Dans son jardin, le sculpteur suisse Bruno Weber a concrétisé ses rêves fantastiques en créant d’innombrables sculptures géantes, coulées dans du béton aux couleurs vives. Non seulement peut-on y admirer ces œuvres qui semblent surgir d’un conte de fées, mais aussi marcher sur elles et même s’y installer. Le portail s’ouvre sur un monde magique, fait de sculptures monumentales représentant des créatures fantastiques aux mille couleurs: des structures en béton armé, peintes dans des tons vifs et décorées de flamboyantes tesselles de mosaïque. «L’Espagne a Gaudì avec le parc Güell, l’Italie, Niki de Saint Phalle avec le jardin des Tarots, et la Suisse a Bruno Weber avec le parc Bruno Weber», explique Maria Anna Weber, la veuve de l’artiste.
Nous avons pris le train jusqu’à Dietikon. De la gare nous avons marché jusqu’au parc Bruno Weber. Sur le trajet on peut déjà admirer quelques œuvres de l’artiste.
Une fois l’entrée franchie nous entrons dans un monde complétement délirant. L’allée qui conduit à la maison dans laquelle les Weber se sont installés dans les années 1960 est bordée de grands cerfs, créés par l’artiste pour l’exposition universelle de Séville de 1992. A l’origine, la maison était un bâtiment assez simple, les colonnes et les décorations ont été ajoutées par la suite. Ici, comme pour les cathédrales, les travaux n’en finissent visiblement jamais.
Deux serpents enjambant une mare se reflètent dans celle-ci. Nous enfonçons dans la partie boisée du parc. On y découvre, entre autre, une gigantesque sculpture de chat, avec à l’intérieur un frigo et un gril.
Puis nous arrivons au bord d’un tout petit lac artificiel. On peut le longer soit en marchant sur le dos de deux dragons, ou alors en restant près de l’eau.
C’est difficile de décrire tout ce qu’on peut voir. Il faut vraiment prendre le temps de flâner, de revenir sur ses pas … Bref de se laisser envoûter par ce lieu magique et complétement fou …
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