Nous venons de passer 4 jours à Bilbao. Cela nous a fait du bien, en ce mois d’octobre froid et humide, de retrouver de la chaleur et un beau soleil.
1er jour:
En cette fin de matinée du 10 octobre nous nous envolons pour Bilbao. Cela fait déjà quelques années que j’avais envie d’aller à Bilbao pour voir le fameux musée Guggenheim. La chaleur est encore bien présente dans le pays basque. Cela fait du bien de pouvoir enlever les vestes et de pouvoir remettre un short.
Nous prenons le bus qui nous amène de l’aéroport au centre ville. L’entrée dans la ville se fait par le pont de la Salve (qui enjambe la Ria). Un des premiers édifices que l’on voit alors est le fameux Musée Guggenheim. Le bâtiment est d’une architecture incroyable. Conçu par le Canadien Frank Gehry, le bâtiment ressemble à un bateau planant au dessus de la mer. Son apparence chaotique suscitée par le contraste entre des volumes aux formes régulières recouverts de pierre, des formes courbes revêtues de titane et de grands murs de verre lui donne un charme tout particulier et vaut à lui seul le détour par Bilbao.
Le bus nous dépose pas très loin de l’hôtel.
Nous ressortons rapidement pour profiter de la belle lumière et de la douce chaleur. Nos pas nous amènent dans la vieille ville (Casco Viejo). Elle s’offre à nous à travers ses rues piétonnes, les célèbres « sept rues », à l’origine de la cité de Bilbao. Très vivante, elle fourmille de recoin sympas.
Nous rentrons à l’hôtel en longeant la Ria. Nous pouvons ainsi découvrir le Zubizuri (le pont blanc en basque), passerelle suspendue au-dessus du fleuve et les deux tours jumelles de l’architecte japonais Arata Isozaki. Un peu plus loin nous passons devant l’incontournable musée Guggenheim (qui sera le fil conducteur de notre séjour ici).
2ème jour:
Ce matin je sors faire un tour tout seul. Je décide d’aller voir le musée sous la lumière du matin. Presque irréel de le voir sans la foule. Les plaques de titanes reflètent la lumière du soleil. Ce matin il a une teinte orangée.
Après un bon petit déjeuner nous sortons pour continuer notre découverte de la ville. A pied nous rejoignons le départ du funiculaire Artxanda qui nous conduit sur une colline dominant Bilbao. De là, on domine toute la ville. Très agréable de voir tout ça depuis en haut.
Nous reprenons le chemin de la vieille ville, cette fois dans le but d’aller visiter la Basilique de la Vierge de Begoña, patronne de Biscaye. La basilique domine la ville de Bilbao depuis le haut de sa colline. C’est dimanche, mais tout de même nous sommes étonnés de voir autant de gens sur le chemin menant à la basilique. Pas étonnant: le 11 octobre, le jour de la Vierge, on célèbre une romeria en honneur à la “amatxu de Begoña” (maman de Begoña). Pour l’occasion, on organise des concerts, des marches dans les rues, des activités pour les enfants, des représentations de danse et des démonstrations de sport rural. Mais ça on ne l’a appris que plus tard.
Après un repas en ville nous prenons le métro pour rejoindre l’entrée du port de Bilbao, nous avons envie d’aller voir le pont transbordeur (qui est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce pont enjambe le fleuve et permet de faire passer les véhicules et les personnes d’une rive à l’autre dans une nacelle (ou transbordeur) suspendue à un chariot roulant sous le tablier.
En fin d’après-midi on ressort pour une petite promenade au bord du fleuve.
3ème jour:
Ce lundi matin est consacré à la visite du Guggenheim. La visite vaut vraiment la peine. L’architecture complètement extravagante de l’extérieure de se retrouve aussi à l’intérieur. 
En ce mois d’octobre le musée consacre une exposition à Jean-Michel Basquiat. L’exposition du Guggenheim de Bilbao explore l’univers urbain de Jean Michel Basquiat, sa vision de l’histoire du mouvement pour les droits civils américains, celle des hommes noirs et de la négritude, sa lutte contre le racisme, ses héros, musiciens ou boxeurs ou encore sa grande amitié et sa collaboration avec Andy Warhol.
Dans la collection permanente une série de sculptures monumentales de Richard Serra
- Torsion spirale (fermée ouverte fermée ouverte fermée)
- Torsion spirale (gauche ouverte droite fermée)
- Torsion spirale (droite gauche)
- Torsion elliptique
- Double torsion elliptique
- Entre le tore et la sphère
- …
perturbent le visiteur qui se balade dans celles-ci.
Après la visite nous reprenons le chemin de la vieille ville ou nous dégustons des pinxtos (amuses-bouches basques) sur la Plaza Nueva (au Café Bar Bilbao).
4ème jour:
Le temps de faire nos bagages et nous prenons la direction de l’aéroport.
En trois jours nous pensons avoir vu l’essentiel de Bilbao. Cette ville demande à être découverte. Une belle surprise !
toutes les photos ici
site de la ville: Bilbao Bizkaia
musée Guggenheim : Consacré comme le meilleur bâtiment de la deuxième moitié du XXème siècle, le Musée Guggenheim Bilbao a complètement transformé Bilbao, en plaçant la ville sur la carte du monde et modifiant radicalement son image. Il fut inauguré en 1997, d’après le projet de l’architecte américain Frank Gehry, qui, après avoir visité la ville, vit clairement son emplacement. “Voilà l’endroit”, s’est-il exclamé devant une vue panoramique de Bilbao depuis le mont Artxanda. Cet endroit, c’étaient les terrains de l’ancienne Compañía de Maderas, au bord de la rive gauche de la ria. Comme l’architecte l’a lui-même expliqué, son design est basé sur “le port qui fut et la ville qui est”, symbolisant un navire ancré au bord du Nervión. Le titane permet d’observer, à tout moment de la journée, les tonalités que la lumière projette sur le musée.
A la dimension spectaculaire du bâtiment s’ajoute un environnement dans lequel le Nervión marque son empreinte en embrassant une agréable promenade sur la rive. Le Musée Guggenheim Bilbao se trouve entouré de promenades, espaces verts et places récemment urbanisées, où cohabitent des oeuvres artistiques de créateurs comme Louise Bourgeois, Eduardo Chillida, Yves Klein, Jeff Koons ou Fujiko Nakaya.
Les environs du musée sont devenus un point de rencontre attirant, pour profiter de l’art, prendre un rafraîchissement, écouter de la musique en live, faire du sport ou jouer dans un espace de jeux pour enfants aux balançoires avant-gardistes, doté d’une fontaine interactive, véritable aimant pour les plus petits.
Depuis son ouverture en 1997, les acquisitions du Musée Guggenheim Bilbao se sont centrées sur des œuvres réalisées à partir du milieu du XXème siècle jusqu’à nos jours, complétant ainsi les fonds de la Solomon R. Guggenheim Foundation et se forgeant en même temps une identité singulière.
Visité par près d’un million de personnes par an, l’un de ses principaux atouts est la salle ArcelorMittal, un vaste espace où sont exposés en permanence huit œuvres du sculpteur Richard Serra.
Sur les 24 000 mètres carrés occupés par le Musée Guggenheim Bilbao, 11 000 sont destinés à des espaces d’exposition. Le coeur architectural des 20 galeries qui composent le Musée Guggenheim Bilbao est l’atrium, un grand espace diaphane aux volumes courbes, entouré de grands murs-rideaux en verre et couronné d’un grand lanterneau zénithal.
pont Transbordeur ou pont de Biscaye fut inauguré le 28 juillet 1893, devenant le premier pont transbordeur au monde construit en structure métallique.Sa conception fut confiée à Alberto Palacio y Elissague, également connu pour sa participation à la construction du “Palacio de Cristal” du parc du Retiro, à Madrid.
Déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 2006, le Pont de Biscaye possède une structure formée de quatre tours en fer de 61 mètres de haut, reliées par une traverse de 160 mètres de long, située à 45 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le transport de véhicules et passagers s’effectue au moyen d’une nacelle, rattachée à un chariot de 36 roues et 25 mètres de long qui se déplace à travers les rails de la traverse horizontale.
Récemment, le Pont de Biscaye, connu auprès des habitants comme le Pont Transbordeur et lien d’union entre Portugalete et Getxo, a abandonné sa couleur noire qui caractérisait son corps métallique stylisé, pour arborer désormais la fameuse “Veine Rouge Somorrostro’, un ton en accord avec le passé minier de la région et qui vieillit avec le temps jusqu’à ressembler à d’autres pièces architecturales emblématiques, comme le Palais Euskalduna de Bilbao.
Pour découvrir ce pont singulier, des visites sont organisées, permettant de monter au pilier d’ancrage, descendre sur les terrasses, remonter dans l’ascenseur pour traverser la passerelle piétonne à 45 mètres au-dessus de la ria (qui offre des vues impressionnantes), et enfin utiliser la nacelle pour passer sur l’autre rive. La visite complète, avec audio guide en quatre langues (basque, français, anglais et espagnol), coûte 9 euros. Les visites guidées en groupe sont au prix de 45 euros.
Pont Zubizuri : Il est également connu comme “pont de Calatrava” par l’architecte qui l’a construit. Il s’agit d’une structure arquée, blanche et svelte, qui ressemble à un bateau de voile, placé à 10 m au-dessus de la ria. Sa surface vitrée a suscité une réelle polémique (sa passerelle finit par recevoir le nom de “pont des bleus” pour les glissades et les chutes qu’elle occasionnait), et a aujourd’hui été remplacée par un revêtement antidérapant. Il relie Uribarte à Campo Volantín et, malgré les critiques qu’il a toujours suscitées, est l’un des symboles de la ville.
Izozaki Atea : Sur les terrains de l’ancien entrepôt franc, une institution fondée en 1918 comme lieu de transit de marchandises dans le commerce international, se situe l’espace Isozaki Atea (“Porte Isozaki”). Le nom répond aux intentions de son auteur, l’architecte japonais Arata Isozaki, qui a voulu dessiner une Porte de la Ville au XXIème pour relier el Ensanche et la Ria. Il comprend deux tours jumelles de 83 mètres de haut et 23 étages, ainsi que cinq immeubles entre 6 et 8 étages. On retiendra particulièrement son grand escalier, qui recrée la Plaza de España de Rome, à Bilbao.