Trois villes de Bavière (septembre 2024)

Posté Par Philippe le 06.09.2024 | 0 commentaire


Cette première semaine de septembre est annoncée bien maussade en montagne … Nous en profitons donc pour aller faire un tour en Bavière. Nous avons donc pris le train pour Munich depuis Lausanne.

Avec 10 minutes de retard sur l’horaire prévu nous arrivons en début d’après-midi dans la capitale bavaroise. Il fait beau et chaud.

Nous déposons nos bagages à la consigne de la gare et partons directement à la découverte de la ville.

Nous passons les deux premiers jours à explorer le centre de Munich et le fameux Château de Nymphenburg. Nous passons presque tout l’après-midi du deuxième jour dans celui-ci et dans son parc immense …

Le troisième jour nous avons profité des cartes journalières très avantageuses sur les trains régionaux allemands (pour le pass pour la Bavière cliquer ici) pour aller visiter Ratisbonne et Landshut, deux villes un peu au nord de Munich.

Le 4ème et dernier jour nous avons passé notre matinée à visité la résidence des seigneurs de Bavière (Residenz), un palais immense dans lequel nous passons plus de deux heures à traverser les pièces (plus de 130 réparties en trois ensembles) toutes plus somptueuses (et incroyablement décorées)es unes que les autres …

Avant de repartir pour la Suisse nous faisons encore un dernier arrêt sur la Marienplatz pour écouter et voir le carillon dans la tour du nouvel hôtel de ville.

Munich

Munich, capitale secrète de l’Allemagne ? La capitale bavaroise est incontestablement, après Berlin, la ville la plus intéressante d’Allemagne (ce que contestera tout Münchner Kindl pour qui Munich passe forcément en premier!). C’est d’ailleurs celle qui reçoit le plus de visiteurs après la capitale fédérale. Ses contradictions y sont pour quelque chose. Traditionalisme et cosmopolitisme y font bon ménage, histoire et modernisme s’y rencontrent, mode et industrie en rythment la vie, avant-garde et fête de la Bière lui donnent ses couleurs. BMW et Siemens en ont fait leur fief, mais c’est aussi la ville des espaces verts. Hitler en a hanté les rues, mais démocrates et alternatifs de tout poil s’y plaisent bien. Les anciens bureaux du Führer appartiennent désormais au nouveau quartier des musées, et un centre de documentation pour !’Histoire du national-socialisme s’élève à la place de l’ancien siège du NSDAP, le parti des travailleurs revu et corrigé par Hitler.

Ce “village” de plus de 1 million d’habitants n’oppresse jamais, comme c’est le cas d’autres capitales. En l’espace de quelques décennies, la ville s’est entièrement transformée pour se donner aux piétons. À pied ou à vélo, on y respire. Mais Munich, c’est également une cité prospère où le taux de chômage est le plus bas de toutes les grandes villes d’Allemagne. L’essor économique de Munich date de la fin des années 1960, lorsque l’annonce des Jeux olympiques de 1972 a transformé le paysage urbain et que les instituts de recherche ont commencé à s’y concentrer, créant un pôle d’attraction. Le courant hippie, avec l’étalage des corps nus sur les pelouses du “jardin anglais”, a choqué le Munichois moyen n’approuvant ni la décadence ni l’excentricité. Aujourd’hui, les nudistes sont de retour à deux pas des familles venant s’offrir un Brotzeit dans un Biergarten animé comme toujours par un orchestre qui ne fait pas dans la musique actuelle. Ainsi va Munich, une ville qu’on adore voir vivre …

photos du jour 1 du séjour :

photos du jour 2 du séjour :

photos du jour 4 du séjour :

Toutes les photos ici.

Un peu d’histoire

À l’origine du nom de la ville, le mot allemand Mönch, qui signifie «moine», en rapport évident avec l’abbaye installée à côté du village (apud Munichen, « près de chez les moines »). Depuis, la ville a gardé un petit moine comme emblème. Officiellement fondée en 1158, la ville ne devient capitale de la haute Bavière qu’au XIIIe s, lorsque Louis le Sévère y installe château, famille et cour (pendant des siècles, il exista trois duchés de Bavière voisins, et Munich était moins importante qu’lngolstadt ou Landshut). Ses descendants, les Wittelsbach, vont y prospérer, grâce au sel mais aussi en commerçant avec les villes italiennes, et enrichir la cité. L’un d’eux, Louis IV le Bavarois, est même élu empereur, attirant à sa cour seigneurs, artistes et dignitaires religieux … Même si les papes à Avignon s’abstiennent de reconnaître cette élection (il est excommunié), il a eu le mérite de faire de Munich une ville-résidence.

La dynastie des Wittelsbach va régner sans partage pendant 738 ans sur la Bavière. Chacun des héritiers apporte sa marque à la capitale : Albert V fait construire le superbe Antiquarium de la Residenz, Maximilien Ier transforme celle-ci en un somptueux palais Renaissance, Maximilien-Emmanuel s’offre le château de Schleissheim, Charles-Albert se lance dans le rococo. Parallèlement à ces ambitions architecturales, existe chez la plupart des Wittelsbach le désir de conquérir d’autres territoires et de jouer un rôle politique important, aussi bien en Allemagne qu’en Europe. Pendant la longue querelle religieuse qui enflamme le pays au XVIe s, ils prennent parti contre les idées luthériennes, transformant leur duché en bastion de la Contre-Réforme. Ils s’attirent ainsi les grâces du pouvoir (aussi bien papal qu’impérial) tout en empêchant la bourgeoisie (portée vers le protestantisme) de s’émanciper. L’autoritarisme des Wittelsbach pendant cette page importante de l’histoire allemande aura pour conséquence non négligeable de faire de la Bavière la région la plus catholique d’Allemagne !

De Napoléon 1e r à Louis Il en passant par Lola Montez : Bien sûr, ambitions, guerres d’influence et calculs politiques entraînent invasions et carnages : les armées protestantes ravagent la Bavière pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648), les troupes suédoises occupent Munich en 1632, la peste se répand peu après (décimant les deux tiers de la population). Au début du XVIIIe s, ce sont les Autrichiens qui prennent possession de la ville. Au siècle suivant, les troupes napoléoniennes entrent dans Munich. Maximilien IV Joseph, qui choisit de s’allier à Napoléon, est en retour proclamé roi de Bavière. Munich est naturellement choisie comme capitale de ce nouveau royaume.

Louis Il de Bavière, le «roi de conte de fées», se désintéresse de la politique et passera sa vie à fuir les responsabilités, préférant la quiétude de ses châteaux de campagne à la capitale. C’est dans ses refuges qu’il se retirera à chacune des déclarations de guerre, contre la Prusse en 1866, et contre la France en 1870, guerres qui provoquèrent l’intégration de la Bavière au Reich allemand. Pendant leurs règnes successifs, Munich s’épanouit sur le plan artistique. C’est d’ailleurs dans la capitale bavaroise que se retrouvent des peintres comme le Russe Kandinsky et le Suisse Paul Klee qui, autour du groupe Der Blaue Reiter (Le Cavalier bleu), créé ici même en 1911, participent activement à la naissance de l’art abstrait et, du même coup, à celle de l’art contemporain.

Du Cavalier bleu aux Chemises brunes : Alors que les futurs grands artistes du siècle y élaborent leurs théories révolutionnaires, un autre peintre, né en Autriche, s’emmêle les pinceaux à Munich pendant
2 ans. En 1914, constatant qu’il n’a aucun génie artistique, Adolf Hitler décide de s’engager comme volontaire dans l’armée bavaroise (alors qu’il refusait de se battre pour l’État multinational qu’était l’Autriche-Hongrie !). Il revient du front des Flandres gazé et brûlé aux yeux. Ces blessures, mais peut-être plus encore l’humiliation ressentie lors de la défaite militaire, vont nourrir en lui un violent désir de revanche. m En 1919, Hitler adhère à Munich au Deutsche Arbeiterpartei, et convainc son fondateur Anton Drexler de le renommer NSDAP, parti national-socialiste des travailleurs allemands. Un parti qui n’a pas vraiment l’intention de jouer le jeu démocratique puisque 4 ans après sa création, la prise de pouvoir est déjà à l’ordre du jour, comme le prouve le fameux «putsch de Munich» … Un ratage qui va pourtant le promouvoir du statut de chef d’un groupuscule obscur à celui de personnalité « en vue » de la vie politique allemande des années 1920.

Des années noires à la prospérité : Munich va jouer un deuxième rôle pour Hitler, une fois au pouvoir : en 1933, la ville est proclamée «capitale du mouvement national-socialiste». C’est à Munich que sont signés en 1938 les accords entre Daladier, Chamberlain, Mussolini et Hitler, censés préserver la paix en Europe mais qui, depuis, symbolisent la passivité coupable des démocraties devant les revendications territoriales des dictateurs. Le Führer rêve d’entreprendre dans la ville de grands travaux à sa gloire, mais la guerre l’en empêche. Près de la moitié de l’agglomération est bombardée par les Alliés, et la plupart des monuments historiques sont détruits. Au printemps 1945, les Américains pénètrent dans Munich. La ville se repeuple peu à peu après la guerre, avec l’arrivée de réfugiés venus de l’Est et de travailleurs étrangers appelés pour reconstruire la cité et relancer l’industrie. Munich devient ainsi la troisième ville du pays après Berlin et Hambourg. Le «miracle» économique des année 1950 profite principalement à l’État bavarois et à sa capitale, qui mise sur l’industrie, mais surtout sur l’électronique, l’informatique, l’aérospatiale, etc. La mode, les médias, la finance, le tourisme et, bien sûr, la bière achèvent d’en faire une ville riche et attirante. Les Jeux olympiques de 1972, censés présenter son nouveau visage, se soldent par la mort de 11 athlètes israéliens – à la suite d’une prise d’otages menée par l’organisation palestinienne «Septembre noir» … Le temps a passé. Et la ville a bien changé : après la reconstruction, en plus «authentique», du centre-ville et la transformation des rues et places devenues piétonnes (c’est le plus grand centre piéton d’Allemagne), Munich entend peaufiner son statut de capitale en faisant du quartier des musées, à Maxvorstadt, un ensemble plus vaste que celui de Berlin.

Le 3° millénaire a vu naître la 3° pinacothèque, qui accueille les innombrables œuvres du début du XXe s dont les musées de la ville regorgent, ainsi que le musée Brandhorst, collection qui regroupe plus de 700 œuvres d’art contemporain. Autour d’eux, d’autres espaces muséographiques s’installent, dont le centre d’interprétation du national-socialisme. Les architectes contemporains inscrivent de nouveaux lieux de visite dans le paysage urbain, où les foules se ruent. On passe, assez fasciné, du BMW Welt (le Monde BMW), aux portes de l’Olympia-park, à celui des Fünf Hofe en plein cœur de Munich, un labyrinthe de luxe (cafés, brasseries, galeries, bureaux, magasins chic), d’une architecture résolument avant-gardiste où alternent le verre, le bois, le bronze et les jardins suspendus. Munich, malgré toutes ces épreuves et ces travaux colossaux, n’a jamais perdu son attrait et demeure l’une des villes les plus paisibles d’Allemagne : rires et chants continuent à remplir ses tavernes et ses Biergarten ! Ici, on trinque volontiers avec les touristes, activité de libation qui rapporte environ 3 milliards d’euros par an …

Bierkultur et Gemütlichkeit : Au pied des Alpes, la ville la plus méridionale d’Allemagne, renfermée sur elle-même en hiver, prend des allures italiennes dès les premiers beaux jours. Dans les jardins, on se dore au soleil, on rit, on boit, on se prélasse langoureusement dans les innombrables Biergarten. Il fait bon visiter Munich au printemps, mais aussi à la fin de l’automne, quand les derniers flonflons de la fête de la Bière se sont éteints, quand les rues sont encore envahies par ceux qu’on appelle encore les Schickimicki – rien à voir avec des «Mickeys» chic -, savant mélange de yuppies californiens et de bobos parisiens. «Ici, il n’y a que l’argent : l’abondance d’argent et le manque d’argent», déclarait une jeune femme dans une pièce de théâtre actuelle. Dans cette ville d’histoire devenue un centre de la haute technologie, bon nombre de Schickimicki, si élégants et si sûrs d’eux, roulant en Porsche ou – bien sûr- en BMW dernier modèle, sont des Bavarois de fraîche date qui ont répondu à l’appel de l’argent, du soleil et de la qualité de vie : magasins de luxe, restaurants renommés, théâtres, musées … Bierkultur et Gemütlichkeit sont deux mots qui résument pourtant bien la Munich éternelle, ville agréable à vivre (c’est le sens du second mot), où l’on refait volontiers le monde tout en buvant jusqu’à plus soif. Mais il n’y a pas qu’à travers la bière que l’on peut parler de Munich comme d’une ville de Kultur ! Richard Strauss y est né, Einstein y a usé ses fonds de culotte à l’école … On y trouve pas moins d’une soixantaine de théâtres, dont trois opéras, 62 musées et autour de 300 maisons d’édition ! Elle possède même sa Cinecittà à elle, la Bavaria Filmstadt, que l’on peut visiter et où une bonne partie des films et téléfilms allemands sont réalisés … Ville étudiante enfin, Munich a deux quartiers bien vivants de part et d’autre de la Ludwigstrasse : Maxvorstadt, près du quartier des musées, et Schwabing, où pullulent petits cafés et restos pas chers, ainsi que ses nouveaux arrondissements branchés, où, loin des tavernes touristiques du vieux centre-ville, on découvre les artistes de demain.

A voir :

Le centre historique a été lourdement bombardé en 1945, mais il faut prendre le temps de découvrir et faire parler ce témoin muet, ou du moins discret, d’une histoire pleine de fureur et de drames. Aménagé pour laisser la place aux piétons et aux vélos, de plus en plus nombreux, il demande une lecture attentive du paysage urbain. Derrière ses façades de grands magasins, ses églises, ses Biergarten et une apparence de ville policée, Munich cache nombre de lieux qui ont non pas une, mais plusieurs histoires à raconter. À commencer par ce qu’on appelle désormais, comme à Berlin, le quartier des musées, auquel il vous faudra consacrer au moins une journée, après une première approche de Altstadt, la vieille ville, où il reste quand même quelques édifices anciens à visiter, puisque les autres ont été reconstruits à l’identique. Munich est aussi à l’avant-garde des réalisations architecturales modernes, comme en témoignent la Pinakothek der Moderne, le Museum Brandhorst, le Jüdisches Museum…

Regensburg (Ratisbonne)

Traversée par le Danube (pas encore très large mais déjà majestueux), Regensburg est une fausse grande ville, classée au Patrimoine mondial par l’Unesco, où près de 1200 monuments historiques sont aujourd’hui protégés. Difficile de ne pas succomber à son charme. Le centre historique se découvre facilement à pied, ce qui incite à la flânerie. Vieille de 2000 ans, elle fut la première capitale de la Bavière et le cœur géopolitique du Saint Empire romain germanique du temps de sa plus grande expansion. Rien d’étonnant donc à ce qu’on y trouve l’auberge la plus vieille d’Allemagne, où l’on déguste des saucisses grillées depuis 850 ans !

Toutes les photos ici.

Une balade à travers les ruelles sinueuses équivaut à une remontée dans le temps, doublée d’une leçon d’histoire. On y croise Charles Quint, qui y engendra Don Juan d’Autriche (l’un des vainqueurs de la bataille de Lépante), ou l’astronome Kepler, qui y mourut seul et oublié de tous. La cité est hérissée d’une quarantaine de tours datant du Moyen Âge et prend des airs de cité toscane, voilà pourquoi on l’a surnommée “ville la plus septentrionale de l’Italie”.

Un peu d’histoire : En l’an 179, l’empereur romain Marc Aurèle fonde Ratisbona à la limite nord de l’Empire romain. 6000 légionnaires y stationnent. Charlemagne l’inclut dans l’Empire carolingien. Le pont de pierre sur le Danube date de 1046. Sur la route des croisades, via le Danube et Constantinople, elle prospère, et devient la première capitale de la Bavière avant d’être élevée, en 1245, au rang de ville libre impériale par l’empereur Frédéric II. Au XIVe s, la mode vient d’Italie, et les tours patriciennes s’érigent, à l’instar de San Gimignano. En 1542, Ratisbonne passe à la religion réformée, mais reste en même temps le siège de l’évêché catholique, de sorte que les deux confessions coexistent. En 1663, elle retrouve un certain prestige comme siège permanent des Diètes impériales.

La Diète de Ratisbonne : cerveau de l’Empire. La Diète est une assemblée politique du Saint Empire romain germanique régulièrement réunie à Ratisbonne du XVIIe s jusqu’au début du XIXe s. Elle convoquait les représentants de 51 villes franches, les 37 princes de l’Église, les 63 princes de l’Empire, et enfin les 7 princes-électeurs: les archevêques de Cologne, Mayence et Trèves, le duc de Saxe, le margrave de Brandebourg, les comtes du Palatinat et enfin le roi de Bohême. Ces derniers étaient chargés d’élire l’empereur qui n’assistait pas à ces réunions mais se faisait représenter par le prince Thurn und Taxis. Pour préserver leur indépendance, les États du Saint Empire préféraient supporter le coût de l’entretien du représentant de l’empereur plutôt que de renoncer à leurs droits. En 1803, la Diète sanctionne, sous la pression de Napoléon, la réorganisation territoriale de l’Empire germanique.
Napoléon offre Regensburg à l’archevêque de Mayence et la ville connaît la décadence au XIXe s. Ensuite, intégrée au royaume de Bavière, elle est évincée au profit de Munich.

Peu industrialisée, c’est l’une des rares villes de Bavière à avoir peu souffert de la Seconde Guerre mondiale (13 % de la ville ont été détruits), d’où son authenticité préservée. En 2006, le centre historique a été classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.

La famille Thurn und Taxis : D’origine italienne, les Thurn und Taxis sont l’une des plus anciennes et puissantes familles princières d’Allemagne. Le patronyme Taxi vient de tasso (le blaireau) qui figure dans le blason familial. Leur ancêtre inventa un service postal, rapide pour l’époque. Les coursiers à cheval mettaient à peine 6 jours pour relier Innsbruck à Bruxelles, chevauchant jour et nuit. L’empereur chargea ce pionnier d’étendre son organisation à l’Empire. Anoblis, les descendants montèrent en grade jusqu’au titre de prince. Au fil des siècles la famille a accumulé une fortune considérable et possède 30000 ha de forêt en Bavière. Aujourd’hui, leur château est habité par la princesse Gloria von Thurn und Taxis. Née en 1960, elle défraya la chronique mondaine dans les années 1980, avec ses tenues extravagantes et ses coiffures flashy. On lui donna le sobriquet de “Princesse TNT” ou “princesse punk”· A la mort de son mari en 1990, elle se retrouva à la tête d’une immense fortune mais aussi avec des dettes colossales … Assagie aujourd’hui, catholique fervente et toujours aussi médiatique, la princesse continue d’avoir une influence sur la ville et sur l’économie de la Bavière.

A voir :

Landshut

Petit détour sur le chemin de Ratisbonne pour découvrir la capitale de la Basse-Bavière. Du haut de son éperon rocheux, le château fort de Trausnitz domine cette charmante ville baignée par l’lsar. Qui pourrait imaginer un décor de ville bavaroise aussi homogène et authentique, avec en son centre deux places jumelles, tout en longueur, bordées d’une série de superbes mai-sons aux façades colorées, coiffées de pignons remarquables? En 1945, Landshut n’a souffert d’aucun bombardement, hormis la gare. La ville actuelle est fortement marquée dans son style architectural par les trois classes sociales alors en présence : noblesse, bourgeoisie et clergé.

Toutes les photos ici.

A voir :

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