Engelberger Rotstock (août 2024)

Posté Par Philippe le 29.08.2024 | 0 commentaire


Le petit frère de l’Uri Rotstock : Tels deux piliers d’angle, l’Engelberger et l’Uri Rotstock dominent la fin de la vallée de l’Isenthal et encadrent ainsi le haut plateau glaciaire du Blüemlisalpfirn et du Schlossfirn. Les deux montagnes présentent encore quelques autres points communs. Ainsi, leurs parties sommitales sont constituées d’éboulis rougeâtres (d’où leur nom), la forme des deux sommets est comparable et ils sont des montagnes panoramiques appréciées – à juste titre. L’Engelberger est le plus bas et le plus facile des deux Rotstöcke.

Nous sommes arrivés à Engelberg hier en fin d’après-midi afin de pouvoir commencer notre randonnée vers l’Engelberger Rotstock tôt pour éviter la chaleur et les orages annoncés en fin d’après-midi.

De la station supérieure du Brunnibahn ou de la Brunnihütte, nous suivons le chemin habituel des cabanes via Rigidal et Planggenstafel jusqu’à la Rugghubelhütte. Nous continuons ensuite à travers un paysage de plus en plus aride et rocheux-karstique en direction du Rot Grätli. À environ 2460 m, soit 80 mètres en dessous de la crête, une trace balisée en bleu et blanc bifurque sur la droite et mène à l’Engelberger Lücke (2684m). Cela fait presque 3h30 que nous sommes partis.

Après une petite pause bien méritée au col, nous commençons à monter vers le sommet. Jusqu’à présent l’itinéraire “bleu-blanc” était relativement facile. Là ça se complique. Une trace peu claire monte vers le sommet. Elle s’écarte tout d’abord un peu vers la gauche, puis plutôt près de l’arête sud aérienne – jusqu’au sommet. Il faut parfois s’aider des mains pour de petits passages d’escalade.

Le sommet est agréable. C’est une sorte de terrasse. Il y a vraiment de la place pour se poser tranquillement et admirer la vue monstrueuse.

Du sommet, on revient à l’Engelberger Lücke puis on reprend le chemin de la montée pendant une quinzaine de minutes, jusqu’à ce qu’une trace balisée bifurque à droite et mène au Rot Grätli, env. 2560 m. On rejoint ici le chemin de randonnée “de montagne”rouge-blanc”.

On passe ensuite sur le versant nord du col. Le chemin descend en passant par plusieurs “marches rocheuses” et en traversant quelques névés en se tenant plutôt à gauche jusqu’au contrefort nord de l’Oberberg.

Avant d’arriver au col de Banalp il faut descendre un peu puis remonter. Quand nous arrivons au col les nuages commencent à grossir vraiment rapidement. C’est ici que nous abandonnons la caillasse pour retrouver la verdure des pâturages. Nous apercevons aussi le Banalpsee qui malheureusement est dans l’ombre, les nuages au-dessus des sommets au sud du lac bloquent les rayons du soleil.

Un bon sentier permet de descendre en direction du lac. En fait nous ne sommes pas aller jusqu’au bord du lac. Le ciel menaçant nous a forcé à renoncer à aller prendre le téléphérique “rouge” (s`rotä Bähnli) du barrage, mais à aller prendre le “bleu” (s`blaiä Bähnli) à Chrüzhütte pour descendre jusqu’à Oberrickenbach.

De là, le bus puis le train nous permettent de revenir à Engelberg.

Belle et longue balade vers un sommet assez loin de tout et pas forcément facile d’accès (surtout sur la partie finale”. Bien envie de revenir dans cette magnifique région pour aller au sommet du Wissigstock (le sommet voisin de l’Engelberger Rotstock).

Toutes les photos ici.

carte interactive de la région

altitude de départ: 1868 m

altitude d’arrivée: 1718 m

altitude minimale: 1718 m

altitude maximale: 2818 m

dénivelé positif: +1208 m

dénivelé négatif: -1334 m

temps de parcours: 6 h 30

distance totale: 15820 m

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