péninsule de Snæfellsnes et îles Vestmann (octobre 2016)

Posté Par Philippe le 16.10.2016 | 0 commentaire


jour 1 : Genève – Keflavik – Akranes

 

jour 2 : Akranes – Grundarfjörður

 

jour 3 : Grundarfjörður – Stykkishólmur

 

jour 4 : Stykkishólmur – Mosfellsbær

 

jour 5 : Mosfellsbær – Vestmannaeyjar (îles Vestmann)

 

jour 6 : Vestmannaeyjar

 

jour 7 : Vestmannaeyjar – Reykjavik

 

jour 8 : Reykjavik – Keflavik – Genève

 

Quelques informations diverses

Offices du tourisme:

Autres sources d’informations sur l’Islande :

Cartes interactives

Achat de cartes

 

Cette année c’est en octobre que je suis allé en Islande. Ce n’est bien sûr par la meilleure saison pour s’y rendre (la longueur du jour est plus courte que chez nous et la météo risque d’être maussade), mais les couleurs automnales sont bien présentes et, si le ciel est bien dégagé, on peut avoir la chance de voir des aurores boréales.

Pour ce voyage j’ai choisi un Dacia Duster 4×4 diesel (je n’aurais pas à me soucier de l’état des routes (qui peut être consulté en “temps réel”  sur le site de l’Icelandic Road Administration). OK ce n’est pas très écolo le 4×4… mais en Islande, on n’a pas vraiment le choix ! Mis à part la route 1 qui fait le tour de l’île, rares sont les routes goudronnées. Du coup il faut souvent emprunter des chemins en graviers accidentés et traverser des gués. Cette fois j’ai choisi Blue Car Rental. Contrairement aux agences concurrentes, les assurances (quasi obligatoires si vous ne voulez pas avoir de gros ennuis) pour les dégâts liés aux graviers sont déjà toutes inclues dans le prix !

 

jour 1

Genève – Keflavik – Akranes

L’avion a atterri un peu en avance. Fort vent arrière ! Le temps est couvert, il fait 8 °C.

Il est 16h30 quand je sors de l’aéroport. Je vais directement prendre possession de ma voiture.

A 16h45 me voici sur la route en direction de Reykjavik. La lumière du jour décline déjà. Pour gagner du temps j’emprunte le tunnel du Hvalfjörður (il permet d’économiser facilement 45 minutes car il évite d’aller tourner au fond du fjörd). Quand j’arrive à Akranes à 18h15, il fait pratiquement nuit.

Une fois installé au guesthouse, j’essaie de trouver un restaurant. Pas évident. Le responsable du guesthouse m’en a conseillé 2: le Gamla et le Galito. Le premier est déjà complet. Pour me rendre au second je reprend la voiture. En passant j’en profite pour faire quelques achats : skyr et pic-nic pour le lendemain.

Akra Guesthouse (site, ou par booking.com)

Le tunnel du Hvalfjörður, en islandais Hvalfjarðargöng, est un tunnel routier sous-marin à péage situé sous le Hvalfjörður, en Islande, le long de la route 1. Il est long de 5 770 mètres et atteint la profondeur de 165 mètres au-dessous du niveau de la mer. Ouvert le 1er juillet 1998, il raccourcit de 62 kilomètres le trajet entre Reykjavik et les parties Nord et Ouest de l’île. Le dépassement du fjord prend maintenant sept minutes au lieu d’environ d’une heure auparavant.

Akranes (site) : Akranes est située sur une petite péninsule en face de Reykjavik. C’est le plus grand port de pêche d’Islande. Non loin, l’unique usine de ciment de l’île fournit également un nombre d’emplois non négligeable. La ville peut s’enorgueillir de posséder l’un des clubs de football (le IA Akranes) le plus titré (18 fois champions) du pays – le seul à pouvoir rivaliser avec ceux de la capitale. Les premiers colons à Akranes étaient des Irlandais arrivés en Islande avant les Vikings, vers 880. Se promener sur la plage de Langisandur et regarder le ballet des chalutiers est ce qu’Akranes a de mieux à offrir.

  • phare

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jour 2

Akranes – Grundarfjörður

Après le petit déjeuner je prépare tranquillement mes bagages car à 8h30 le jour se lève à peine. Ce matin le ciel est couvert, mais la météo n’annonce pas de précipitation. C’est déjà ça.

Je commence ma journée par une petite visite d’Akranes. Je vais voir le phare et fait un petit tour en ville. Puis je prends la direction de Borgarnes par la n°1. Un pont permet la traversée le fjord Borgarfjörður.

C’est à partir de là que je commence vraiment mon “périple” dans la péninsule de Snæfellsnes. Je quitte la route 1 pour la route 54 qui fait le tour de la péninsule. Depuis la route, on distingue nettement cette chaine de montagnes qui forme une avancée d’environ 100 km dans l’océan, avec à son extrémité le volcan Snæfell, recouvert par le glacier du même nom (Snæfellsjökull). C’est par ce volcan que les aventuriers du roman de Jules Vernes « Voyage au centre de la Terre » descendent dans les entrailles de la Terre.

La côte sud est marquée par une alternance de champs de lave et de plaines fertiles. La pointe de la péninsule est quand à elle un champ de lave presque continu.

Vu la météo et la durée du jour relativement courte je fait l’impasse sur le cratère d’Eldborg pour me rendre directement à Gerðuberg, un mur d’orgues basaltiques. C’est l’occasion de se dégourdir les jambes. Je grimpe jusqu’au pied de ce mur. Je retrouve ici la forme très particulière des orgues basaltiques, des prismes à base hexagonale.

Je reprends la voiture pour me rendre à Anarstapi et Hellnar. En chemin je fais un petit arrêt sur la plage d’Ytritunga et à Buðir (une église complétement noire). C’est à Anarstapi que je profite pour faire une balade un peu plus longue. Des sentiers permettent de longer la côte très découpée, avec falaises, îlots et arches. Il est possible de prolonger la balade jusqu’à Hellnar, mais comme je veux arriver à Grundarfjördur avec 16 h je reprends la voiture pour aller à Hellnar.

A nouveau en voiture, je continue sur la route 574 et j’arrive à l’extrême ouest de la péninsule. Le volcan présente de ce côté un versant entièrement constitué de profondes coulées de lave. De l’autre côté de la route, la côte rocheuse est maintenant noire. Avant d’arriver à Hellisandur je fais un petit crochet pour grimper sur le volcan Saxhóll. De là on a une belle vue sur la plaine environnante. On distingue d’autres petits volcans éteints et bien sûr le Snæfell et son glacier.

Après un petit détour pour traverser le port d’Olafsvik, la forme caractéristique de Kirkjufell se dessine à l’horizon. Il s’agit d’une montagne de 463 m, située sur une presqu’île dans la baie de Grundarfjörður, terme de ma première étape.

Le parking de la fameuse Kirjufellfoss est complétement plein. Pas vraiment étonnant: la photo de la chute avec dans le fond le mont Kirkjufell est un grand classique. Je décide de revenir un peu plus tard quand il y aura moins de monde. De toute façon j’ai envie de faire des photos avec des poses longues et si la lumière n’est pas au top c’est pas très important.

Vers 17h, je reviens à la chute. Il y a encore pas mal de monde, mais ça va.

A 18h je suis de retour à mon hôtel et je pique-nique dans ma chambre. Il commence à pleuvoir.

plus de photos ici.

Hôtel Framnes (site, ou par booking.com)

Akranes (site) : Akranes est située sur une petite péninsule en face de Reykjavik. C’est le plus grand port de pêche d’Islande. Non loin, l’unique usine de ciment de l’île fournit également un nombre d’emplois non négligeable. La ville peut s’enorgueillir de posséder l’un des clubs de football (le IA Akranes) le plus titré (18 fois champions) du pays – le seul à pouvoir rivaliser avec ceux de la capitale. Les premiers colons à Akranes étaient des Irlandais arrivés en Islande avant les Vikings, vers 880. Se promener sur la plage de Langisandur et regarder le ballet des chalutiers est ce qu’Akranes a de mieux à offrir.

  • phare

Borgarnes : une des rares villes de la côte à ne pas dépendre de la pêche pour sa subsistance. L’agglomération, est entièrement tournée vers le commerce et l’industrie.

Gerðuberg (site) : murs d’orgues basaltiques.

Buðir (église) : A Búðir, une petite église (et un cimetière où tout le monde « rêverait » d’être enterré) de planches noires se dresse dans les champs de lave. Ces champs de lave viennent du cratère Búðaklettur situé au centre de la péninsule. Le lieu est enchanteur. Les rochers noirs surgissent entre les dunes de sable blond. La tête lisse d’un phoque sort des eaux sombres. Et au loin, à l’est, apparaît la longue plage de Búdavík. Après Búðir, la côte sud forme une longue grève de sable roux où barbotent des canards sauvages. A cet endroit, la côte est étroite, coincée entre la mer et les montagnes enneigées d’où dévalent des torrents.

Arnarstapi (falaises basaltiques) (site) : Un peu à l’ouest d’Arnarstapi se trouve un petit lac. De nombreux elfes s’y rassemblent la nuit pour chanter et danser. Non loin, vous trouverez également un monument récemment érigé en hommage à Jules Verne.

Hellnar : Tout comme Arnarstapi, ce petit village est situé dans un étrange paysage de lave est réputé pour cacher des habitations d’elfes. Le tout dominé par une curieuse statue géante de pêcheur « cubique ». La coulée de lave qui ici a atteint la côte a été érodée et sculptée par la mer. La falaise, noire d’orgues de basalte, est couverte de mouettes tridactyles. A trois endroits, le ressac a creusé sous la roche, formant des arches parfaites comme les Gatklettur, à travers lesquels la mer souffle son écume.

  • possibilité de marcher le long de la côte entre Arnarstapi et Hellnar (2 h aller-et-retour).

Lóndrangar (falaises de laves) la mer a sculpté les falaises de lave en deux impressionnants piliers ruiniformes de 75 et 61 m de haut.

Baie de Dritvík et Djúpalónssandur : Un sentier vous mène à la baie de Dritvík, qui fut du XVIe au XIXe siècle la base de pêcheurs saisonnière la plus importante d’Islande. La balade (1 km aller) sur les falaises de lave est magnifique, avec la mer d’un côté et un très beau point de vue sur le glacier de l’autre.

Saxhóll (cratère) : joli cratère facile à grimper.

Grundarfjörður (site 1, site 2) : petit village de pêche entouré par les impressionnantes Helgrindur, les « crêtes d’enfer » dont les sommets avoisinent les 900 m au-dessus du niveau de la mer. De l’autre côté de la baie du port se détache majestueusement le mont Kirkjufell, « l’église ». Au départ, les habitations étaient groupées à Grun-darkambin, près de la ferme de Grund et du quai Kvíabryggja, où l’accostage était le plus facile. Au début du XIXe siècle, un certain nombre de Français s’établirent à Grundarfjörður qui, à l’époque, était un comptoir commercial. Outre leur port de pêche, ils construisirent aussi une église et un hôpital. Quand ils quittèrent l’endroit en 1860, les Français prirent absolument tout avec eux, allant jusqu’à déterrer leurs morts dans le cimetière. Les Islandais disent que Grundarfjörður est le seul village à avoir été complètement déplacé, et ce, de fond en comble ! Aujourd’hui, Grundarfjörður est jumelé avec la ville bretonne de Paimpol.

Borgarnes :

  • The settlement Centre (site) : Le bâtiment, l’un des plus anciens de la ville, se situe au bout de la péninsule du centre-ville, juste avant le pont. Une expo multimédia permet de découvrir qui étaient les premiers habitants de l’île. Une seconde est dédiée à la saga d’Egill.

Eldborgarhaun : Joli cratère (Eldborg) très symétrique de plis de 100 m de haut (1h30 aller-retour depuis la ferme-hôtel de Snorrastaðir).

Bjarnafoss : puissante chute dévalant en deux paliers par dessus des orgues basaltiques.

Öndverðarnes (2 phares) : détour par la 579 avant Hellisandur

Hellissandur (site) : près d’Hellissandur apparaît une immense antenne métallique, l’un des édifices les plus hauts du monde. Le vent fait fortement bouger son sommet. Pour la peindre, en rouge et blanc, on a fait appel à des Indiens des Etats-Unis, nettoyeurs des vitres des gratte-ciel et peu sujets au vertige. Mais, arrivés au milieu, ils ont refusé de continuer, en disant que c’était trop dangereux. C’est finalement une jeune fille de 18 ans, vivant à Hellissandur, qui a terminé l’ouvrage, gagnant ainsi suffisamment d’argent pour ne plus avoir besoin de travailler !

  • „musée maritime : Petit musée des marins, facilement reconnaissable à ses maisons aux toits couverts d’herbes, précédées par une belle statue d’un pêcheur. Le musée retrace la vie des pêcheurs de la région et leur rapport avec la mer. Du musée, un court chemin qui zigzague dans la coulée de lave mène à des vestiges d’anciennes habitations.

Rif

Ólafsvík (site 1) : La petite « ville sous le glacier » est historiquement très ancienne, puisque dès le XVIIe siècle elle fut un important centre d’échanges commerciaux avec l’Europe continentale et les îles Britanniques. L’église, à l’architecture moderne (1967), a été bâtie sur une petite butte où s’était installé Ólafr Belgur, le premier colon du district. Au musée maritime (Norðustangi) sur le port, on retrace l’histoire de la marine islandaise et on s’intéresse au monde de l’océan qui entoure l’Islande. Enfin, la très longue plage de sable gris qui précède le village (en venant de l’est) permet de se promener en prenant le vent et en embrassant le paysage alentour.

  • „Gamla Pakkhús museum (site) : Gamla Pakkhúsið, le « vieil entrepôt » situé à deux pas de l’église, est une maison toute noire de style danois très pittoresque. Elle a été reconvertie en Musée folklorique exposant les différents outils et instruments dont se servait la population au cours des siècles passés.

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jour 3

Grundarfjörður – Stykkishólmur

Quand je me réveille ce matin et que je regarde par la fenêtre je vois qu’il pleuvine. Pas très encourageant. Mais après un coup d’oeil à la météo du jour je vois que c’est sensé s’améliorer pendant la journée.

Aujourd’hui j’avais prévu de faire des petites balades dans la région, notamment

Mais la météo matinale me contraint a changé un peu mes plans.

Après le déjeuner je décide de retourner faire quelques photos de la chute, puis de faire le tour du Kirkjufell. Mais quand j’arrive sur place il pleuvine toujours et l’idée de marcher 3 heures sous une pluie fine ne m’enchante pas trop. Je fais mes photos en tentant tant bien que mal d’éviter d’avoir des gens dessus, puis je prend la route en direction de Stykkishólmur.

Plutôt que de suivre la 54, j’emprunte la 576 qui fait le tour de la petite péninsule formée par le Klakkur (notamment). La première partie de la boucle est goudronnée (jusqu’au nord). Puis la route devient de plus en plus une piste sur le retour vers la 54. Mais ça passe ! Pendant un moment je cherche des traces de montée vers le Klakkur, mais je ne vois rien. Ce sommet ne doit pas être très couru. Je décide donc de continuer mon chemin.

Après quelques kilomètres le paysage change. Je retrouve un champ de lave le Berserkjahraun. Le contraste des couleurs est très frappant: d’un côté le champ de lave recouvert de mousse très verte et dans le fond les montagnes plutôt brune-orange. Très photogénique ! Un chemin est même tracé dans le champ de lave: le Berserkjagata (chemin des Berserk). Comme le ciel est en train de bien se dégager, je laisse la voiture au bord de la route et marche un moment dans le champ de lave sur les traces des deux vikings amoureux (voir ci-dessous).

Plutôt que de revenir sur la 54, je continue en direction de Stykkishólmur par la petite route (577) qui longe un peu la côte. Quand j’arrive à nouveau sur la route principale, il est 14 heures et il fait beau. Plutôt que d’aller directement à l’hôtel, je décide de revenir un peu en arrière en retournant sur la côte sud en traversant la péninsule par la 56. A cet endroit une vingtaine de kilomètres séparent les deux côtes. Ce n’est pas uniquement pour profiter de la beauté des paysages que je fais ça mais aussi parce que sur ma carte j’ai repéré une piste tracée en  traitillés qui permet de revenir sur le nord.

La piste que je veux emprunter n’est pas très bien indiquée. Il n’y a en fait même aucun panneau indicateur la signalant. Mais on n la voit bien depuis le bord de la route principale. Je décide de m’engager un bout pour tester et si c’est pas terrible je reviens en arrière. La piste à l’air tout à fait correcte. Ma seule inquiétude est de tomber en panne parce qu’à ce moment il n’est vraiment pas certain que je croise quelqu’un.

La côte nord est en vue. Ouf tout c’est bien passé. La piste était superbe et finalement très praticable.

Avant d’arriver à Stykkishólmur je fais un tout petit crochet par le mont Helgafell. La vue depuis le sommet est magnifique.

A Stykkishólmur, une fois installé, je fais un petit tour à pied pour aller voir l’église (très moderne dans sa conception), le port et les rues autour de celui-ci.

Ce soir, comme il fait clair j’espère bien avoir l’occasion de voir une aurore boréale.

Vers 21h je ressors. Le ciel est toujours dégagé. Je monte sur une petite colline près du port et je m’installe avec mon appareil de photo posé sur pied. Dans le ciel on aperçoit déjà une traînée laiteuse. Celle-ci devient assez rapidement plus intense. Elle change d’aspect régulièrement. J’ai vraiment de la chance, je viens de voir ma première aurore boréale.

Vers 22h elle a disparu. Je rentre à l’hôtel.

plus de photos ici.

Hótel Fransiskus Stykkishólmi (site, ou par booking.com)

1ère partie du trajet: 2ème partie du trajet (piste non recensée dans GoogleMap) 3ème partie du trajet :

Petites balades dans la région de Grundarfjörður et Stykkishólmur:

  • Kirkjufell : tour en 2-3 h. Le symbole de Grundarfjörður, s’élevant à 463 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est considéré par beaucoup comme la plus belle montagne d’Islande. On peut faire le tour de la base de la montagne, un chemin qui offre une vue imprenable et la vie des oiseaux variés. Cette randonnée est idéale pour les familles, et prend environ trois heures à un rythme tranquille.
  • Eyrarfjall Mountain (carte) : Dans la zone Framsveit près du terrain de golf. Une promenade facile. Le sommet culmine à 352 mètres. On peut y accéder en suivant un chemin moutonnier. La vue depuis le sommet est magnifique et, par temps clair, on peut même apercevoir le glacier Snæfellsjökull.
  • Eyrarhyrna (+278 m) (carte) : juste à côté du Eyrarfjall
  • Klakkur (site, carte) : durée 3 h.
  • Berserkjagata (site, carte) : durée 1h30. “Along the coast to the south and west of Helgafell we find “Berserkjagata”, or “road of the berserks”, a path through the lava fields reputed to have been cleared by two berserkers attempting (ultimately in vain) to claim the hand of the daughter of a local farmer. In a Chapter 25 of Eyrbyggjasaga we are told of two Swedish berserker brothers and of how they come into the service and home of Styr Thorgrimsson. The berserkers have the habit of becoming unruly, as one might expect, but they are useful in a conflict, and it is not until Chapter 28 when Halli, one of the pair of berserker brothers, begins to seek the favors of Styr’s daughter Asdis that Styr decides to rid himself of these unwanted retainers. Having sought the counsel of Snorri Goði at Helgafell, Styr set the brothers the task of clearing a road through a nearby lava field; while they completed the task he built them a sauna. When the berserkers entered the sauna Styr incinerated them by blocking the entrance with a stone and then building up the fire.“Berserkir,” or “bear-shirted ones,” were votaries of Odin associated with battle-frenzy, and–more obliquely–with references to lycanthropy. Another order of ferocious beast-warriors similar to that of the berserkir was that of the ulfheðnar, or “wolf-skinned ones.””
  • Drápuhlíðarfjall (site, carte) : durée 4 h.

Stykkishólmur (site) : Cette petite ville a pour activité principale la pêche, encore que la ville. Hvammsfjörður, à l’entrée duquel Stykkishólmur est située, est encombré de tout un labyrinthe d’îles et d’îlots. C’est ici qu’Erik le Rouge, banni d’Islande, avait caché ses bateaux pour préparer son expédition vers le Groenland. Cette myriade d’îles est aujourd’hui le domaine des pygargues à queue blanche, un géant parmi les aigles. Les phoques se prélassent au soleil sur les innombrables récifs. L’île de Purkey comporte des colonnes basaltiques inhabituelles. Helgafell, le « mont saint », domine la localité du haut de ses 73 m, et la vue, du sommet, mérite l’ascension. Quelques belles maisons en bois colorent le centre-ville. L’église est impressionnante, illuminée comme un ferry sur le point de partir. La vue sur la baie est d’ici superbe.

  • Le Mont Helgafell (carte) : grosse colline aux colonnes basaltiques avec une belle vue sur la région.

Bjarnarhöfn (site) : petit musée du hákarl, requin (du Groenland) fermenté …

Stykkishólmur (site)

  • Volcano museum (site) : Un musée tout récent, ouvert en 2012, qui retrace l’histoire, la vie et la géologie des volcans pour découvrir et comprendre mieux ce phénomène naturel si spécial et en apparence si capricieux. L’Islande, terre de glace et de feu, se devait d’avoir un musée de la sorte géré par le volcanologue Haraldur Sigurðsson (Aðalgata 8).
  • Musée Norska hùsið (site) : cette « maison norvégienne », qui a été construite en 1832 et qui est de ce fait la plus vieille bâtisse du village, sert de musée régional pour la péninsule de Snæfellsnes. Expositions historiques et artistiques très intéressantes. Également une boutique d’artisanat (Hafnargata 5, +354 433 81 14).
  • Vatnasafn (site) : installation artistique créée par l’artiste Roni Horn. Elle a laissé fondre la glace de 24 glaciers islandais millénaires dans des colonnes de verre (Bókhlöðustígur 17, +354 857 12 21)

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jour 4

Stykkishólmur – Mosfellsbær

Ce matin le ciel est couvert. Des pluies sont annoncées en matinée et une amélioration s’annonce dans l’après-midi, avant une très grosse perturbation pour mercredi. J’ai d’ailleurs reçu un mail du guesthouse dans lequel je dois dormir mercredi et jeudi soir, dans les îles Vestmann. On me rend attentif aux conditions météo catastrophiques de mercredi et au fait que le ferry risque bien de ne pas partir de l’endroit prévu au moment prévu. Je dois me renseigner auprès de la compagnie maritime qui propose la traversée. Oups ça risque bien d’être une journée galère …

Mais bon ça c’est pour demain. Et aujourd’hui mon programme est passablement chargé.

Je me mets en route vers 9h. Il fait encore assez sombre. Il a arrêté de pleuvoir.

Ma première étape consiste à prendre la 54 en direction de l’Est jusqu’à l’intersection de la 60 (75 km). La grande partie de ce tronçon de route n’est pas goudronné. Les islandais parle de “gravel road”. Hormis quelques nids de poule elles sont toutefois très correctes. Il n’est pas nécessaire d’avoir un 4×4 pour les emprunter.

Jusqu’à ce que la 54 rejoigne la route 60 qui vient du Nord, je longe l’Hvammsfjörður. En face on aperçoit distinctement la côte nord du fjörd. Cette côte est bien tentante, mais cette partie sera pour une prochaine fois …

Avant de reprendre la direction du sud par la 60, je fais un petit détour par Eiriksstaðir (détour de 18 km par la 586) : reconstruction à l’identique de la « maison longue » d’Erik le Rouge. Malheusement la visite n’est pas possible à cette période de l’année.

Après cette “visite” éclair, je reviens en arrière et cette fois je suis la 60 en direction du sud. La météo qui s’était un peu améliorée en début de matinée s’est de nouveau gâtée. Il pleut, pas fort, mais il pleut quand même.

Après une demi-heure de route, je retrouve la n°1. Encore quelques kilomètres et me voici arrivé à mon second point de visite: Grábók, un volcan éteint. Un chemin bien aménagé permet de monter au sommet et de faire le tour du cratère. D’en haut, malgré le brouillard, la vue est sympa.

Un peu plus loin, je fais vite un détour pour aller admirer une belle chute sur la  rivière Norðurá: Glannifoss. L’avantage d’une météo pas terrible et d’un endroit pas trop couru c’est qu’il n’y a absolument personne. Je peux ainsi prendre mes photos avec des poses longues sans que quelqu’un ne vienne faire bouger le belvédère aménagé pour bien voir la chute.

Puis je continue mon retour vers le sud. Rapidement cependant je tourne à gauche pour repartir vers l’est en direction des chutes de Hraunfossar et Barnafoss : sur la rive sud de la Hvítá. L’eau jaillit du niveau de la falaise puis descend les gorges sous forme de rapides. Très spectaculaire. Mais beaucoup de monde.

Vu que la météo s’améliore vraiment je me demande, puisque je suis ici, si plutôt que de revenir en arrière sur une trentaine de kilomètres puis reprendre la n°1 en direction de Reykjavik, je ne pourrais pas emprunter la fameuse piste F550 (Kaldidalur).  Ça pourrait être une alternative agréable aux routes côtières pour aller vers le sud avec à la fois une courte incursion dans un désert d’altitude et un passage près des glaciers. Je décide de tenter l’aventure après avoir consulté le site www.road.is qui donne l’état des pistes et des routes de l’île.

La piste est bonne jusqu’à l’intersection pour le glacier Langjökull. A partir de là c’est plus scabreux. La piste est pas mal défoncée. J’hésite un moment, puis je décide de revenir en arrière et de rejoindre ma destination finale de la journée par l’itinéraire prévu initialement. C’est vrai que c’était tentant de reprendre une piste F, mais j’ai eu un peu peur de m’y engager seul sur une bonne cinquantaine de kilomètres pendant environ 2 heures.

En arrivant au bord du fjörd Halvfjörður je ne prends pas le tunnel et fait le détour par le fond du fjörd. Malheureusement pour moi il est trop tard pour aller voir ma 4ème chute d’eau de la journée: Glymur. Celle-ci n’est quand même pas la première venue. C’est à l’heure actuelle la plus haute chute d’Islande avec ces 190 m (ou 198 m suivant les sources trouvées).

Le ciel commence à bien se couvrir, il recommence même à pleuvoir. Les prévisions météo étaient assez justes pour la journée. Ça m’inquiète pour demain car ce qui est annoncé à vraiment l’air terrible. Il y a des alertes météo sur les différents sites … Pour le moment je garde mon programme inchangé, mais peut-être que demain je devrais tout changer. Je verrais bien.

plus de photos ici.

Fitjar Guesthouse (site ou par booking.com)

1ère partie du trajet: 2ème partie du trajet:

Eiriksstaðir (site 1, site 2) : En 1997, les archéologues, en fouillant le site d’Eiríksstaðir, ont trouvé des vestiges des fondations d’une « maison longue » de 50 m² et dont l’existence remonte aux années 890-980, vérification faite par radiocarbone. Une reconstruction à l’identique de la « maison longue » d’Erik le Rouge a été réalisée pour la célébration du millénaire de la découverte de l’Amérique du Nord. Eiríksstaðir, the living past, animé par un personnel habillé en Vikings entend montrer la vie que menaient les premiers maîtres de l’île. Eiriksstaðir est la région de l’ouest de l’Islande où serait arrivé Eric le rouge l’un des premiers colons. Les ruines de ces premiers baraquements ont été mises aux jours et restaurée pour permettre de s’imprégner de la vie des hommes du nord de cette époque (ouvert du 1er juin au 31 août).

Grábók : Non loin du hameau s’élève le Grábók. Ce curieux volcan est un cône basaltique, surmonté d’un cratère. Son ascension est aisée ; de son sommet, peu élevé, vous dominez toute la région, les lacs environnants et, ô surprise, une forêt ! Vous pouvez apercevoir, à l’est, la calotte glaciaire du Langjökull, tandis qu’à l’ouest débutent les formations rocheuses du Snæfellsnes

Glanni waterfall (site) : Au sud de Bifröst se trouve une belle chute d’eau, bien que peu haute, située au milieu d’un paysage de formations de lave qui mérite un arrêt.

Hraunfossar (site) : Il s’agit d’une cascade qui court sur environ 1 km où l’eau s’écoule sur un champ de lave pour ensuite se déverser sur la rivière Hvítá. D’où son nom Hraun (lave). Le contraste de la lave noire avec l’eau presque translucide de l’eau est superbe.

„„Barnafoss (site) : Non loin de Hraunfossar se trouve une autre chute d’eau plus puissante qui peut se comparer à une série de rapides. Son nom veut dire « la chute des enfants », en mémoire de deux enfants qui s’aventurèrent sur une arche naturelle et se noyèrent alors que leurs parents étaient à la messe de Noël. La mère décida de détruire cette arche pour que cet accident ne se renouvelle plus.

Húsafell (site) : Húsafell se trouve au nord de la piste F 35 qui traverse Kaldidalur, la « vallée froide ». C’est une dépression désertique qui s’étend entre les glaciers Okjökull et Þórisjökull, au sud-ouest de la calotte glaciaire du Langjökull. La Kaldidalur était l’une des principales pistes de montagne empruntées à l’époque des sagas, et que les colons utilisaient pour se rendre au Parlement de Þingvellir. Húsafell était jadis le diocèse du révérend Snorri Björnsson (1710-1803) qui figure dans de nombreux contes et légendes en raison de sa grande force physique et de ses dons d’exorciste. La légende raconte qu’il a aidé 81 fantômes à trouver la paix éternelle. Il est aussi censé avoir soulevé une grosse pierre de 180 kg, appelée « Kvíahella », que l’on peut toujours voir sur place. L’artiste contemporain Páll Guðmundsson, qui travaille la pierre naturelle locale, fait des expositions en plein air comme le Mémorial aux fantômes. A partir de Húsafell, il existe de nombreuses possibilités de randonnée.

Reykholt (site) : Derrière ce nom fort commun dans la toponymie islandaise, vous découvrirez une vallée glaciaire de l’arrière-pays du Borgarfjörður (vers Húsafell et Kaldidalur) et l’ancienne ferme du célèbre Snorri Sturluson, homme politique et scalde du XIIIe siècle, auteur de l’Edda de Heimskringla et de certaines des sagas islandaises. Aujourd’hui, Reykholt n’est guère plus qu’un petit village dans un beau paysage géothermal. Snorralaug (le bain de Snorri) est une petite piscine primitive datant de l’époque où le grand scalde vivait à Reykholt. Le bain est alimenté par un petit aqueduc qui amène l’eau de la Skrifla, une source chaude voisine. Devant l’école, une statue de Sturluson par le grand sculpteur norvégien, Gustav Vigeland. En 1947, la statue fut offerte aux Islandais par le peuple norvégien, en reconnaissance d’avoir compté l’homme qui écrivit Heimskringla, la grande saga des premiers rois de Norvège. Vous remarquerez aussi la curieuse église, très bien dessinée avec ses lignes toutes droites.

Deildartunguhver (site) : La Deildartunguhver (source d’eau chaude de Deildartunga), dans les environs de Borgarnes, alimente le chauffage des maisons de la région d’Akranes et du Borgafjördur, ainsi que les serres à tomates des alentours. La canalisation reliant la source Deildartunguhver et les stations de pompage aux villes mesure de bout à bout 74 km de long. On la voit à plusieurs endroits de la route.

Glymur (site) : Glymur est considérée avec ses 196 mètres de hauteur comme la plus haute cascade du pays. C’était vrai jusqu’en 2007 puisqu’il a été découvert une nouvelle cascade dans le parc national du Vatnajökull nommée Morsárfoss et haute de 227 mètres. Paradoxalement, cette cascade n’est pas la plus célèbre des cascade islandaises et souvent oubliée des touristes car beaucoup moins facile d’accès que les autres du sud. Située dans le fond du fjord des baleines, le Hvalfjörður, Glymur est une des cascades la plus proche de Reykjavik, la capitale. Glymur est cachée dans un canyon et une heure de marche est nécessaire pour arriver jusqu’à la chute. A seulement 1 heure de la capitale et environ 65km, la randonnée jusqu’à Glymur est une excellente idée pour les visiteurs qui cherche une ballade à faire à proximité de Reykjavik. Les visiteurs laissent généralement leur véhicule à Botnsa, plusieurs randos partent du parking comme par exemple la « Leggjabrjótur ». Deux chemins principaux mènent à la chute, un par l’Ouest l’autre par l’Est. La rando jusqu’à Glymur est très agréable, le chemin monte sur une colline, longe une falaise puis passe à travers une grotte. Ce n’est qu’une fois avoir parcouru ces 3 km qu’apparaît l’impressionnante cascade, haute de près de 200 mètres et le panorama qui l’entoure est presque aussi impressionnant que la cascade elle même. Selon le chemin que vous emprunterez il vous faudra peut être même vous mouiller les pieds en traversant un ruisseau (vous pouvez également traverser en passant par une arche naturelle).

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jour 5

Mosfellsbær – Vestmannaeyjar

La journée galère !

Ce matin quand je me réveille j’entends le vent qui souffle très fort. Quand je regarde les prévisions météo je constate que la tempête annoncée se confirme. Que faire ? renoncer à ma visite aux îles Vestmann ou y aller quand même. J’espère presque que le ferry ne partira pas et ainsi mon dilemme sera réglé.

Sur le site de la compagnie de ferry, qui renvoie à une page Facebook, on peut lire que, pour des raisons de très mauvais temps, et ceci pour les 5 prochains jours, les bateaux ne feront pas la traversée Landeyjahöfn-Vestmannaeyjabær, mais Þorlákshöfn-Vestmannaeyjabær. Ce qui signifie une traversée d’environ 3 heures plutôt que de 30 minutes.

J’ai aussi reçu un mail ce matin m’annonçant que mon départ prévu à 12h30 et finalement avancé à 11h45. Bon quand il faut y aller …

Je me mets en route. Il ne pleut pas encore, mais ça va venir. Le vent est vraiment très fort. Des pointes à plus de 100 km/h sont annoncées pour la journée. J’avais prévu quelques visites avant d’aller prendre le ferry à Landeyjahöfn. Je laisse tout tomber et vais directement à Þorlákshöfn pour aller prendre le ferry à 11h45. A partir de Reykjavik la pluie et le brouillard viennent se rajouter au vent. Je n’ai jamais conduit dans de telles conditions. Les bourrasques de vent font bouger la voiture dans tous les sens. Par endroits la route est presque inondée et des gerbes d’eau viennent recouvrir la voiture quand on passe dans les flaques.

Tant bien que mal j’arrive au port et là rien ! Aucune activité, pas de ferry ! Je regarde à nouveau mes mails et je vois qu’entre temps j’en ai reçu un qui m’annonce que mon ferry partira à 19h15 ! Que faire d’ici là ? J’y vais ou j’y vais pas ? Je téléphone au guesthouse qui doit m’accueillir ce soir pour savoir ce que je dois faire. Ils sont au courant de la situation et ils m’attendent malgré l’heure tardive de mon arrivée.

Voici une carte des vents prévus à 19h. Ce n’est pas très encourageant (les vents sont donnés en m/s).

meteo-19-10-19h

Pour passer le temps je décide donc de revenir à Reykjavik par la route côtière. Là-bas au moins je pourrais trouver des endroits abrités et peut-être quelque chose à faire.

Je fais un peu le tour des magasins de souvenir pour savoir ce que je vais ramener. Je mange quelque chose et je reprends la route pour Þorlákshöfn. A 17h je suis de nouveau sur place. Bien trop tôt. Mais je n’avais vraiment pas envie d’en plus de rouler dans le vent, le brouillard et la pluie d’avoir encore à le faire de nuit.

Je vais à l’office du tourisme pour me renseigner sur l’état de la situation. La personne responsable me rassure. Le ferry part bien à 19h15. Elle téléphone même pour moi pour savoir si je suis bien enregistré pour ce trajet. Tout est OK. Elle me conseille tout de même de prendre une couchette pour avoir moins à souffrir des mauvaises conditions. Je suis son conseil et envoie un mail  pour faire cette réservation supplémentaire et en même temps pour valider mon billet de retour vendredi matin.

En attendant d’aller prendre le ferry, je reste tranquillement au chaud à l’office du tourisme.

A 18h45 je me présente pour prendre le ferry et fais la queue pour pouvoir embarquer.

A 23 heures j’arrive enfin dans le port de l’île Vestmann. La traversée à été longue, mouvementée, agitée …  Le bateau tanguait, roulait … Par chance j’ai pu faire la traversée allongé. Sans ça je ne pense pas que j’aurais résisté longtemps au mal de mer.

Le temps de me rendre au guesthouse, de manger quelque chose et il est presque minuit. Longue journée …

B&B Guesthouse Hrafnabjörg (booking.com)

trajet du matin: trajet du retour sur Reykjavik retour à Þorlákshöfn

ferry Landeyjahöfn – Iles Vestmann (site de réservation)

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jour 6

Vestmannaeyjar

Ouf ce matin il ne pleut plus. Mais par contre le vent est toujours fort. Je vais consacrer ma journée à visiter l’île principale de l’archipel, l’île d’Heimaey.

Je commence par aller du côté du terrain de golf pour voir l’océan bien agité. Quand je vois comment il est actuellement je me dis que hier soir j’ai vraiment eu de la chance de ne pas être malade.

Puis je vais tout au sud. Près du phare de Stórhöfði. Le vent y est très fort (il paraît même que c’est l’endroit le plus venteux d’Islande et que 4 jours calmes par année sont un maximum !), mais la vue sur les îlots plus au sud est superbe. Surtout avec le soleil qui perce la brume. Tout au loin on distingue vaguement l’île de Surtsey. Cette île créée par des éruptions qui ont eu lieu de 1963 à 1967 fut protégée dès sa naissance. Ainsi, libre de toute interférence humaine, elle fournit au monde un laboratoire naturel.

Je retourne ensuite vers la ville pour monter au sommet du volcan Eldfell qui a causé bien des misères aux habitants de l’île. Depuis le sommet on voit bien la coulée de lave qui s’est dirigée vers la ville et le port. Par endroit le sol est encore chaud plus de 40 ans après.

Mon après-midi est consacrée a une petite balade sur les deux “montagnes” au nord de l’île: Heimarklettur (283 m) et Dalfjall . Pour accéder au sommet de la première, une série d’échelles et d’escaliers permettent de franchir la première falaise, puis le sentier suit la pente herbeuse. J’ai commencé l’ascension mais rapidement, le vent et l’herbe mouillée me décourage. Je préfère redescendre et faire une autre balade en direction du Dalfjall.

La montée se fait régulièrement depuis le port, puis après un premier sommet on voit toute l’arête jusqu’au sommet du Dalfjall. C’est cette dernière que je vais suivre un moment puis je vais redescendre pour aller chercher la voiture. Il commence à faire quelques gouttes et il est déjà 16 h.

Cet après-midi m’a enfin permis de me dégourdir les jambes avec cette petite balade de presque 2 heures.

Cela valait quand même la peine de venir sur cette île, malgré les conditions météorologiques pas vraiment favorables. Cela m’a aussi permis de voir et de comprendre en partie ce que vivent les gens d’ici.

plus de photos ici.

B&B Guesthouse Hrafnabjörg (booking.com)

L’archipel des Vestmannaeyjar (carte) – qui compte 15 îles et une trentaine d’îlots – est situé à seulement 11 km de la côte sud. La plus grande de ces îles, Heimaey, est la seule à être habitée. S’y rendre permet d’apprécier, sur un espace réduit, un vrai petit concentré volcans, mer, falaises, oiseaux. Ce n’est pas une île déserte : une grande partie de son espace est occupée par Heimaey, une ville importante à l’échelle islandaise (4 100 habitants), et un port de pêche de première importance. L’histoire des îles Vestmannaeyjar est tourmentée et dramatique. Le nom, littéralement les « îles des gens de l’Ouest », tire son origine du début de la colonisation au IXe siècle. L’île principale fut habitée au départ par des esclaves irlandais appartenant à Hjörleifur. Après avoir assassiné leur maître, les esclaves s’enfuirent dans ces îles accidentées au sud de Vík, pensant trouver un refuge sûr. Peu de temps après, Arnarson les retrouve et les tue tous afin de ramener les femmes et les enfants que les esclaves avaient pris en otage. Les Irlandais étaient à l’époque appelés « hommes de l’Ouest » par les Vikings, d’où le nom Vestmannaeyjar, « îles des hommes de l’Ouest ». Un autre événement sinistre eut lieu le 16 juillet 1627, une attaque appelée le « raid des Turcs ». Des pirates en provenance d’Alger et Salé (Maroc) débarquèrent à l’actuelle pointe des Pirates, puis assaillirent la population de cette petite île. Heimaey fut mise à sac. Les pirates capturèrent 242 habitants et tuèrent les autres. Par la suite, un fort, le Skansinn fut érigé pour protéger le village d’autres raids du même genre. Afin de payer le rachat des captifs en Algérie, une collecte d’argent fut entreprise au Danemark, l’Islande faisant partie du royaume. En 1637, quelques rescapés purent retourner en Islande, après dix années d’esclavage. Le personnage le plus célèbre de ces captifs était une femme, Guðriður Símonardóttir, connue sous le nom de « Gudda des Turcs », qui, après son retour en Islande, se marie avec Jónas Hallgrímsson, ecclésiastique et grand poète, auteur de l’hymne national islandais.ob_98a7e9_carte-heimaey

En janvier 1973, une importante éruption se produisit sur la petite île et y détruisit un tiers des maisons, englouties sous une coulée de lave. Une fissure s’ouvrit sur le vieux volcan Helgafell (mont saint) et un second volcan baptisé Kirkjufell, le « mont de l’église » ou encore Eldfell (mont de feu), naquit à côté du premier. Cette catastrophe naturelle fut l’occasion d’une formidable démonstration de solidarité nationale pour évacuer les habitants et leurs biens. Par chance, presque tous les bateaux d’Heimæy purent servir à l’évacuation. Afin d’éviter que la coulée de lave ne bloque l’accès à l’île en bouchant l’entrée de son port naturel, on stoppe son avancée en l’arrosant de milliers de tonnes d’eau de mer… avec succès, puisque aujourd’hui le port est mieux protégé que jamais, avec ses digues « naturelles ». Un an après l’éruption, qui prit fin en juin 1973, presque tous les habitants étaient de retour sur leur île… désormais plus grande. Surtsey est l’île la plus méridionale de l’archipel et la deuxième par sa superficie. Elle est née en 1963 d’une éruption sous-marine lors de laquelle le contact de l’eau et du feu avait donné lieu à une colonne de fumée de 8000 m de haut. L’île est une réserve naturelle et son accès est strictement limité aux scientifiques. Ils y étudient le développement de la flore et de la faune sur une des terres les plus jeunes de la planète.La petite ville est bien agréable, autour de son port presque fermé. On se promène dans les rues tranquilles, on regarde l’activité des pêcheurs. En plus des musées, vous pourrez aussi vous rendre aux ruines de Skansinn, à l’est du port. C’est un fort anglais du XVe siècle à côté duquel la lave a stoppé sa progression. A voir aussi (au bout de la rue Skólavegur) Stafkirkjan, la réplique d’une belle église norvégienne médiévale, en bois, construite en 2000.

Après une longue période de sommeil d’environ 5000 ans, le volcan Helgafell se réveilla et l’éruption débuta le 23 janvier 1973 à 2h00 du matin. Une fissure de 1600 m de long s’ouvrit du nord au sud avec environ 50 à 60 cratères actifs. Aux quatrième et cinquième jours de l’éruption, les cratères se refermèrent, excepté un seul où un nouveau volcan Eldfell, commença à prendre forme. D’ailleurs, Eldfell (Montagne de Feu) est aujourd’hui une montagne de 200 m de haut. Un gros travail a été effectué pour faire pousser de l’herbe sur les collines d’Eldfell, et des clôtures ont été installées pour maintenir la cendre et favoriser la croissance. Cette zone fut considérée comme l’une des meilleures terres agricoles de l’île. Le sommet d’Eldfell est encore chaud aujourd’hui. En 2004, les insulaires commencèrent à creuser les maisons qui avaient été ensevelies sous les cendres lors de l’éruption de 73, y compris Kirkjubær, la ferme la plus orientale de l’île. La fissure fut stoppée à seulement 200 m de la ferme. Plus de 400 maisons disparurent lors de l’éruption et de nouvelles maisons ont été construites sur la côte ouest de l’île. Avant l’éruption, le port n’était pas protégé par les vents d’est et l’entrée s’étendait sur une largeur de 800 m. Aujourd’hui, il s’ouvre sur 160 m de large et est considéré comme l’un des ports les plus sûrs d’Islande. Durant l’éruption, l’eau de mer fut utilisée pour refroidir la lave qui coulait afin de sauver le port.

  • musée Eldheimar (site) : En 1973, une éruption du volcan Eldfell a détruit une grande partie de la ville d’Heimaey et rendu inhabitable l’île pour une durée de cinq mois, tout en l’agrandissant de 2 km². Environ 400 habitations ont été recouvertes par les cendres et la lave.
  • Aquarium et musée d’histoire naturelle (site) : Aquarium d’eau de mer, animaux et oiseaux naturalisés. Fossiles de la péninsule Tjörnes dans le nord de l’Islande. Et avec un peu de chance, vous aurez la possibilité de caresser un vrai macareux, adorable !
  • musée folklorique (site) : Expositions sur les différents aspects de l’île : son histoire spécialement durant la Seconde Guerre mondiale et l’éruption de 1973.
  • Surtsey Visitor Center (site): pour tout savoir sur l’apparition de ce volcan sous-marin, en 1963, et qui ne s’acheva que 4 ans plus tard. Impressionnante vidéo de l’émergence de l’île.
  • L’île est petite et il est très agréable de la sillonner sans but précis, sans obstacle, pour admirer la côte et les volcans. Un chemin fait le tour de l’île, de la ville jusqu’à la petite péninsule du sud : Storhöfði. Le relief de 122 m à cet endroit offre de jolis points de vue. Aujourd’hui encore, la ville se chauffe grâce à la lave de 1973. Les volcans, cônes rouges et nus, sont très proches de la ville. On peut monter au sommet de l’Helgafell (226 m) par le versant ouest et admirer les volcans alentour. Et des chemins permettent de sillonner la partie de l’île agrandie en 1973. Balade dans les récents champs de lave où l’on voit encore quelques maisons ensevelies. Vue jusqu’au continent et le glacier Vatnajökull.

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Surtsey, située à environ 32 km au sud de la côte islandaise, est une nouvelle île volcanique créée par des éruptions qui ont eu lieu de 1963 à 1967. Protégée dès sa naissance, elle fournit au monde un laboratoire naturel tout à fait remarquable. Libre de toute interférence humaine, Surtsey est une source unique et continue d’informations sur la colonisation d’une nouvelle terre par la vie végétale et animale. Depuis qu’ils ont commencé à observer l’île, en 1964, les scientifiques ont vu l’arrivée de graines transportées par les courants marins, l’apparition de moisissures, de bactéries et de champignons. A suivi, en 1965, une première plante vasculaire, bientôt rejointe par d’autres. Dix espèces se sont établies pendant la première décennie. En 2004, on en dénombrait 60, avec 75 bryophytes, 71 lichens et 24 champignons. On a répertorié à ce jour 89 espèces d’oiseaux à Surtsey, dont 57 se reproduisent aussi ailleurs en Islande. Les 141 ha de l’île servent également d’habitat à 335 espèces d’invertébrés.

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jour 7

Vestmannaeyjar – Reykjavik

Ce matin réveil un peu avant 7 h. A 8 heures je reprends le ferry pour retourner sur “mainland” comme disent les gens d’ici. Il s’est remis à pleuvoir et il souffle toujours. Mais rien à voir avec mercredi. Voici d’ailleurs les prévisions de vents pour ce matin à 9 heures.

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La traversée se passe relativement bien. J’ai réussi à me trouver un canapé libre sur lequel je me suis étendu. Je crois même que j’ai dormi un moment.

En débarquant à Þorlákshöfn je décide d’aller voir les deux trois choses que j’avais prévues mercredi.  Je longe la côte en direction de l’est, puis je prend la direction du nord pour aller rejoindre la route n°1 au niveau d’Urriðafoss. Belle chute d’eau sur le lit de la rivière Thjórsá, la plus longue et l’une des plus puissantes d’Islande.

Comme il ne fait pas vraiment beau, je décide de ne pas prolonger vers l’est, mais de revenir en direction de Reykjavik en faisant un détour par Kerið, un cratère occupé par un lac.

Si le temps avait été meilleur j’aurais fait un détour par Þingvellir, site que j’avais visité l’année passée. Mais les conditions ne sont vraiment pas top. Je préfère revenir directement à Reykjavik et faire mes derniers achats.

plus de photos ici.

Grettir Guesthouse (site, booking.com)

Þorlákshöfn (site) : Ce petit port (1 500 ha) à l’embouchure de la rivière Öfulsá, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Selfoss était jusqu’au début 2010 le lieu de départ des ferries vers les îles Vestmann (Vestmannaeyjar). Sans cette activité la ville, éloignée de la route n° 1, risque de devenir un peu léthargique et moins digne d’intérêt pour les touristes.

Eyrarbakki (site) : Village ne manquant pas de charme, ce qui est assez rare en Islande pour être souligné. On y trouve de belles maisons datant du XVIII et XIXe, notamment la maison Húsid située derrière l’église. Elle date de 1765, ce qui en fait l’une des plus anciennes demeure du pays, et abrite le Musée des Traditions Populaires. Ne manquez pas non plus de rentrer dans la très belle église du village qui fut bâtie en 1890. Le restaurant Rauda Húsid (« la maison rouge ») situé en face de l’église est une excellente adresse, spécialisé dans la langoustine. À env. 3km à l’ouest du village, il est possible de déambuler sur une belle plage de sable noir au niveau de l’estuaire de la rivière Ölfusá. On peut occasionnellement y observer quelques phoques chassant le poisson dans les eaux tumultueuses du chenal qui ouvre sur la mer, ainsi qu’une colonie de sternes arctiques au comportement qui peut être agressif si vous vous approchez trop de leur nid ! Pas de crainte cependant : cet oiseau ne pèse pas plus de 120gr et ne risque pas de vous faire mal. Par contre, quand ils sont en nombre, on ne peut pas s’empêcher de penser au film Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock… Un ornithologue averti en vaut deux !

Stokkseyri (site)

Selfoss : Cette ville de près de 7 000 habitants doit son nom aux rapides de la rivière Ölfusá au bord de laquelle elle est située. Au départ, Selfoss n’était qu’un lieu-dit composé d’une seule ferme isolée. Le premier pont construit sur l’impétueuse Ölfusá, en 1891, ouvrit la région au commerce et au monde extérieur. Devenue centre administratif de l’Islande du Sud, la petite ville s’est développée principalement grâce à l’agriculture et aux grasses terres environnantes. Selfoss est la seule grande ville d’Islande qui ne soit pas un port.

Kerið :Ce cratère, occupé par un lac, ne se serait pas formé suite à une éruption à part entière mais après l’effondrement d’un tunnel de lave qui, lui, se serait formé à l’occasion d’une éruption plus ancienne. Son âge est estimé à 3 000 ans, soit à peu près la moitié de celui de toutes les autres formations volcaniques aux alentours. Ses dimensions sont de 55m de profondeur, 170m de largeur et 270m de longueur.

Accès : En marge de la route n°35 entre Selfoss et Geysir, à env. 6km à l’est de l’intersection avec la route n°350 et 7km à l’ouest de la station essence du hameau de Borg. Compter 350 ISK/pers. pour l’accès au cratère. Gratuit pour les jeunes de moins de 13 ans.

Reykjavik (site) : Reykjavik est une ville qu’il est facile de parcourir à pied, de par sa petite taille. Le centre ne prend qu’une vingtaine de minutes à traverser. Profitez-en pour vous promener prés du lac de Tjörnin, découvrir les petites rues de Grjotagata et Brattagata, au dessus de l’Office de Tourisme, ou bien encore le parc de Klambratún. En descendant de l’église d’Hallgrímskirkja vers le lac, par l’une des nombreuses parallèles à Njarðagata, vous arriverez sur le parc de Tjörnin. La rue Tjarnargata qui retourne vers le centre par la rive gauche est réellement charmante.

  • National Museum of Iceland (site) : Retrace toute l’histoire de l’Islande dans un cadre ultra moderne avec des expositions interactives. Cafétéria très attractive. Adresse : Sudurgata 41 – Tel : (+354) 530-2200 Ouvert tous les jours de 10h à 17h du 1er mai au 15 septembre, du mardi au dimanche de 11h à 17h en hiver et durant les vacances scolaires. Entrée : 1.500 ISK / Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Le musée de la photographie (site) : Musée situé au 6ème étage de la maison « Grófarhús » qui abrite aussi la bibliothèque municipale. Vous trouvez aussi, au rez-de chaussée, un stand proposant toutes sortes de brochures et documentation sur Reykjavík. Adresse : Tryggvagata 15 – Tel : (+ 354) 563-1790 Ouvert de 12h à 19h du lundi au jeudi, vendredi de 12h à 18h et de 13h à 17h les weekends. Entrée libre.
  • Saga Museum (site) :Un petit air de musée Grévin dans ce musée qui retrace par des mises en scène de personnages de cire quelques grands faits historiques islandais. Attention : Ce musée n’est pas recommandé pour les enfants, les scènes dépeintes, souvent violentes, pouvant les effrayer ! Adresse : Grandagardi 2 – Tel : (+ 354) 511-1517 Ouvert de 10h à 18h du 01/04 au 30/09 et de 12h à 17h du 01/10 au 31/03 Entrée : 2.000 ISK / Enfants 800 ISK
  • Árbaejarsafn – Árbær folk Museum (site) : Ecomusée retraçant la vie quotidienne islandaise à travers les siècles. Dans un vaste espace gazonné de plusieurs hectares dominant la capitale visite d’anciennes maisons en tourbe caractéristiques de l’habitat rural ainsi que de résidences de Reykjavik de 1820. Adresse : Kystuhylur 4 – Tel : (+354) 411-6300 Du 01/06 au 31/08 ouvert de 10h à 17h tous les jours. En hiver, visite guidée tous les jours à 13h. Entrée : 1.300 ISK / Gratuit pour les moins de 18 ans
  • „Cathédrale d’Hallgrim (site) : Point de repère idéal, la cathédrale de Reykjavík a été construite au sommet d’une colline qui lui sert de piédestal. Elle a pris le nom de Hallgrím Pétursson, le plus grand écrivain islandais du XVIIe siècle, célèbre pour ses Psaumes de la Passion. L’édifice, achevé en 1974, s’inspire de la belle géométrie des orgues basaltiques naturels, fréquents sur les terres volcaniques d’Islande. L’intérieur est on ne peut plus sobre et dénudé. Seules les orgues ne sont pas blancs. Il est possible de monter tout en haut du clocher.
  • Vieille ville : anciennes de la capitale, se trouvent de chaque côté du lac Tjörnin. A partir de 1883, la chasse à la baleine apporta un nouveau style d’habitation : les premières maisons au toit en tôle ondulée furent importées de Norvège. Aujourd’hui, ces petites maisons de bois peint et au toit de tôle ondulée, entourées d’un jardinet, sont généralement divisées en appartements. Plus près du port se trouve la place centrale Ingolfstorg avec Fálkahúsio (la « fauconnerie »). Cette grande bâtisse de 1888 est une reconstruction de la fauconnerie d’origine qui servait à garder les précieux rapaces, très recherchés, des rois étrangers aux siècles passés.
  • Vieux port et baleiniers : En 1986, un groupe international contre la chasse à la baleine, le Sea Shepherd, coula deux des quatre baleiniers dans le port de Reykjavík. Cette opération contre la chasse à la baleine était dirigée par Paul Watson, un ancien de Greenpeace, qui avait déjà mené des actions contre des baleiniers aux îles Féroé. Aujourd’hui, les quatre baleiniers qui restent prêts à appareiller sont reconnaissables à leurs grandes cheminées frappées d’un « H » pour hvalur (baleine) et sortent au gré des décisions internationales ou nationales concernant la chasse aux baleines… Ils côtoient les bateaux qui transportent les touristes pour observer les baleines. Cohabitation incongrue ? Ou traduction de l’attitude islandaise face à cette question ?
  • Harpa (site) : Harpa est une salle de concert et un centre des congrès. Le concert inaugural a eu lieu le . C’est le cabinet d’architecture danois Henning Larsen qui a dessiné le bâtiment, en coopération avec l’artiste danois Olafur Eliasson et Einar Þorsteinn Ásgeirsson. Le bâtiment est constitué d’un cadre en acier revêtu de panneaux de verre de formes irrégulières et de différentes couleurs. En 2013, le bâtiment remporte le Prix Mies van der Rohe décerné par l’Union européenne et la Fondation Mies van der Rohe.
  • Viðey: Cette île, située dans la baie de Reykjavík, est à la fois une réserve ornithologique et un site important de l’histoire locale. Une bonne idée d’excursion estivale donc, d’autant plus que l’île est plate et se parcourt en toute liberté, à pied ou à vélo (à louer sur place). L’île a très tôt été occupée puisqu’elle était incluse au domaine du premier habitant d’Islande, Ingólfur Arnarson. Par la suite, ce petit bout de terre a accueilli un monastère d’Augustins (de 1226 à 1538). C’est ici que le dernier évêque catholique fit construire un fort (Virkið) pour la défendre contre les luthériens danois. Une fois le fort tombé, l’île est revenue à la couronne danoise. L’ancienne résidence des gouverneurs danois, la plus vieille construction de pierre du pays (1755) abrite aujourd’hui un bistrot nommé Viðeyjarstofa. Vous verrez également une église en bois dont la première version date de 1774 et qui attire encore des fidèles le dimanche.

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jour 8

Reykjavik – Keflavik – Genève

Dernier jour en Islande. Pour une fois l’avion ne décolle pas aux aurores ! Je peux encore profiter de cette journée.

Je commence par un petit tour à pieds dans la ville. Je passe inévitablement devant Harpa, salle de concert et centre des congrès de Reykjavik.

Puis je reprends la voiture pour aller en direction de l’aéroport. Plutôt que de rester sur la route principale je fais un petit détour par la côte. Un peu avant d’arriver à Keflavik je m’arrête encore dans un supermarché pour m’acheter mon pic-nic de midi et du soir. J’en profite aussi pour acheter du pain islandais:

  • le Rúgbrauð :  un pain de seigle légèrement sucré qui présente la particularité d’être cuit à la vapeur. Traditionnellement, la pâte était placée dans un moule fermé et le moule placé dans une source d’eau chaude pendant 12 heures.
  • le flatkökur :  espèce de galette de seigle cuite sous la cendre.

Cette année je n’achète pas de poisson séché (harðfiskur), vu le peu d’enthousiasme que cela rencontre à la maison.

Mes achats terminés et vu qu’il me reste encore du temps avant d’aller rendre la voiture, je pousse jusqu’à Garðskagi, la pointe la plus reculée de la péninsule de Reykjanes. D’ici, normalement, on peut apercevoir la capitale située de l’autre côté de la baie, voire par beau temps, le mont Snaefell situé beaucoup plus loin. Mais aujourd’hui ce n’est pas possible.

Voilà il est maintenant temps de reprendre le chemin de l’aéroport. A 14 heures j’ai rendu ma voiture et sous une dernière pluie fine je marche en direction du terminal des départs.

L’enregistrement des bagages se passe bien. Les formalités douanières, qui les autres années avaient pris un temps monstrueux se passent hyper rapidement. Mais cette fis c’est l’avion qui est annoncé avec du retard.

Finalement, au lieu de décoller à 16h50 (heure locale) nous décollons avec presque 3 heures de retard (un problème technique au départ de Genève a necessité un changement d’avion). L’arrivée à Genève est donc prévue aux alentours de 00h40, ce qui signifie que, puisqu’à cette heure l’aéroport de Genève est en fermeture pour la nuit, notre avion est détourné sur Lyon. Là, des cars nous attendent pour nous ramener sur Genève-aéroport ou Genève-gare. Finalement à 4h15 je monte dans le train pour Lausanne.

A 5h30 c’est le retour à la maison …

Une toute belle semaine quand même, malgré cette dernière galère et la tempête de mercredi. Des paysages toujours aussi étonnants et fascinants. Une seule envie : revenir !

plus de photos ici.

Vogar: Longer la côte alentour pour admirer la jolie petite église de Kálfatjörn, construite en 1891 et considérée comme la plus grande église rurale du pays. A voir aussi les falaises de Vogastapi ou les restes d’un ancien enclos de pierres, à Staðarborg, préservé depuis 1951 et large de 8 m.

  • église de Kálfatjörn : Construite en 1891, elle est considérée comme la plus grande église rurale du pays. A environ 3 km de là se trouve Staðarborg, un ancien enclos de pierres, préservé depuis 1951 et large de 8 m.
  • falaise Vogastapi : Au nord de Vogar. Les falaises de Vogastapi offrent un beau point de vue mais, attention, le lieu est supposé être hanté !

Keflavík : Keflavik fait partie de l’agglomération de Reykjanesbær qui est l’agglomération principale de la péninsule. La plupart des services et industries se concentrent ici. Au nord, autour du port, le petit centre-ville est animé par des boutiques et coloré par de jolies petites maisons en bois ou en tôle. Au sud, de vastes banlieues entourent des grandes surfaces et d’innombrables drive-in, rappelant la présence de nombreux soldats américains jusqu’en 2006. L’ensemble de tristes bâtiments formant l’ancienne base est aujourd’hui devenu une zone résidentielle.

  • Power Plant Earth (site) : Situé à l’écart de la route qui longe la pointe sud-ouest, cet étrange bâtiment évoque un vaisseau fumant posé au milieu de la lave. Il s’agit d’une centrale électrique mise en fonction en 2006 et que l’on peut désormais visiter. L’exposition vous propose de découvrir les différentes ressources énergétiques sur la Terre et dans l’Univers, du big-bang à la géothermie, et leurs utilisations par l’homme. Vous verrez ainsi une turbine impressionnante qui peut, à elle seule, approvisionner la capitale. L’ensemble est remarquablement bien présenté, vivant, coloré et passionnant !
  • Stekkjarkot : Innri-Njarðvík. Un bel exemple d’habitation ancienne, maison typique des pêcheurs du XIXe siècle avec toit en tourbe qui abrite une expo folklorique ouverte en été seulement. Juste à côté se trouve une église en pierre grise qui provienne de la roche extraite de la côte.
  • Vikingworld (site) : Ce musée, consacré aux Vikings, a ouvert en 2009 dans un édifice moderne au sud de l’agglomération. Il célèbre le millénaire viking à travers une riche exposition. Et rappellera l’aventure de l’Íslendingur, une réplique du drakkar du IXe siècle qui effectua le voyage Islande- Groenland-Amérique du Nord. Réalisée en l’an 2000, elle a pris la mer pour commémorer les 1 000 ans de l’expédition de Leifur Eriksson. L’embarcation est présentée juste à côté.

Garður : Cette calme petite communauté occupe la pointe nord-ouest de la péninsule, une position stratégique qui explique la présence de deux phares exposés aux vents.

  • Garðskagi : La pointe la plus reculée de la péninsule où se trouvent 2 phares. Le plus ancien fut construit en 1897 resta en fonction jusqu’en 1944, date à laquelle il fut remplacé par le phare voisin, plus moderne. Garðskagi est apprécié par les ornithologues qui regardent passer les oiseaux migrateurs. Le vieux phare est d’ailleurs devenu un poste d’observation prisé. D’ici, vous apercevrez la capitale située de l’autre côté de la baie, voire par beau temps, le mont Snaefell situé beaucoup plus loin.

Kópavogur : La cité satellite de Kópavogur, au sud du centre-ville se repère facilement grâce à sa curieuse église « coquillage » qui se dresse en haut d’une colline, et embellit le blason de la ville. Kópavogur n’était jadis que collines et pierres. Le premier recensement date de 1703, où Pall Vidalin et Arni Magnusson comptabilisèrent six fermes dans Kópavogur, 29 habitants, plus 8 enfants, 3 laboureurs et 5 individus ne pouvant s’entendre entre eux. Kópavogur fut l’un des principaux lieux où siégea le Parlement, ce dernier résolvant les conflits et donnant des jugements.Certaines sentences ont ainsi abouti sur des peines de mort d’hommes et de noyade de femmes. Ce n’est que vers les années 1940 que la population s’agrandit considérablement. Les années 1950 furent synonymes d’un grand changement, et, de 1970 à 1990, l’ascension du nombre d’habitants s’amplifia par l’intermédiaire de larges chantiers de construction mis en place. Aujourd’hui, la ville compte plusieurs milliers d’habitants et propose un grand nombre d’infrastructures.

  • Hamraborg : Cette belle église perchée, au dos voûté, rivalise avec l’Hallgrimskirkja de Reykjavík. Elle a été construite entre 1958 et 1962. A l’intérieur, on est surpris par de superbes vitraux colorés qui ornent les étroites ouvertures courbées. Ils ont été dessinés par Gerdur Helgadóttir (1928-1975) une architecte locale qui a longtemps travaillé en France. Vous remarquerez aussi l’autel très particulier et le discret clocher à l’extérieur.
  • Musée d’histoire naturelle (site) : Ce muséum d’Histoire naturelle dispose de deux belles collections, dont une zoologique avec de beaux coquillages et animaux vivants en Islande, mamifères mais surtout oiseaux et poissons. L’autre, géologique, se focalise sur les différents types de roches présents sur l’île. Ce musée possède le statut de plus important centre de recherches en la matière de toute l’Islande.

Álftanes : Entre Kópavogur et Hafnafjörður s’étend une longue péninsule en grande partie constituée de prés, marais et lacs. Méconnue des touristes, elle peut pourtant faire l’objet d’une agréable balade. Alftanes se situe à la pointe de l’une des péninsules sur lesquelles s’étend l’agglomération. C’est une petite cité modèle, entourée de toutes parts de lacs, plages et baies. Avant d’entrer dans cette petite zone urbanisée, vous remarquerez au bout d’un chemin un ensemble de bâtiments d’un blanc étincelant.

Bessastaðir : Cet ensemble de bâtiments d’un blanc étincelant est Bessastaðir, la résidence présidentielle, qui se compose d’une grosse ferme blanche, d’un manoir et d’une église, d’où l’on jouit d’une vue extraordinaire sur la capitale. Le roi de Norvège a occupé ce lieu dès 1241, puis en 1941, après l’indépendance, l’Etat islandais en a pris possession pour y loger ses présidents. On peut approcher le site mais ne visiter que l’église. Aux abords de la résidence s’étendent une belle zone naturelle et le vaste étang de Bessastaðatjörn, très prisé des oiseaux migrateurs.

Hafnarfjörður : Hafnarfjörður, avec sa population de 25 000 habitants, est la troisième ville d’Islande. Bâtie dans un champ de lave à 10 km au sud de Reykjavik, elle peut constituer une courte mais agréable excursion depuis le centre de la capitale. Car si la ville grandit à vue d’oeil, elle conserve encore un charme villageois. Hafnarfjörður, le « port du fjord » doit son nom à son excellent port, fréquenté depuis des siècles. L’endroit fut déjà cité dans le Landnámabók (Livre de la colonisation) et intégré au commerce maritime dès le XIIIe siècle. Au XIVe siècle, les Anglais étaient déjà bien implantés, suivis de près par les Hollandais et les Allemands. A la suite de conflits sporadiques, les Allemands réussirent finalement à jeter les Anglais dehors et la ligue de la Hanse y établit ses propres comptoirs. Les commerçants hanséatiques restèrent les seuls maîtres jusqu’en 1602, quand le Danemark imposa le monopole sur le commerce avec les Islandais. La pêche a depuis toujours été l’activité principale de la ville, et aujourd’hui encore le port abrite de nombreux bateaux. Cette activité a même influencé les noms de famille des habitants. Une des particularités de la région de Hafnarfjörður réside dans le fait que les enfants portent souvent le nom de leur mère, car le père partait en mer pour de longues périodes, sans retour garanti… Les maisons les plus anciennes sont regroupées au bord du fjord, à l’ouest de Fiskaklettur et au sud d’Óseyri. Aujourd’hui, si le front de mer s’hérisse d’immeubles d’habitation, des maisons typiquement islandaises, habillées de tôle ondulée, continuent à border les petites rues sinueuses de la ville où la lave s’infiltre aux endroits les plus inattendus. Dans la rue Merkurgata, par exemple, la chaussée est fortement rétrécie à cause de la présence d’un rocher de lave habité par le « peuple souterrain ».

  • Musée du cinéma islandais (site) : Ce musée récent, datant de 1998, gère également l’ancien cinéma Bæjarbíó où sont parfois programmés des films de production islandaise.
  • Musée Hafnarfjörður (site) : L’héritage historique local est réparti sur trois maisons différentes. A Smíðjan, vous pouvez voir la collection d’anciennes poupées d’Islande et une intéressante exposition d’anciennes photos. Sivertsenhúsið (Vesturgata 6) est la plus vieille maison de Hafnarfjörður (1803). Elle a appartenu à Bjarni Sívertsen, surnommé le « chevalier » ou le « père de Hafnarfjörður ». Restaurée, elle présente un bon exemple de l’habitation bourgeoise du XIXe siècle. Enfin à Siggubær (Kirkjuvegur 10) se trouve la maison typique d’une famille de pêcheurs islandais au XXe siècle. A côté, vous pourrez parcourir le jardin de bonsaïs le plus septentrional du monde.

Keflavík :

  • Power Plant Earth (site) : Situé à l’écart de la route qui longe la pointe sud-ouest, cet étrange bâtiment évoque un vaisseau fumant posé au milieu de la lave. Il s’agit d’une centrale électrique mise en fonction en 2006 et que l’on peut désormais visiter. L’exposition vous propose de découvrir les différentes ressources énergétiques sur la Terre et dans l’Univers, du big-bang à la géothermie, et leurs utilisations par l’homme. Vous verrez ainsi une turbine impressionnante qui peut, à elle seule, approvisionner la capitale. L’ensemble est remarquablement bien présenté, vivant, coloré et passionnant !
  • Stekkjarkot : Innri-Njarðvík. Un bel exemple d’habitation ancienne, maison typique des pêcheurs du XIXe siècle avec toit en tourbe qui abrite une expo folklorique ouverte en été seulement. Juste à côté se trouve une église en pierre grise qui provienne de la roche extraite de la côte.
  • Vikingworld (site) : Ce musée, consacré aux Vikings, a ouvert en 2009 dans un édifice moderne au sud de l’agglomération. Il célèbre le millénaire viking à travers une riche exposition. Et rappellera l’aventure de l’Íslendingur, une réplique du drakkar du IXe siècle qui effectua le voyage Islande- Groenland-Amérique du Nord. Réalisée en l’an 2000, elle a pris la mer pour commémorer les 1 000 ans de l’expédition de Leifur Eriksson. L’embarcation est présentée juste à côté.

Sandgerði : Cette petite bourgade née avec l’activité de la pêche est située sur la côte ouest de la péninsule. L’intérêt du lieu est la beauté de cette bande côtière qui accueille plus de 150 espèces d’oiseaux. Ainsi que l’activité du port aux dimensions assez impressionnantes pour une si petite localité. Dans une longue et basse bâtisse, une exposition permet d’en apprendre beaucoup plus sur la faune locale. A 7 km dans la même direction, vous verrez les ruines du village de pêcheur de Bárstendar, détruit par une tempête à la fin du XVIIIe sièclar exemple, la chaussée est fortement rétrécie à cause de la présence d’un rocher de lave habité par le « peuple souterrain ».

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