavík. Plusieurs points de vue sur le lac sont accessibles le long de la route n°42. Des zones de géothermies impressionnantes sont observables sur les bords du lac côté ouest, accessibles par une piste secondaire mal indiquée.

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