Programme:
jour 1 : Zurich – Copenhague – Keflavik – Reykjavik
jour 2 : Reykjavik – Kerlingarfjöll
jour 3 : Kerlingarfjöll – Hveravellir
jour 4 : Hveravellir – Akureyri
jour 5 : Akureyri – Mývatn
jour 6 : Mývatn – Askja
jour 7 : Askja – Egillstarðir
jour 8 : Egillstarðir – Höfn
jour 9 : Höfn – Kirkjubæjarklaustur
jour 10 : Kirkjubæjarklaustur – Landmannalaugar
jour 11 : Landmannalaugar – Hrauneyjar
jour 12 : Hrauneyjar – Reykjavik
jour 13 : Reykjavik – Keflavik – Stockholm – Zurich
Quelques informations diverses
Offices du tourisme:
- National
- de l’Est
- du Nord
- de l’Ouest
- des fjords de l’Ouest
- du Sud
- de la péninsule de Reykjanes
- de la ville de Reykjavik
Autres sources d’informations sur l’Islande :
- Site de l’Icelandic Meteorological Office
- Relevé météo en Islande (mis à jour plusieurs fois par jour)
Cartes interactives
- Carte interactive du centre ville de Reykjavik
- Carte interactive de l’Islande
- Voici un site très intéressant: Atlas.Lmi. Il permet notamment d’exporter les cartes en format jpg.
Achat de cartes
- Ferðakort, Forlagid
- des cartes de randonnées et cartes routières peuvent aussi s’acheter sur le site d’Aventures Nordiques
- Locations de voitures et “contrat” : quelques informations sur les types d’assurances, ….
- Passage des gués: liste de quelques passages de gués
- Horaires, ligne de bus et diverses informations sur le site du NAT: Nordic Adventure Travel
La Sécurité Routière islandaise a mis en ligne quelques informations pratiques et conseils de sécurité sur la conduite en Islande, accessibles en français ici. Une vidéo en français, présente quelques unes des caractéristiques propres à la conduite dans le pays
- L’état des route en “temps réel” peut être consulté sur le site de l’Icelandic Road Administration
- Signalisation routière
- Listes des routes en Islande
- Stations service et prix du carburant
Les grandes surfaces appelées Krónan, Bónus et Nettó sont les moins chères, les magasins Krónan offrant généralement plus de choix. Vous trouverez plus de variété et de qualité dans les magasins Hagkaup et Noatún, mais plus cher.
Il y a un Bónus et un Krónan sur la rue Fiskislód dans le quartier Grandi, à l’ouest du centre-ville en bord de mer. Il y a aussi deux Bónus en centre-ville, l’un au coin des rues Ingólfsstræti et Hallveigarstígur ; l’autre sur la rue principale Laugavegur, entre les rues Frakkastígur et Vitastígur. Évitez les magasins Kvósin et 10/11 dans le centre-ville de Reykjavík (très chers, peu de choix).
Dans le pays, vous trouverez des magasins plus ou moins chers et offrant plus ou moins de choix dans tous les villages. Entre 11h et 17h, vous êtes à peu près sûr de trouver un magasin ouvert, parfois même le dimanche (mais pas les jours fériés). En dehors de ces horaires, cela est assez inégal d’un endroit à l’autre. Certaines stations essences font également office de supérette, ce qui est pratique pour dépanner mais n’est pas la solution la moins chère.
Si vous récupérez votre véhicule de location à l’aéroport et que vous voulez faire des courses sans passer par Reykjavík, il y a un magasin Bónus à Keflavík, près de l’intersection des routes n°41 et 44 (côté mer par rapport à la route n°41 qui relie Keflavík et Reykjavík). Il y a également un magasin Bónus et un magasin Krónan dans la ville de Selfoss, sur la rue principale.
Heures d’ouverture des magasins Bónus : du lundi au jeudi, 11h-18h30 ; vendredi : 10h-19h30 ; samedi : 10h-18h ; dimanche : 12h-18h. Présent dans les communes suivantes : Reykjavík (11 magasins), Kópavogur (3 magasins), Hafnarfjörður (2 magasins), Garðabær, Mósfellsbær, Keflavík, Hveragerði, Selfoss, Egilsstaðir, Akureyri (2 magasins), Ísafjörður, Stykkishólmur, Borgarnes, Akranes.
Heures d’ouverture des magasins Krónan : 10h-20h, tous les jours de la semaine à Reykjavík et Akranes ; fermeture à 19h à Selfoss les samedis et dimanches, à 18 ou 19h en semaine et entre 16 et 18h le week-end ailleurs dans le pays. Présent dans les communes suivantes : 7 magasins dans l’agglomération de Reykjavík, Selfoss, Îles Vestmann, Reyðarfjörður, Akranes.
.
Il est toujours possible de se ravitailler dans les stations services, mais c’est un peu plus cher.
A Reykjavik il existe deux importants centres commerciaux: Kringlan et Smaralind.
- Liste des refuges en Islande
- “Répertoire” des hôtels, guesthouse, fermes, cottages, cabanes de montagne (réservation en ligne)
- Liste d’hébergements au Nord de l’Islande
- Auberges de jeunesse
- Tout autour de l’île plus de 100 fermes de l’association IFH (Icelandic Farm Holidays) offrent des possibilités d’hébergement. Vous pouvez réserver vos chambres à l’avance (Confort Voucher) ou faire vos réservations sur place au fur et à mesure de votre voyage (Open Voucher). Durant la très haute saison, de mi-juin à début septembre, il est indispensable de réserver à l’avance.
Retour en haut
Je prends le train à 7h45 à Lausanne. Sylvain me rejoint à Yverdon-les-Bains. A 10h20 nous arrivons à l’aéroport de Zurich. Les formalités effectuées nous rejoignons la zone d’embarquement.
Un vol d’un peu moins de deux heures nous permet de rejoindre Copenhague. Là il ne nous reste plus qu’à patienter 5h40 avant de repartir pour Keflavik où nous arrivons à 20h55. Il fait froid et le vent souffle violemment. C’est un peu un choc après la période de canicule que nous avons vécue en Suisse. Les bagages récupérés nous attendons un moment avant de prendre possession notre véhicule (un Dacia Duster 4×4) et en route pour Reykjavík. Il est un peu plus de 22h quand nous arrivons en ville et le soleil n’est toujours pas couché. Impression très spéciale.
Avant d’aller au guesthouse nous faisons un petit arrêt à la cathédrale (Hallgrímskirkja).
Un petit moment pour déposer nos bagages et nous ressortons, avec nos bonnets, pour aller faire un petit tour dans la ville. Nos pas nous mènent au centre de congrès de la ville: Harpa.
Il est 23h30 heure locale (-2h par rapport à la Suisse) quand nous rentrons. Une longue journée !
plus de photos ici
jour 2 : Reykjavik – Kerlingarfjöll
C’est aujourd’hui que débute notre périple en Islande. Il fait toujours aussi froid que la veille (4°C) et le vent est encore bien présent.
Avant d’entamer nos visites nous récupérerons notre matériel de camping et passons dans un supermarché de la banlieue de Reykjavik pour faire des provisions pour les jours suivants (pique-niques de midi, repas du soir et petits déjeuners).
Tout cela fait nous prenons la route de Thingvellir, la première étape de la journée. Il y a beaucoup de monde sur le site, mais on s’y attendait vu la facilité d’accès et la renommée de l’endroit. Ce sera pareil pour nos deux prochaines visites.
Nous faisons la visite classique des lieux : faille d’Almannagja, chute d’Öxararfoss et rocher de la loi.
Nous reprenons la route pour notre deuxième étape : le fameux geyser (sur le site de Geysir). Là les gens sont presque tous regroupés autour du fameux et unique geyser d’Islande. Quelques activités géothermiques sont aussi visibles sur le site.
La troisième étape de la journée nous fait découvrir Gullfoss: la “chute d’or”. Magnifique chute en deux parties.
A partir d’ici nous prenons la direction du Nord et rejoignons rapidement la partie non asphaltée de la F35. Au début la piste est bonne et nous progressons rapidement malgré le revêtement qui ressemble parfois à de la tôle ondulée. Mais assez vite notre moyenne baisse. Nous sommes plus proches de 30 km/h que de 50. Et ça ne va pas en s’améliorant lorsque nous prenons la F347 pour rejoindrons Kerlingarfjöll.
Une trentaine de km au Nord de Gullfoss nous commençons à apercevoir sur notre gauche le Langjökull et sur notre droite le massif de Kerlingarfjöll avec ses sommets encore bien enneigés.
Après une dernière petite côte nous finissons par apercevoir le refuge (en fait un ensemble de bâtiments et un camping).
En fin de journée, avant de nous préparer le repas du soir, nous montons sur l’Asgarðsfjall (petit sommet à côté du refuge). De là la vue sur le massif est superbe. Le temps est assez dégagé est nous avons une vision à 360° sur la région (de l’Hofsjökull au Langjökull, en passant par les sommets du massif et la plaine de l’Illahraun.
plus de photos ici
1ère étape: Reykjavik – Thingvellir
- Grettir Guesthouse, Laugavegur 28a, 101 Reykjavík
- Prendre la route n°49, puis la n°1 en direction de Mosfellsbær
- Puis suivre la route n°36 en direction de Thingvellir
- trajet de 55 km et 55 min
2ème étape: Thingvellir – Geysir et Gullfoss
- prendre la 361, puis la 365 jusqu’à Laugarvatn
- de Laugarvatn continuer sur la 37 jusqu’à Geysir et Gullfoss
- trajet de 60 km et 1h
3ème étape: Geysir et Gullfoss – Kerlingarfjöll
- prendre la n°35 en direction de Gullfoss
- un peu au Nord de Gullfoss commence la F35 qu’il faut suivre sur 60 km (la piste n°35 qui traverse le pays de part en part entre les glaciers Hofsjökull et Langjökull)
- Après environ 60 km, prendre la F347 pour arriver à Kerlingarfjöll
- trajet de 80 km et 2h20
Attention: faire le plein à Geysir (aucune station avant d’avoir rejoint la n°1 à Varmahlið)
Hébergement:
Thingvellir: Parc national d’un grand intérêt géologique et historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2004. Site de l’ancien parlement national islandais, l’Althing, fondé en l’an 930. Vous y observerez une belle chute d’eau, de nombreuses failles dont Almannagjá, faille d’effondrement large de plus de 60m par endroit et dont les parois s’élèvent jusqu’à 40m de hauteur. En haut de cette faille principale dominée par une paroi rocheuse, vous trouverez de très beaux points de vue sur la vallée et le lac Thingvallavatn, le plus grand lac naturel d’Islande. Il y a également là un centre multimédia (accès gratuit) qui vous permet de mieux comprendre la formation et l’évolution géologique du site et qui évoque également l‘histoire de l‘Islande en lien avec ces lieux.
Þingvallavatn: C’est le lac qui se situe au sud du site de Thingvellir. Il s’agit du plus grand lac naturel d’Islande (84km2). Il est situé à une altitude de 100m mais le fond du lac, situé 114m plus bas, est en-dessous du niveau de la mer. La vallée que le lac a comblée est en fait un ancien fjord apparu à la fin de la dernière ère glaciaire il y a environ 10000 ans de cela. Depuis, l’embouchure du fjord a été coupée en plusieurs endroits par des coulées de lave successive, permettant ainsi la formation du lac. Le lac est en partie alimenté par la petite rivière qui coule à Thingvellir mais la vaste majorité des eaux arrivent jusqu’au lac par le nord, via un réseau de failles souterraines, alimentées par l’infiltration naturelle et la fonte du glacier Langjökull situé plus au nord. Les eaux du lac sont donc très froides, même en été, la température ne dépassant jamais 2 à 4°c.
Geysir: Vous pouvez y observer le geyser nommé Strokkur, « la baratte », qui jaillit toutes les 5 à 8 minutes jusqu’à une hauteur de 20 mètres. De belles sources aux eaux turquoise peuvent être également observées. Elles doivent leur couleur à la silice qui y flotte en suspens. Plus l’eau est chaude et plus la silice s’y dissout, l’eau devenant donc de plus en plus translucide sa température augmentant.
Gullfoss : La « chute d’or » est la plus célèbre d’Islande mais aussi l’une des plus belles. Sa cataracte tombe en deux temps dans un beau canyon. N’hésitez pas à explorer le site en allant voir la chute d’en haut mais aussi d’en bas.
Hvitarvatn: À l’est du glacier Langjökull, le « lac de la rivière blanche » est à la source de la rivière Hvítá sur laquelle se trouve la chute de Gullfoss à la sortie des hautes terres.
Accès : Vous apercevez ce lac depuis la piste F35 qui traverse le pays de part en part entre les glaciers Langjökull et Hofsjökull. Vous pouvez vous en approcher en empruntant la piste qui conduit au refuge de Hvítárnes et qui bifurque en direction de l’ouest, légèrement au nord du pont qui enjambe la rivière Hvítá à l’extrémité sud du lac (à env. 2km). Cette piste débouche sur le refuge de Hvítárnes au bout de 8km env., mais vous pouvez prendre une piste secondaire
Kerlingarfjöll : Les « montagnes des sorcières » forment un massif rhyolitique où la géothermie et des micro-glaciers offrent un contraste saisissant.
Accès : Massif et refuge accessibles par la piste F347, entre Hveravellir et Gullfoss. Plusieurs possibilités de randonnées à la demi-journée ou à la journée à travers le massif montagneux le long de sentiers au balisage parfois très discret. Attention : Cette région est sauvage et très isolée ! Ne partez en randonnée que si les conditions météorologiques sont bonnes mais soyez aussi bien équipé pour le froid, la pluie et le vent (les conditions météos changent très vite en montagne !). Dans tous les cas, procurez-vous la carte des sentiers (même si elle n’est pas très détaillée ni très lisible !) et demandez conseils aux gardiens du refuge de Kerlingarfjöll. Bain d’eau chaude naturelle accessible depuis le stationnement au départ de la balade dans la vallée de Hveradalir, au bout de la piste qui continue passé le refuge : env. 5km après le refuge, juste à l’ouest des montagnes Fannborg et Snækollur, tournez à droite à l’intersection et continuez sur env. 1 km. Si par mégarde vous tournez à gauche, pas de problème : la piste continue sur un peu moins d’1 km et offre des points de vue sublimes jusqu’au glacier Hofsjökull au nord-est.
jour 3 : Kerlingarfjöll – Hveravellir
Ce matin il pleut. On ne se presse pas pour sortir. D’autant plus que nous n’avons pas une journée trop chargée au programme. On déjeune tranquillement et vers 9h30, comme le ciel semble se dégager nous prenons la piste pour la zone géothermique de Hveradalir. La piste n’est dégagée que depuis quelques jours et par endroits elle est encore bien imbibée d’eau … Mais ça passe.
Arrivé sur place, le ciel se dégage un peu et nous pouvons admirer les fumerolles au milieu de la rhyolite (roche aux tons rouges-orangés dont le volcan est essentiellement constitué). Nous en profitons pour faire une petite balade.
Un peu avant midi, nous reprenons la piste pour rejoindre Hveravellir, un site est notamment connu pour les sources d’eau chaude et de vapeur qui le composent.
Le vent qui s’était un peu calmé se remet à souffler de plus belle. Et comme la température n’a pas vraiment augmenté nous renonçons à notre excursion jusqu’au cratère de Strýtur.
plus de photos ici
- prendre la F347 sur 9 km
- tourner à droite sur la F35 et rouler 28 km
- puis tourner à gauche pour rejoindre Hveravellir par la F735
- trajet de 40 km et 1h20
Hébergement:
Hveravellir : Zone d’activité géothermique avec de belles sources d’eau chaude. Bain dans une source d’eau chaude naturelle.
Accès : Situé en marge de la route n°35, entre les glaciers Langjökull et Hofsjökull. Sentiers bien aménagés permettant de faire le tour de la zone d’activité géothermique. Si vous avez du temps sur place, plus longue randonnée possible en aller-retour jusqu’au cratère de Strýtur : comptez env. 3h en tout pour une distance de 12km en tout.
jour 4 : Hveravellir – Akureyri
Ce matin il fait toujours aussi froid, mais le vent s’est bien calmé et le soleil est plus présent. La météo du jour semble plutôt clémente.
Je profite de refaire un petit tour dans la zone de géothermie du site avant le petit déjeuner que nous prendrons dans la voiture.
Puis cap au Nord. A partir de Hveravellir la piste F35 est en meilleur état est la moyenne s’en ressent. Près de Varmahlíð, nous visitons la petite église de Vidimyri et l’écomusée de Glaumbær.
Nous continuons vers le Nord. Comme le temps est bien ensoleillé nous décidons de faire par le détour par la péninsule des Trolls plutôt que de rejoindre Akureyri directement par la route n°1.
A Hófsós nous visitons le musée des immigrants et mangeons au Sólvík.
La route n°76 nous fait passer par Saudanes (le point le plus au nord de notre tour d’Islande : 66°11′ de latitude Nord) avant de nous ramener, sous un ciel très bas, à Akureyri.
plus de photos ici
1ère étape: Hveravellir – Varmahlíð
- Prendre la F735 puis tourner à gauche sur la F35 (en direction du Nord)
- Après environ 90 km la F35 rejoint la n°1
- Tourner à droite et continuer sur environ 20 km jusqu’à Varmahlíð
- trajet de 110 km et 3h45
2ème étape: autour de Varmahlíð
- Glaumbaer (10 km au nord de Varmahlíð sur la 75) (trajet)
- Vidimyri (un peu avant d’arriver à Varmahlíð par la n°1)
3ème étape: Varmahlíð – Akureyri
- depuis Glaumbaer continuer au nord en suivant la 75 jusqu’à Sauðárkrókur et longer un petit bout la côte sur la 75
- prendre à gauche et suivre la 76 vers le Nord en direction de Hofsós. Puis de continuer sur la 76 jusqu’à Siglufjörður. De là redescendre sur Ólafsfjörður toujours par la 76. Rejoindre ensuite Akureyri par la 82
- trajet de 195 km et 2h40
Hébergement:
Vidimyri (près de Varmahlíð) (carte) : Église construite en 1834. Edifice associant bois, tourbe, pierre et gazon.
Accès : Située sur la route n°1, juste à la sortie de Varmahlið (env. 2km) en direction de Blönduós. Infos pratiques : Compter 4-5€ /adulte. Ouvert de début juin à fin août de 9h à 18h, et le reste de l’année sur rendez-vous. Renseignements : (+354) 453 6173 / (+354) 690 3580.
Glaumbaer : Ferme traditionnelle datant du XIXe siècle et aménagée en musée. Un incontournable de la région !
Accès : Situé sur la route n°75 env. à mi-chemin entre Sauðárkrókur et la route n°1. Infos pratiques : Ouvert tous les jours du 20 mai au 20 septembre de 9h à 18h et sur rendez-vous le reste de l’année. Renseignements : (+354) 453 6173. Compter env. 8 €/pers, gratuit pour les moins de 15 ans.
Hófsós: Visitez le musée des émigrants, Vesturfarasetrið. Il retrace l’histoire des 16 000 à 20 000 Islandais (soit 20 à 25% de la population de l‘époque!) qui émigrèrent vers l’Amérique du Nord − notamment depuis le port d’Hofsós − entre 1870 et 1910 alors que la situation économique était très difficile en Islande suite à l’éruption du volcan Askja. L‘une des missions de ce musée est également d‘aider les descendants d‘Islandais vivant aujourd‘hui en Amérique du Nord à retracer leur généalogie.
Accès : Le village d’Hofsós est situé sur la côte Est du fjord de Skagafjörður et est accessible par la route n°76. Le musée est sur le port. Infos pratiques: Ouvert du 1er juin au 1er septembre de 11h à 18h et sur rendez-vous le reste de l’année. Renseignements : (+354) 453 7935. Comptez: 7-8 €/pers., réductions pour les jeunes.
Siglufjörður: Dans ce charmant village situé sur la route n°76 qui contourne le nord de Tröllaskagi, la « Péninsule des Trolls », un petit musée est consacré à l’âge d’or de la pêche au hareng qui permit aux Islandais de s’arracher à un long passé de pauvreté. Siglufjörður fut au cœur de cette histoire.
Accès : Musée au n°15 de la rue Snorragata qui traverse le village de part en part. Infos pratiques : Ouvert de 10 à 18h du 1er au 1er juin au 31 août, et de 13 à 17h à l‘automne et au printemps. Précisions et renseignements : (+354) 467 1604. Comptez: 9 €/pers., 50% de réduction pour les jeunes de 16 à 20 ans; gratuit pour les enfants de moins de 16 ans.
Ólafsfjörður: Entre Dalvík et Siglufjörður, l’hôtel Brimnes propose différentes activités, telles que la location de kayak sur le lac Ólafsfjaðarvatn, ou la randonnée équestre.
Accès : Le village est situé sur la rencontre des routes n°82 et n°76.
Dalvík: Depuis ce port situé dans le fjord d’Eyjafjörður, à peu près à mi-chemin entre Akureyri et Siglufjörður, possibilité d’excursions en mer avec la compagnie Arctic Sea Tours: observation des baleines, pêche, observation des oiseaux…
Accès : Le village est situé sur la route n°82 et les bureaux d’Arctic Sea Tours sont sur le port.
Infos pratiques : De mars à octobre, départ à 09h ; du 1er juin au 15 septembre ; départ supplémentaire à 13h ; du 15 juin au 15 août, départ supplémentaire à 17h ; du 15 juin au 10 août, départ supplémentaire à 20h30 ; et départ unique à 13h le reste de l’année. Durée d’env. 3h. Comptez env. 58 €/pers., 50% de réduction pour les jeunes de 7 à 16 ans; gratuit pour les enfants de moins de 7 ans. Renseignements et réservation : (+354) 771 7600.
Akureyri: « Capitale du nord » située au fond du fjord Eyjafjörður. La ville compte un peu plus de 18000 habitants.
jour 5 : Akureyri – Reykjahlíd
Ciel bien gris de nouveau ce matin, mais il ne pleut pas c’est l’essentiel.
Notre chemin du jour nous fera visiter l’écomusée de Laufás, Godafoss et les nombreux sites de la région de Mývatn. Journée très chargée en visites diverses et en touristes ! Sur la plupart des sites nous retrouvons les cars affrétés par la MSC (compagnie de croisières) dont un des paquebots à fait escale à Akureyri.
A Dimmuborgir c’est même tellement infernal que nous décidons de laisser tomber la visite prévue cette fin de matinée et de revenir en fin de journée.
Ce fût une journée très variée avec un condensé d’Islande (écomusée, chute d’eau, volcan, solfatares et champs de lave).
plus de photos ici
- prendre la n°1 en direction d’Egilsstadir sur 19 km
- prendre à gauche la 83 et rouler 11 km
- en partant de Laufas continuer vers le nord sur 1 km et tourner à droite sur la 835 qui permet de revenir sur la 1 sans passer par le même chemin
- prendre à gauche sur la 1
- une trentaine de km après Godafoss prendre à droite sur la 848 pour faire le tour du lac par le Sud
- trajet de 125 km et 1h45
depuis Reykjahlíð rayonner en direction de:
- Krafla (trajet aller et retour: 30 km et 35 min), …
Hébergement:
Laufás: Ecomusée installé dans un ancien corps de ferme datant du milieu du XIXe siècle. Les murs sont faits de tourbe et ses toits sont recouverts d’herbe. L’ensemble est très bien rénové et préservé. Belle église.
Accès : Situé à env. 25km au nord-est d’Akureyri, accessible depuis la route n°1 par la route n°83.
Infos pratiques : Ouvert tous les jours de 09h à 17h du 1er juin au 1er septembre; comptez environ 6-7€/pers. Ouverture possible le reste de l’année sur rendez-vous : (+354) 895 3172
Godafoss: « La chute des dieux » tient son nom d’un prêtre païen, le Godi de la ferme de Ljósavatn, qui y jeta tous les symboles de l’ancienne religion noroise -dont des statuettes à l’effigie des dieux vikings- après la conversion de l’Islande au christianisme en l’an 1000.
Accès : Située sur la route n°1, à env. 4km à l’est de l’intersection avec la route n°85, à 50km à l‘ouest de Reykjahlíd (Mývatn), et 45km à l’est d’Akureyri.
Mývatn : L’une des régions volcaniques les plus actives du pays mais également le plus grand sanctuaire de canards nicheurs en Europe. Lac de 37km2 où les moucherons peuvent être agaçants en été (ils ne piquent pas !). Grande variété de sites et de paysages concentrés sur une région relativement petite. Nombreuses possibilités de balades. N.B. : Bonne paire de jumelles recommandée pour l’observation des oiseaux qui s’éloignent souvent de la berge à l’approche des curieux. Accès : Vous faites le tour du lac par les routes n°1 et 848. Attention : la route n°848 est parfois indiquée comme étant la route n°1 sur les panneaux signalétiques et elle apparait comme étant la route n°884 sur certaines cartes routières. Ceci étant dit, le lac est bien visible partout et vous pourrez difficilement vous perdre ! Important : Certains sites sont protégés et dans ces endroits là il est donc interdit de marcher hors des sentiers balisés.
Pseudo-cratères de Skútustaðir : En été, observation d’oiseaux, dont le plongeon imbrin (dont vous entendrez sûrement le hululement caractéristique), et découverte de pseudo-cratères. Balade facile autour d’un petit lac adjacent au lac Mývatn et cerné de pseudo-cratères, formés par la rencontre de laves brûlantes et des eaux du lac il y a plusieurs milliers d’années.
Accès : Situé au lieu-dit Skútustaðir sur la route n°848 au sud de Mývatn.
Dimmuborgir : « La citadelle sombre » −c’est la signification de son nom en islandais− est un lieu étrange, à la fois bucolique et oppressant. On peut y observer des formations volcaniques ruiniformes que l’on doit à la rencontre de laves brûlantes et de l’eau qui se trouvait là il y a environ 2000 ans de cela.
Accès : Accessible par une route secondaire depuis la route n°1, à env. 1,5km au sud de l’embranchement vers Hverfjall. Nombreux sentiers depuis le stationnement ; également accessible à pied depuis Hverfjall. Restaurant-cafétéria au stationnement de Dimmuborgir, Kaffi Borgir, ouvert au printemps et en été à partir du 1er avril de 9h à 14h. Renseignements : (+354) 698 6810.
Hverfjall : Cratère de 1 km de diamètre et de 250m de hauteur qui s’est formé il y a env. 2500 ans à l’occasion d’une éruption intense qui ne dura que quelques jours.
Accès : Pied du cratère accessible par une route secondaire depuis la route n°848, à env. 3,5km au sud de Reykjahlíd. Il est possible d’atteindre le sommet du cratère et d’en faire le tour à partir du flanc sud du volcan, mais aussi à partir du flanc nord. Le sentier situé au nord (sur la gauche du cratère quand on arrive de la route n°848) est moins abrupte et moins long. Important : Le site est protégé et il est strictement interdit de marcher hors des sentiers balisés ou de descendre dans le cratère.
Krafla (1er lien, 2ème lien): Immense caldeira dont la dernière éruption date de 1984. Balade à Leirhnúkur (env. 8km après l’intersection avec la route n°1, stationnement et guérite bien visibles) : colline de roches colorées, cernées par d’impressionnantes coulées de lave refroidies et de nombreuses manifestations géothermiques. Balade à Víti (env. 1km après Leirhnúkur): cratère d’explosion au pied du volcan Krafla qui contient un lac de plus de 300m de diamètre ; il est possible de faire le tour complet du cratère à pied. N.B. : À Leirhnúkur comme à Víti, ne sortez pas des sentiers ! Le sol est très instable et pourrait s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau à plus de 100°c.
Accès : Par la route n°863, au nord de la route n°1 à partir de Námaskarð. Elle vous fera passer sous les tuyauteries de l’usine géothermique de Kröflustöð ! Le stationnement de Leirhnúkur sera sur votre gauche après la montée et celui de Viti est situé env. 1km plus loin au bout de la route.
Námaskarð : Grand champ de solfatares et de marmites de boue bouillonnante. Petit réseau de sentier permettant de circuler au milieu des manifestations géothermiques et possibilité de monter sur la colline de Námafjall pour de beaux points de vue. N.B. : Ne sortez absolument pas des sentiers ! Le sol est très instable et pourrait s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau à plus de 100°c.
Accès : Situé sur la route n°1 à env. 6km à l’est de Reykjahlíð en direction d’Egilsstaðir. Le panneau indique « Hverir » c’est-à-dire les sources chaudes.
Grjótagjá: grotte renfermant une source chaude.
Ce matin il pleut. Pas une grosse pluie mais quand même.
Avant de prendre la route nous passons à l’office du tourisme de Reykjahlíð pour nous informer sur l’état des pistes menant à Askja. Bien nous en a pris parce que la F88 (réputée pour ses passages de gués plutôt sportifs) est fortement déconseillée pour les 4×4 normaux. Le niveau de l’eau est trop haut et le courant est fort. Nous rejoindrons Askja par la F910. Cela nous obligera demain à refaire une partie de la piste quand nous iront à l’Est, mais nous n’avons pas trop le choix.
Notre première étape de la journée est Dettifoss. Nous avons de la chance, la pluie fine de ce début de matinée s’est arrêtée. On dit de Dettifoss que c’est la chute la plus puissante d’Europe. On veut bien le croire en la voyant.
Selfoss, un peu en amont de Dettifoss est beaucoup moins spectaculaire mais vaut le détour.
Les deux chutes visitées, nous nous mettons en route pour une suite de journée très cahoteuse. La première piste que nous allons emprunter aujourd’hui traverse des champs de lave et plusieurs gués (nos premiers). Tandis que la deuxième nous réservera quelques surprises …
A Möðrudalur nous quittons le monde habité et nous nous enfonçons vers le Sud sur d’abord la F905 puis sur la F910.
Le parcours entre Möðrudalur et Dreki nous fait traverser un immense désert de cendre et de lave, parfois sillonnés de cours d’eau qu’il faut traverser (tantôt en traversant directement la rivière tantôt sur un pont). Sur notre droite nous distinguons, caché dans les nuages, l’Herðubreið la montagne emblématique de la région.
Arrivé à Dreki sous le soleil, nous apprenons avec plaisir que la piste menant à Askja est “ouverte” depuis seulement quelques jours. Comme il fait beau nous repartons presque aussitôt vers Viti (lac volcanique). La piste F894 ne fait que 8 km mais c’est un concentré de ce que l’on peut rencontrer cette année sur les pistes ! Très pierreuse dans un premier temps, la piste se transforme vite en “bourbier neigeux”. Mais bon ça passe. Finalement nous arrivons au “parking” et entamons notre progression de 45 minutes dans la neige pour atteindre, dans un premier temps la caldeira d’Askja, puis finalement les lacs de Viti et d’Öskujuvatn.
Le retour est un peu plus aisé, mais ce n’est pas une expérience que nous avons envie de refaire pendant la suite de notre séjour.
plus de photos ici
1ère étape: Mývatn – Dettifoss
- Prendre la n°1 en direction de l’Est sur environ 25 km, puis tourner à gauche sur la 862 (en direction du Nord)
- Après environ 25 km arrivée à Dettifoss
- trajet de 50 km et 50 min
2ème étape: Dettifoss – Askja (Dreki)
- Reprendre la 862 en sens inverse jusqu’à la n°1 (25 km)
- Rouler 40 km sur la n°1
- Prendre à droite sur la 901 sur une dizaine de km
- Un peu après Möðrudalur tourner à droite sur la F905
- Suivre la F905 sur 21 km
- Prendre à droite sur la F910 sur 65 km pour arriver à Dreki
Cet itinéraire évite le gué sur la Lindaá.
Hébergement:
Dreki (pour réserver: ffa@ffa.: The Touring Club of Akureyri)
Dettifoss: chute d’eau de 44 m de hauteur, située sur le cours du fleuve Jökulsá á Fjöllum
Selfoss: chute en amont de Detifoss.
Ódáðahraun: « Le désert des crimes », immense désert de lave (env. 4400km2) au milieu duquel trônent le volcan Askja et la montagne tabulaire Herðubreið, entre le glacier Vatnajökull au sud et la région de Mývatn au nord. Vous êtes ici au cœur de l’Islande la plus sauvage et la plus lunaire qui soit. Les traces de végétation et les sources d’eau y sont quasiment inexistantes.
Accès : Vous traversez ce désert en suivant les pistes F910 et F88 entre Askja au sud et la route n°1 au nord.
Möðrudalur: lieu est celui de tous les records ! Cette ferme est la plus isolée d’Islande. Ses terres sont pourtant les plus vastes du pays et elle est aussi celle qui est située le plus en altitude (469m). Par le passé, il y avait une station météorologique à Mödrudalur et c’est là, le 21 janvier 1918, que fut enregistrée la température la plus froide jamais enregistrée en Islande : -38°c. L’église a été érigée en 1949 par le fermier de l’époque à la mémoire de sa femme. C’est également lui qui en a décoré l’intérieur et peint le retable.
Accès : Situé sur l’ancienne route n°1 devenue aujourd’hui la route n°901, entre Mývatn et Egilsstaðir. Infos pratiques : Possibilité de se restaurer sur place en été. Renseignements : (+354) 471 1858.
Herðubreið: clairement visible par temps clair à l’ouest de la piste F88, est la plus spectaculaire montagne tabulaire d’Islande et s’est formée lors d’une éruption sous-glaciaire au cours de la dernière glaciation. Le sommet de la montagne, situé près de 1000m au-dessus des plaines environnantes, témoigne de l’épaisseur des calottes glaciaires de l’époque. Herðubreiðarlindir, « les sources de Herðubreið », sont situées en marge des champs de laves de l’Ódáðahraun qui encercle la montagne. Fjalla-Eyvindur, le plus célèbre des hors-la-loi islandais, passa ici plusieurs hivers au 18è siècle, à une époque où aucun islandais ne s’aventurait aussi loin à l’intérieur des terres, même en été ! Observation de cygnes chanteurs et de phalaropes (petit échassier cousin des bécasseaux qui a la particularité de confier la couvaison et l’éducation des oisillons au mâle alors que la femelle va de nouveau s’accoupler avec un autre mâle pour augmenter ses chances de reproduction – c’est donc la femelle qui a les couleurs les plus vives, le mâle étant plus terne pour mieux se camoufler) dans les étangs que contourne un sentier.
Accès : Un petit sentier permet de découvrir cet oasis de verdure et ses résurgences d’eau depuis le refuge à proximité de la route F88. Renseignements sur le sentier auprès du gardien du refuge. Infos pratiques : Si vous ne dormez pas sur place (camping ou refuge), compter env. 3-4 €/pers. et 50% de réduction pour les moins de 12 ans pour utiliser les infrastructures du refuge (sanitaires, etc.)
Askja et Viti: Grande caldeira qui s’est formé suite à l’éruption majeure de 1875. Elle est aujourd’hui remplie d’un lac qui est le plus profond d’Islande (220m) après celui de Jökulsárlón au sud de l’Islande (248m).
Accès : La caldeira est accessible depuis le refuge de Drekagil par la piste F894 (8km env.). Il faut ensuite marcher env. 3km depuis le stationnement avant de rejoindre le bord du lac. Au bout de ce sentier, vous découvrirez également un cratère plus petit appelé Víti, « l’enfer ». Ce cratère explosif également formé en 1875 est rempli d’un lac dans lequel il est possible de se baigner (eau dont la température avoisine 25°c). ATTENTION : L’accès au fond du cratère de Víti est raide et peut être très boueux. On y descend à ses risques et périls le long d’une ravine sur le rebord est du cratère. Infos pratiques : Si vous ne dormez pas sur place (camping ou refuge), compter env. 3-4 €/pers. et 50% de réduction pour les moins de 12 ans pour utiliser les infrastructures du refuge (sanitaires, etc.)
lac Öskujuvatn
En ce début de journée nous reprenons, en sens inverse et sur une cinquantaine de kilomètres, la route empruntée hier. Cela nous permet de refaire les deux gués de hier. Un peu avant d’arriver au barrage de Kárahnjúka, nous profitons d’aller voir les gorges d’Hafrahvammsgljúfur (attention : la route d’accès est passablement pourrie !). Impressionnantes: près de 200 m d’à pic et une eau turquoise. Magnifique !
A partir du barrage la 910 est asphaltée et la progression est plus aisée. Nous apercevons, dans les nuages le massif de Snæfell (cher à notre ami Jules Verne).
Un peu avant d’arriver au lac de Lagarfljöt nous partons en excursion admirer deux belles chutes: Hengifoss et Litlanesfoss. La première est une des plus haute d’Islande avec ses presque 120 m.
Après avoir déposé nos bagages au guesthouse, nous décidons d’aller souper à Seyðisfjörður. Ce sera l’occasion de voir notre premier fjörd de l’Est. Il sera suivi de nombreux autres demain.
- Suivre la piste F910 en direction de l’est. La F910 traverse la rivière Jökulsá á Fjöllum (pont) avant de longer plus ou moins son cours vers le nord.
- Bifurquer ensuite de nouveau à l’est et contourner le lac de Þríhyrningsvatn par le sud.
- Prendre ensuite la route 910 qui longe la vallée de la rivière Jökulsá á Brú par l’ouest et vous conduit jusqu’aux gorges d’Hafrahvammsgljúfur. Après les gorges, la route 910 continue vers le sud en direction du barrage de Kárahnjúkavirkjun
- Bifurquer vers l’est et de contourner le sommet de Snæfell par le nord.
- au début du Lagarfljöt prendre la 931 sur la rive droite
- trajet de 220 km et 5h.
- depuis le barrage : trajet (100 km et 1h20)
prolongement: Egilsstaðir – Seyðisfjörður (en aller et retour)
- trajet: 55 km et 1h
Hébergement:
Gorges de Hafrahvammsgljúfur: Gorges spectaculaires, profondes de plus de 200m.
Accès : Accessible par l’ouest le long de la route n°910, au nord du barrage de Kárahnjúkavirkjun. Stationnement sur le bord de la route (à droite en arrivant du sud, à gauche en arrivant du nord).
Snæfell: « Montagne de neige » : ainsi se nomme cette montagne colossale car isolée de tout autre massif. De ses 1833 m d’altitude, c’est par temps dégagé un point de vue idéal sur la région nord du Vatnajökull. L’ascension est réservée aux randonneurs expérimentés lorsque les conditions météo sont bonnes. Le refuge situé au pied du sommet est gardé pendant la haute saison et il est impératif de parler aux gardiens avant de se lancer dans une randonnée dans cette région : ces derniers connaissent bien la montagne et pourront vous donner des informations précieuses sur les conditions météo et l’état du sentier (passages de névés).
Accès : La piste d’accès F909 part de la route 910, à env. 15 km à l’Est du barrage de Kárahnjúkar. De cette intersection, il faut compter env. 1h30 de route goudronnée pour rejoindre Egilsstaðir ou une demi-journée de piste pour rejoindre Askja.
Hengifoss et Litlanesfoss: Chute d’eau haute de 120m sur la rive nord du lac Lagarfljót. En contrebas, on trouve également la très belle chute de Litlanesfoss et son superbe collier d’orgues basaltiques.
Accès : Accessible à pied depuis la route 933, à côté de l’embranchement avec la route 931, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest d’Egilsstaðir, entre les fermes de Hjarðarból et Melar. Env. 2,5km en aller-retour en tout.
Il fait beau ce matin. Nous décidons donc de ne pas prendre le chemin le plus cours pour rejoindre Höfn, mais de faire “le tour des fjords”:
- Reyðarfjörður
- Fáskrúðsfjörður
- Stöðvarfjörður
- Breiðdalsvík
- Berufjörður
- Hamarsfjörður
- Álftafjörður
- Lónsfjörður
C’est vrai que c’est très joli, mais à la fin de la journée, nous commençons à trouver le temps long, assis dans la voiture. D’un autre côté, il est difficile de passer par ailleurs. Nous aurions pu raccourcir un peu le trajet en évitant le premier fjord en passant par le tunnel juste après Reyðarfjörður, mais c’était un des plus beaux. L’autre raccourci que nous aurions pu prendre aurait été de suivre la n°1, qui relie Egilsstaðir à Breiðdalsvík, mais dans ce cas nous n’aurions pas pu visiter le musée de Fáskrúðsfjörður. Dilemme donc !
Cette journée est donc marquée du signe du paysage. La partie culturelle nous la faisons justement à Fáskrúðsfjörður. Fáskrúðsfjörður ressemblerait à bien d’autres villages sans son histoire tout à fait particulière : il a été fondé par des pêcheurs français qui y résidèrent jusqu’au début du XXe siècle ! En conséquence, les noms des rues sont écrits en deux langues: islandais et français. Dans une petite salle, un musée assez émouvant consacré aux pêcheurs français venus travailler sur les côtes islandaises. Des photos, deux documentaires, quelques objets. Là nous avons eu la chance de rencontrer un passionné de cette histoire. Il nous raconte tout, ou presque sur ces pêcheurs français venus pêchés la morue dans les eaux islandaises. Il a lui-même construit une réplique d’un de ces bateaux: le Saint-Paul.
Le soir à Höfn nous nous offrons un bon restaurant.
plus de photos ici
- Suivre la 92 jusqu’à Reðarfjorður (34 km)
- Prendre la 955 jusqu’à Fáskrúdsfjördur
- Reprendre la 96 direction de Stöðvarfjörður
- Puis suivre la n°1 jusqu’à Höfn
- trajet: 300 km et 4 h
Hébergement:
Fáskrúdsfjördur: Village où se trouve l’exposition « Fransmenn á Fáskrúðsfirði » consacrée à la présence des marins-pêcheurs français en mer d’Islande entre le milieu du 19ème siècle et 1914. Env. 4000 marins-pêcheurs français périrent en mer d’Islande durant cette période. Leur passage a fortement marqué les esprits de bien des générations d’Islandais. Suite à un malentendu linguistique, le mot français « paysan » a d’ailleurs été modifié en peysa par les islandais et signifie aujourd’hui « pull ou gilet de laine ». Quand les pêcheurs demandaient aux locaux s’ils étaient paysans, ces derniers pensaient qu’ils pointaient du doigt leurs traditionnels pulls en laine, très prisés par les marins dans les conditions dantesques de l’Atlantique Nord.
Accès : Ce petit village est situé en marge de la route n°96, sur la route n°955 qui contourne la péninsule de Vattarnes entre les fjords de Fáskrúdsfjördur au sud et Reyðarfjörður au nord.
Stödvarfjördur: Village où se trouve un charmant musée de pierres et de minéraux et que l’on doit à Petra Sveinsdóttir (1922-2012), une femme de la région qui a passé sa vie entière à collectionner les pierres. Avec un prénom comme le sien, elle devait être prédestinée !
Accès : Sur la route n°96, à l’entrée du village quand on arrive du sud, côté montagne de la route.
Infos pratiques : Ouvert tous les jours d’été de 9h à 18h et toute l’année sur rendez-vous. Renseignements : (+354) 475 8834. Compter 6-7 €/pers, réductions pour les jeunes.
Djúpivogur – Île de Papey: Charmant petit port de pêche.
Accès : Situé en marge de la route n°1 entre les fjords de Hamarsfjördur et Berufjördur. Infos pratiques : Départ en mer quotidien pour l’île de Papey, du 1er juin au 31 août, départ à 13h, retour à 17h, incluant la traversée et une balade guidée sur l’île, observation de l’avifaune et de phoques.
Renseignements : (+354) 478 8838 / (+354) 866 1353 / (+354) 854 4438 ; compter env. 53€ par personne, 29€ pour les enfants de 5 de 12 ans et gratuit pour les moins de 5 ans.
La baie de Lónsvik: Plages de sable gris se mêlant à l’estuaire de la Jokulsá i Lóni et côtes rocheuses de part et d’autre de la baie. Balade possible à partir de la ferme de Syðri-Fjörður au sud de la baie jusqu’à l’embouchure de la rivière à Papós : observation de phoques et, plus rarement, de cétacés (N.B.: Comme aux ruines de Horn, il suffit de naviguer à vue en longeant la montagne sur votre droite. Compter env. 7-7,5km en tout en aller-retour). Balade également possible (et plus simple) à partir du phare de Hvalnes au nord de la baie en direction de la plage voisine.
Accès : Au nord de Höfn en direction d’Egilsstaðir (une dizaine de km avant de quitter la n°1 pour rejoindre Höfn). La ferme de Syðri-Fjörður est accessible par une route secondaire au sud de la baie.
Stafafell: Belle ferme ancienne, petit église au charme fou et terrain de camping. Point de départ d’excursions vers la réserve naturelle de Lónsöræfi en été.
Accès : Situé sur la route n°1 dans la baie de Lónsvik.
Restaurant à Höfn : Humarhöfnin Veitingahús
jour 9: Höfn – Kirkjubæjarklaustur
- Hoffelsjökkul
- Jökulsárlon
- Fjallsárlón
- Svínafellsjökull
Nous visiterons aussi une petite partie du parc de Skaftafell: chute de Svartifoss et vieilles maisons recouvertes de tourbe à Sel.
La journée commence (un peu comme d’habitude je dirais) sous un ciel bas. Les sommets sont cachés par une couche nuageuse dont le plafond est visiblement bas. Après quelques kilomètres nous bifurquons à droite pour rejoindre le premier lac glaciaire de la journée, le Hoffelsárlon. Assez peu couru il est un bon exemple de lac glaciaire. Le front du glacier est assez proche et quelques “icebergs” flottent sur le lac. Cela ne vaut bien sûr pas le Jökulsárlon (l’incontournable lac glaciaire du Sud de l’Islande), mais au moins il y a peu de monde.
La route n°1 qui longe la côté, nous permet d’admirer, malgré les nuages, toutes les langues glaciaires qui ont une origine commune: le Vatnajökull.
A Skaftafell, encore plus qu’ailleurs sur cette étape, il y a foule. Mais on est ici pour faire un petit tour, le S2 (Svartifoss – Sel). La chute de Svartifoss, dans son écrin d’orgues basaltiques est un des attraits n°1 du site. Par contre du côté des maisons recouvertes de tourbes (à Sel) il y a nettement moins de monde. Dommage pour eux car depuis là, la vue est magnifique sur le Skeiðarársandur. Le sandur est l’obstacle le plus important rencontré pendant la construction de la n°1 et le tronçon qui le traverse est le dernier à avoir été réalisé, en 1974. En 1996, la route est en partie emportée par le jökulhlaup causé par l’éruption Grímsvötn. Elle est reconstruite par la suite.
Avant d’arriver à Kirkjubæjarklaustur nous faisons encore un petit arrêt à Dverghamrar (ensemble d’orgues basaltiques dégagés par l’érosion maritime).
Le petit bungalow réservé à Kirkjubæjarklaustur est prévu pour 4 et nous sommes les 2 seuls à l’occuper. Très agréable.
Avant le repas du soir, nous faisons encore une petite excursion dans les environs. Nous allons voir les gorges de Fjardrárgljúfur.
plus de photos ici
- Remonter au Nord reprendre las n°1
- Suivre la n°1 sur 220 km
- trajet: 220 km et 2h20
Hébergement:
Hoffel : accès à la langue glaciaire du Hoffellsjökull
Accès: depuis Höfn, suivre la n°1 sur 12, puis prendre à droite la 984.
Jökulsárlón: Stationnements juste avant et après le pont qui enjambe le chenal qui relie cette lagune glaciaire à la mer. Le glacier Vatnajökull, le plus grand d’Europe, vêle des icebergs qui dérivent lentement vers la mer. Endroit magique par tous les temps et qui se passe de commentaires ! N’hésitez pas à vous isoler un peu de la zone de services en allant marcher sur les bords de la lagune ou sur la magnifique plage de sable noir où les icebergs, brisés par la houle, viennent s’échouer et mourir. Il n’est pas rare d’apercevoir des phoques dans la lagune ainsi que dans le chenal. Colonie de sternes arctiques au comportement parfois agressif si vous vous approchez trop près de leur nid.
Accès : Situé sur la route n°1 env. 60km à l’est de Skaftafell et 80km à l’ouest de Höfn. Impossible de le manquer, au niveau du pont qui enjambe le chenal qui sépare la lagune de la mer.
Fjallsárlón: Lagune glaciaire bien moins fréquentée que celle de Jökulsárlón et qui vaut bien un petit détour. On y voit beaucoup moins d’iceberg mais on peut s’approcher bien plus près du front du glacier. On y observe (et entend) parfois les séracs tomber dans la lagune depuis le front du glacier de Fjallsjökull.
Accès : Depuis la route n°1, accès par une piste secondaire, indiquée par un panneau « Fjallsárlón ». L’embranchement se trouve juste à l’est (côté Jökulsárlón) du pont qui enjambe la rivière Fjallsá. La piste part en direction des montagnes et vous la suivez jusqu’à un stationnement env. 1km plus loin. Il faut alors marcher sur une centaine de mètre pour vous rapprocher du bord de la lagune. Cette piste est généralement praticable pour tout type de véhicule en été. Par contre, elle est souvent impraticable en hiver et au printemps, et ce pour tout type de véhicule.
Svínafellsjökull: Ne pas hésiter à s’approcher en voiture de la langue glaciaire Svínafellsjökull un peu avant d’arriver à Skaftafell. L’accès est indiqué par des panneaux relativement discrets au niveau de la route n°1, côté montagne de la route.
Skaftafell: Parc national. De nombreuses balades sont possibles pour approcher les langues glaciaires du Vatnajökull et s’offrir des points de vue spectaculaires sur le Hvannadalshnúkur, « le pic de la vallée des angéliques », plus haut sommet d’Islande culminant à 2210 mètres. Renseignements sur les sentiers au centre d’accueil du parc.
Accès : En marge de la route n°1 par une route bien indiquée, à env. 70km à l’est de Kirkjubæjarklaustur et 60km à l’ouest de Jökulsárlón.
Infos pratiques : Il est possible, au centre d’accueil du Parc National de Skaftafell, de visionner un film relatant l’éruption de 1998 sous le glacier Vatnajökull. Cette vidéo d’une quinzaine de minutes est diffusée en boucle et en plusieurs langues (demander a l’accueil). Images impressionnantes ! On y trouve également une exposition très intéressante sur la géologie islandaise. Accès libre et gratuit. Ouvert de 11h à 15h de novembre à février (sauf les 24 et 25 décembre, et les 1er et 2 janvier), de 9h à 16h du 1er mars au 20 mai, de 9h à 19h du 21 mai au 15 juin, de 8h à 21h du 16 juin au 20 août, de 9h à 19h du 21 août au 30 septembre, de 10h à 17h en octobre. Tel. : (+354) 470-8300.
Svartifoss: Dans le parc de Skaftafell, petite chute d’eau ornée d’un beau collier d’orgues basaltiques (compter env. 1h15 aller-retour au départ de Skaftafell). Balade en boucle possible en y ajoutant un détour par le point de vue de Sjónarnípa qui domine la spectaculaire langue glaciaire de Skaftafellsjökull (compter 2h30 env.).
Dverghamrar: Belles formations de colonnes de basaltes. Cadre agréable pour un pique-nique.
Accès : Sur la route n°1 côté mer entre Kirkjubæjarklaustur et Skaftafell, à env. 500m à l’est de la ferme de Foss (une dizaine de km avant Kirkjubæjarklaustur).
Gorges de Fjardrárgljúfur: Magnifiques gorges sculptées dans une roche tendre (palagonite ou tuf volcanique) suite au déversement d’un lac aujourd’hui disparu à la fin de l’ère glaciaire.
Accès : À 6 km à l’ouest de Kirkjubæjarklaustur depuis la route n°1, prendre la route n°206 en direction de la ferme Hunkubakkar. Continuer toujours tout droit sur env. 3,5km. Ne pas bifurquer à droite sur la route F206 qui va au Laki (interdite d’accès aux véhicules qui ne sont pas 4×4). Une fois arrivé au stationnement un peu après l’embranchement avec la F206, il est possible de marcher sur le terrain herbeux qui longe la gorge sur une distance d’environ 1,5km. Accès qui peut être difficile voire impraticable en hiver et au printemps. Attention de ne pas marcher trop près du bord, le terrain pouvant être extrêmement glissant. La route peut parfois être difficile voire impraticable en hiver et au printemps une fois passée la ferme d’Hunkubakkar.
jour 10: Kirkjubæjarklaustur – Landmannalaugar
Ce matin, pour la première fois de notre séjour il fait beau et “chaud”. Une magnifique journée s’annonce. Heureusement car c’est de nouveau une journée de pistes et de passages de gués (au moins 6 répertoriés sur la carte).
Comme à Reykjahlíð, avant de nous engager sur la piste, nous passons à l’office du tourisme pour nous renseigner sur l’état des pistes. La F208 est tout à fait praticable alors que la F235 que nous voulions emprunter pour aller à Langisjór est déconseillée aux véhicules 4×4 “normaux”. On s’y attendait un peu vu qu’elle vient d’être ouverte. Dommage …
Avant de partir pour Landmannalaugar, nous faisons rapidement un petit détour par Kirkjugólf ou « le sol de l’église » (en fait une ancienne coulée de basalte qui a refroidit lentement en profondeur, à l’abri de l’air, et s’est solidifié en forme de colonnes. Par le passé, elle formait littéralement le sol d’une église aujourd’hui disparue).
Après avoir “traverser” l’Eldhraun (une des plus grandes coulées de lave du pays et date de l’éruption du Laki en 1783-1784), nous bifurquons à droite et prenons la F208. Au début elle est assez roulante, mais rapidement il faut réduire la vitesse. Mais on commence à avoir l’habitude.
Notre premier arrêt pour se dégourdir les jambes est le refuge d’Hólaskjól. De là on progresse dans un champ de lave longeant une rivière. On peut y admirer une jolie chute d’eau.
Quelques kilomètres et deux gués plus loin, nous faisons un petit détour par le canyon d’Eldgjá. Un peu plus loin il est possible d’aller voir une belle cascade. Mais nous préférons profiter du beau temps pour aller explorer la région de Landmannalaugar.
Il est 14 h quand nous arrivons. Ici aussi il y a beaucoup de monde. C’est le point de départ de nombreuses randonnées et de trekking (notamment celui du Laugavegur qui relie Landmannalaugar à Þórsmörk). Vu que le soleil brille nous partons directement voir le Ljótipollur, « La mare lumineuse » (le plus grand cratère explosif d’Islande.) De là la vue est imprenable sur une bonne partie de la région.
Un petit détour par le Strútur et le lac Frostastaðavatn (carte) et nous rejoignons le refuge. On s’installe rapidement et on repart pour une petit boucle de 1h30 (circuit de Grænagil) qui nous fait découvrir tous les charmes de la région: les magnifiques couleurs des roches, les champs de lave, les fumerolles des solfatares.
Un peu avant la fin de notre balade la pluie tant redoutée arrive et nous devons nous couvrir. Dommage. Mais cela ne nous empêchera pas d’aller profiter des bains chauds, même si cela complique l’intendance.
plus de photos ici
et une vidéo d’un passage de gué
- Suivre la n°1 en direction de l’Ouest sur 25 km
- Prendre à droite sur la F208 et continuer jusqu’à Landmannalaugar
- trajet: 100 km et 3h
Après environ 40 km sur la 208, il est possible de bifurquer à gauche sur la F233, qu’il faut suivre sur 1,5 km pour aller voir le canyon d’Eldgjá
Hébergement:
Landmannalaugar (c’est le site du tourisme islandais qui gère les réservations pour le refuge de Landmannalaugar: Ferðafélag Íslands / Iceland Touring Association Mörkinni 6, 108 Reykjavík Tel: +354-5682533. Fax: +354-5682535 Website: http://fi.is E-mail: fi@fi.is)
Kirkjugólf: Au beau milieu d’un pré, « le sol de l’église » est en fait une ancienne coulée de basalte qui a refroidit lentement en profondeur, à l’abri de l’air, et s’est solidifié en forme de colonnes. Par le passé, elle formait littéralement le sol d’une église aujourd’hui disparue.
Accès : Sur votre gauche 300m après le rond-point de Kirkjubæjarklaustur, sur la route n°203 en direction de la ferme Geirland.
Désert d’Eldhraun: L’Eldhraun est l’une des plus grandes coulées de lave du pays et date de l’éruption du Laki en 1783-1784. Les cratères du Laki se sont formés une quarantaine de kilomètres plus au nord, le long d’une faille éruptive longue de 25 km. Cette éruption qui est considérée comme étant la plus importante des temps historiques, donna lieu à la formation de 130 cratères qui émirent 15 milliards de m3 de lave, un record mondial ! Les dérèglements climatiques causés en Europe suite à cette éruption, causèrent un accroissement significatif du taux de mortalité en Grande-Bretagne (hivers très rudes) et des famines à répétition en France (mauvaises récoltes), ce qui contribua notamment au mécontentement de la population paysanne qui se conclut par la Révolution de 1789. En Islande, 20% de la population de l’époque, soit quelques 10 000 personnes, mourut entre 1783 et 1785, principalement du fait la famine causée par la disparition de plus de 50% du cheptel islandais (chevaux, moutons et bétail). Le champ de lave que l’on doit à cette éruption recouvre environ 600km2 et son volume est d’environ 15km3, soit l’équivalent d’un cube dont chaque arrête serait longue de 2,5km. La mousse qui la recouvre s’appelle racomitrium ; très épaisse (et confortable pour la sieste!), elle a la particularité, par temps sec, d’absorber toute l’humidité dans ses couches inférieures et de rester très sèche en surface, d’où le risque qu’elle prenne feu si l’on y jette nonchalamment son mégot de cigarette. Attention également de ne pas arracher ou d’abimer la mousse qui a mis plus de 200 ans à conquérir les sols !
Accès : Vous traversez cet immense champ de lave en suivant la route n°1 entre Vík et Kirkjubæjarklaustur. Possibilité de s’arrêter en plusieurs endroits pour observer la mousse épaisse qui s’y est développée. Si vous avez envie d’un sentiment de plus grands espaces, vous pouvez la traverser par la route n°204 qui est un peu plus longue et qui se situe entre la route n°1 et la mer. Cette route peut parfois être difficile voir impraticable en hiver et au printemps.
Hólaskjól: Refuge et camping au sud d‘Eldgjá. Balade d‘env. 1h (dénivelé négligeable) pour atteindre une très belle chute d‘eau. Suivre le sentier qui commence derrière le refuge et remonte le long d’un petit cours d’eau. Après quelques marches, il bifurque sur la gauche et traverse un champ de lave avant de déboucher sur la chute qui se dévoilera à vous au tout dernier moment. Demi-tour jusqu’au refuge. Ne pas oublier de payer le « service fee » (500 ISK/pers.) auprès des gardiens du refuge si vous utilisez les installations du site. Cette somme sera ensuite utilisée pour entretenir et améliorer les installations du site. Ce « service fee » est inclus si vous dormez sur place en refuge ou en camping.
Accès : Situé sur la piste F208 à 7km au sud d’Eldgjá env.
Eldgjá: Une faille éruptive et explosive longue d’une trentaine de kilomètres laissa derrière elle ce canyon large de 600m et profond de 200m par endroits. Cette éruption date de l’an 930 env. mais est très peu documentée. On pense cependant qu’elle fut au moins comparable en intensité à celle du Laki (1782-1784), ce qui en ferait l’éruption la plus puissante depuis l’arrivée de l’homme sur l’île.
Accès: Depuis la route F208, entre Landmannalaugar au nord et le refuge d’Hólaskjól au sud, un petit bout de piste s’engage dans la gorge en direction de l’est sur env. 1,5km. Stationnement, sanitaires et départ du sentier vers la chute d’Ófærufoss au bout de cette piste en cul-de-sac.
Ófærufoss: Cette superbe chute d’eau tombe dans le canyon d’Eldgjá. Vous la rejoignez en enjambant le pont en béton situé à côté du stationnement d’Eldgjá puis en suivant le sentier qui longe le fond du canyon. Compter env. 1h aller-retour pour apercevoir la chute d’eau et env. 1h30 si vous voulez marcher jusqu’au pied de la chute.
Langisjór: Long détour en aller-retour pour se rendre jusqu’à ce sublime lac. À l’approche du lac, possibilité de monter sur de petites collines pour profiter de points de vue sublimes. Détour conseillé par beau temps et si votre journée n’est pas trop chargée. Possibilité de monter au sommet du Sveinstindur pour admirer la vue).
Accès : Depuis la piste F208 entre Landmannalaugar et Eldgjá, emprunter la piste F235 qui part vers l’est, à env. 3,5km au nord de la faille d’Eldgjá. Compter env. 1h30 aller-retour. Attention : ne vous engagez pas sur les pistes secondaires qui sont au mieux difficiles, et au pire impraticables (risques d’ensablement). La piste F235 que vous empruntez mène jusqu’aux bords du lac et nous vous conseillons donc de faire demi-tour à ce niveau-là.
Kirkjufellsvatn: Très beau lac encerclé de montagnes qui ne nécessite qu‘un détour de quelques centaines de mètres.
Accès : Accessible depuis la piste F208 entre Landmannalaugar et Eldgjá, par un petit bout de piste qui part sur la gauche quand on vient d‘Eldgjá, juste après être rentré dans la réserve naturelle de Fjallabak, indiquée par un panneau.
Landmannalaugar: L’un des sites les plus emblématiques de l’Islande. Massif de roches rhyolitiques fortement colorées par la géothermie. Plusieurs randonnées possibles depuis le refuge, en boucle ou en aller-retour sur sentiers balisés. Quelques exemples :
- ascension de Bláhnúkur (compter 2h30-3h env. en boucle avec Grænagil ou Laugarhraun)
- ascension de Brennisteinsalda (compter 2h30-3h env. en boucle avec Vondugil)
- ascension de Suðurnámur (compter env. 4h-5h env. en boucle avec Vondugil)
- aller-retour dans Vondugil (compter env. 2h30-3h env., sans dénivelé important)
- Possibilité de balades moins longues et plus faciles également. Renseignements sur les sentiers et cartes disponibles auprès des gardiens du refuge.
- Possibilité également de se baigner dans la rivière d’eau chaude naturelle située à côté du refuge.
Ljótipollur: « La mare lumineuse » est en fait le plus grand cratère explosif d’Islande. Il s’est formé suite à une grosse et unique explosion due à la rencontre de magma et d’eau sous la surface. La bulle de vapeur d’eau créée par le choc thermique a généré une pression si intense sur la roche environnante que celle-ci a fini par exploser, laissant derrière elle ce cratère long de 1,5km et large de 800m !
Accès : Accessible par la piste qui part en direction de l’est depuis l’embranchement des routes F208 et F225 à env. 5km au nord de Landmannalaugar. Stationnement en haut de la côte env. 2,5km après l’embranchement.
jour 11: Landmannalaugar – Hrauneyjar
Le ciel est encore un peu couvert, mais le mauvais temps de hier soir n’est plus qu’un souvenir désagréable. Nous pouvons maintenir le programme que nous nous étions fixé, c’est-à-dire monter au sommet du Bláhnúkur (voir le circuit). Puis quitter la région pour aller du côté de Veiðivötn (région appelée aussi le petit Langisjór) afin de découvrir quelque chose qui ressemble un peu à Langisjór, mais en plus accessible. Nous terminerons la journée par une petite excursion au sud de notre guesthouse pour prendre un peu d’avance sur le programme de demain (Háifoss et Þjóðveldisbær).
La boucle par le sommet à côté du refuge est assez prisée par les randonneurs qui viennent visiter la région. Comme celle de hier, elle donne un bel aperçu de la nature de la région. Nous ne sommes bien entendu pas les seuls sur le coup, mais rapidement nous dépassons le groupe devant nous et arrivons au sommet en 40 minutes. Là la vue est magnifique. Nous dominons toute la région. Une vue à 360° s’offre à nous.
La descente est assez sportive. Nous rejoignons la boucle de hier et terminons notre balade sur un chemin plus facile.
La F208 de Landmannalaugar à son terme sur la F26 est bien dégradée. Nous pensions qu’une piste assez fréquentée serait de meilleure qualité. Eh bien non ! On y retrouve un concentré de ce que nous avons trouvé les jours précédents: pierres, trous, “tôle ondulée”, … Nous espérons juste que la F228 jusqu’à Veiðivötn sera meilleure, sinon on renoncera à notre projet.
Le début de la F228 est acceptable et la suite est même très roulant. Le décor est très spartiate. Tout, à l’exception du ciel, est noir: pierres, sable, sommet, … de temps à autre quelques petites touches de verdure près des cours d’eau qu’il faut traverser montrent que la vie ici existe ! Tout d’un coup, au sortir d’un virage, nous apercevons des cabanes et des lacs: le coin idéal pour les pêcheurs.
Après un pic-nic nous rebroussons chemin et prenons la direction des deux chutes d’eau de la journée: Háifoss et Granni. Háifoss est la 3ème plus haute chute du pays (122 m). Mais ce qui vaut le détour c’est que les deux chutes sont presque côte à côte et que, si le soleil brille (comme aujourd’hui) un arc-en-ciel se forme dans les embruns.
Encore un petit crochet au musée de Þjóðveldisbær et à Hjálparfoss et nous rentrons.
plus de photos ici
1ère étape: Landmannalaugar – Veiðivötn
- Suivre la F208 sur 32 km
- Tourner à droite sur la F26
- Puis prendre à droite la F228 (2 gués assez gros à passer)
- trajet: 50 km et 2 h
2ème étape: Veiðivötn – Háifoss
- Reprendre la F228
- Tourner à gauche sur la F26 (rouler 25 km)
- Prendre à droite sur la 32.
- Au panneau Hólaskogur prendre la piste à droite. Passer le refuge et continuer sur 5 km.
- trajet: 60 km et 2 h
3ème étape: Háifoss – Þjóðveldisbær
- Revenir sur la 32, puis prendre à droite
- trajet: 20 km et 30 min
3ème étape: Þjóðveldisbær – Hrauneyjar
- trajet: 30 km et 40 min
Hébergement:
Háifoss: Chutes d’eau et canyon très spectaculaires.
Accès : Accessibles par la piste qui monte au-dessus de Hólaskógur, refuge situé en marge de la route n°32, env. 8km à l’ouest de l’embranchement avec la route n°26. La piste longe une ligne à haute tension. Le stationnement de Háifoss se trouve env. 5km après le refuge de Hólaskógur et est accessible par une piste qui part vers la gauche. Depuis le stationnement, il faut marcher env. 200-300m avant de voir apparaître les chutes de Háifoss, « la grande cascade » (122m), et Granni, « la voisine », se jeter dans un canyon spectaculaire.
Hjálparfoss: Cette très belle chute d’eau, cernée de beaux orgues basaltiques et située dans la vallée de Thjórsárdalur, doit son nom, « la chute du bon secours », aux quelques étendues d’herbe qui l’entourent. Ces pâturages procuraient un peu de nourriture aux montures des cavaliers qui, dans le passé, traversaient cette région. En effet, toutes les contrées environnantes avaient été dévastées par l’éruption du volcan Hekla en 1104 et sa végétation fut étouffée sous un épais manteau de pierres ponces, à l’exception de cet oasis de verdure miraculé.
Accès: La chute est située en marge de la route n°32, près de l’intersection avec la route 327 et du musée de Þjóðveldisbær. Juste à côté du pont qui enjambe la petite rivière Fossá, engagez-vous sur la piste qui longe la rivière vers le sud. La piste débouche environ 1km plus loin sur la chute d’eau.
Musée de Þjóðveldisbær: Reconstitution d’une ancienne ferme telle qu’on les construisait en Islande aux temps de la colonisation de l’île, entre les IXe et XIe siècles. C’est sur les plans d’une ancienne ferme de la région, qui fut victime de l’éruption du volcan Hekla en 1104, que cette reconstitution a été faite. On découvrit les fondations de cette ancienne ferme en 1939 sous plusieurs mètres de pierres ponces à proximité de la gorge de Gjáin. La ferme reconstituée fut quant à elle construite en 1974 et peut aujourd’hui être visitée.
Accès : Elle est située sur la route n°32, près de la cascade de Hjálparfoss. Comptez 4-5 €/pers. pour la visite ; ouvert du 1er juin au 31 août de 10h à 18h. Tel : (+354) 488 7713
jour 12: Hrauneyjar – Reykjavik
Nous terminons notre périple en Islande par deux attractions incontournables de la côté sud (Seljalandsfoss et Skógafoss) et rentrons sur Reykjavik en faisant un petit détour par la péninsule de Reykjanes.
Après un dernier contact avec la piste (F26) nous retrouvons la n°1 à Hella. Avant de rejoindre les deux chutes d’eau de la journée nous faisons un petit détour par Keldur.
A Seljalandsfoss il y a bien entendu beaucoup de monde, mais l’expérience de cette chute en vaut la peine. Parmi toutes celles que nous avons vues, c’est la seule où nous pouvons passer derrière.
Sur la route de Skógafoss nous pouvons voir à notre gauche le célèbre glacier Eyjafjallajökull avec son célèbre volcan qui causa de grandes perturbations dans le ciel européen en avril 2010.
Au retour, à Selfoss nous obliquons vers la côte. Nous passons dans le village d’Eyrarbakki, visitons la Strandakirkja et, en remontant sur Reykjavik profitons de revoir quelques solfatares à Krýsuvík.
A Reykjavik nous rendons notre matériel de camping, déposons nos bagages au guesthouse et ressortons faire un petit tour en ville. En arrivant nous n’avions vu la ville que dans la pénombre.
J’en profite pour monter dans le clocher de l’église de la ville (Hallgrímskirkja) et observer la ville d’en haut.
Pour notre dernier soir nous nous offrons un bon restaurant; le Sjavargrillid. Un délice.
plus de photos ici
1ère étape: Hrauneyjar – Skógafoss
- prendre la F26 en direction de Hella sur 78 km
- bifurquer à gauche sur la 271 qui rejoint la n°1 à Hella
- tourner à gauche sur la n°1 sur 3 km
- puis tourner de nouveau à gauche sur la 264 et continuer sur 17 km (arrivée à Keldur)
- rejoindre la n°1 et tourner à gauche. Seljalandsfoss se trouve à 37 km de Keldur.
- continuer 30 km sur la n°1 en direction de l’Est et c’est Skógafoss
- trajet: 160 km et 2 h 3o
2ème étape: Skógafoss – Reykjavik
- prendre la n°1 jusqu’à Selfoss (100 km)
- tourner à gauche sur la 34 (Eyrabakki est à 12 km de Selfoss)
- continuer sur la 34 puis, prendre à gauche sur la 427 (30 km pour atteindre Strandkirkja)
- reprendre la 427 en direction de Grindavik sur 19 km
- puis tourner à droite sur la 42.
- suivre ensuite la 42, la 41 et la 40 pour revenir à Reykjavik
- trajet: 200 km et 3 h
Hébergement:
Hekla: Strato-volcan. Paysages lunaires impressionnants marqués par les coulées de laves et les téphras que l’on doit aux éruptions successives du volcan. Celui-ci a connu 6 éruptions entre 1947 et l’an 2000, ce qui en fait l’un des plus actifs actuellement en Islande. L’éruption la plus violente qu’ait connue ce volcan depuis l’arrivée de l’homme sur l’île date cependant de 1104. Les cendres crachées par le volcan à l’occasion de cette éruption recouvrirent près de 50% du territoire islandais. Devant tant de puissance dévastatrice, les hommes du Moyen-âge en vinrent à la conclusion que cette montagne était, au même titre que le volcan Etna en Italie, l’une des portes de l’Enfer.
Accès : On longe les flancs ouest du volcan par la route n°26 au nord de la ferme-hôtel Leirubakki. La piste F225 au nord du volcan est interdite aux véhicules qui ne sont pas 4×4.
Keldur: Charmante église construite en 1875 et ancien bâtiment de ferme en tourbe aux toits recouverts d’herbe, caractéristique de l’habitat islandais jusqu’au début du 20è siècle. Il n’est malheureusement plus possible de visiter cette ferme mais elle vaut malgré tout le détour. Il s’agit de l’une des plus anciennes du pays, certaines parties datant même du Moyen Age. La ferme a souffert des tremblements de terre qui ont secoué la région par le passé mais elle tient encore debout, tant bien que mal. Elle est installée dans un cadre bucolique, sur les bords d’une ancienne coulée de lave d’où jaillit un ruisseau d’eau pure et glacial (2 à 3°c).
Accès : Sur la route n°264 qui fait une boucle au nord de la route n°1, entre les villages d’Hella et Hvolsvöllur. La ferme est située à env. 18km d’Hella et à 16km de Hvolsvöllur. La route n°264 est également accessible depuis la route n°268 au nord, la ferme de Keldur se trouvant à env. 10km à l’est de cet embranchement.
Seljalandsfoss: Très belle chute d’eau d’env. 60m de haut avec une particularité : celle de pouvoir en faire le tour à pied. Ne faites pas le tour de la cascade en hiver quand il y a de la glace et de la neige. En été, pensez à mettre vos vêtements de pluie même par beau temps pour ne pas être détrempé par les embruns ! N.B.: Même avec un véhicule 4×4, n‘empruntez pas la piste F249 en direction de Þórsmörk. Elle peut être très dangereuse et vous risqueriez d’y noyer votre véhicule dans l‘un des nombreux passages à gué.
Accès : Située juste au commencement de la route n°249, à env. 700m de l’intersection avec la route n°1, à 20 km env. à l’est de Hvolsvöllur et 27km env. à l’ouest de Skógar. Stationnement, terrain de camping et sanitaires à proximité de la chute.
Volcan-glacier Eyjafjallajökull: Ce glacier-volcan au nom imprononçable a beaucoup fait parler de lui en 2010. En effet, une petite éruption y a débuté au mois de mars en marge du glacier, plus exactement au niveau du col de Fimmvörðurháls qui sépare les glaciers d’Eyjafjallajökull et Mýrdalsjökull. Cette première phase de l’éruption n’a causé aucun dégât et n’a donné lieu à aucun désagrément notable, si ce n’est qu’un champ de laves nouvelles est apparu au beau milieu d’un sentier de randonnée très populaire en Islande. Puis le 14 avril 2010, la lave a commencé à sortir au niveau du cratère du volcan, là où l’épaisseur de glace est aussi la plus grande. C’est la rencontre du magma avec la glace qui a causé la pulvérisation de la lave en cendres volcaniques. Ces cendres se sont ensuite éparpillées au-dessus de l’Europe, avec les conséquences que l’on connait pour le trafic aérien qui fut perturbé pendant près de 2 semaines.
Accès : Vous contournez le massif par le sud le long de la route n°1 entre la chute de Seljalandsfoss et celle de Skógafoss.
Skógafoss: Cette chute d’eau tombe d’une hauteur de 60m en un superbe rideau autour duquel de nombreux pétrels fulmars viennent nicher en été. Si vous avez le goût d’une petite randonnée, escaladez l’escalier qui part à droite de la chute d’eau. Ce sentier longe ensuite le lit de la rivière, d’une chute d’eau à la suivante. Faites demi-tour quand vous en aurez eu assez !
Accès : Située au hameau de Skógar et clairement visible depuis la route n°1, à env. 27km à l’est de Seljalandsfoss. Stationnement, terrain de camping et sanitaires à proximité de la chute.
Eyrarbakki: Village ne manquant pas de charme, ce qui est assez rare en Islande pour être souligné. On y trouve de belles maisons datant du XVIII et XIXe, notamment la maison Húsid située derrière l’église. Elle date de 1765, ce qui en fait l’une des plus anciennes demeure du pays, et abrite le Musée des Traditions Populaires. Ne manquez pas non plus de rentrer dans la très belle église du village qui fut bâtie en 1890. Le restaurant Rauda Húsid (« la maison rouge ») situé en face de l’église est une excellente adresse, spécialisé dans la langoustine. À env. 3km à l’ouest du village, il est possible de déambuler sur une belle plage de sable noir au niveau de l’estuaire de la rivière Ölfusá. On peut occasionnellement y observer quelques phoques chassant le poisson dans les eaux tumultueuses du chenal qui ouvre sur la mer, ainsi qu’une colonie de sternes arctiques au comportement qui peut être agressif si vous vous approchez trop de leur nid ! Pas de crainte cependant : cet oiseau ne pèse pas plus de 120gr et ne risque pas de vous faire mal. Par contre, quand ils sont en nombre, on ne peut pas s’empêcher de penser au film Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock… Un ornithologue averti en vaut deux !
Accès : Situé en bord de mer en marge de la route n°34 qui relie Þorlákshöfn à Selfoss.
Infos pratiques : Musée des Traditions Populaires ouvert tous les jours du 15 mai au 15 septembre de 11h à 18h, et sur arrangement le reste de l’année : (+354) 483-1504. Restaurant Rauda Húsid ouvert toute l’année, de 17h à 21 du lundi au vendredi, de 11h30 à 22h le samedi, et de 11h30 à 21h le dimanche, réservation conseillée : (+354) 483-3330.
Strandarkirkja: Si vous longez la côte sud de la péninsule de Reykjanes, ne manquez pas de faire un détour jusqu’à la charmante église de Strandarkirkja. Elle fut bâtie par des marins qui, alors qu’ils étaient en détresse en mer, s’étaient jurés de construire une église s’ils sortaient vivants de la tempête au milieu de laquelle ils luttaient pour leur vie. C’est dans cette baie qu’ils trouvèrent un abri inespéré et accomplirent leur serment.
Accès : En marge de la route n°42 (détour d’env. 3,5km) entre Þorlákshöfn et Krýsuvík.
Infos pratiques : Ouverte en été de 9h le matin environ jusqu’à l’heure du dîner (vers 18h30-19h). En dehors de la haute saison, il est conseillé d’appeler avant votre arrivée pour faire ouvrir l’église : (+354) 483 3910.
Krýsuvík – Seltún: Zone d’activité géothermique où l’on peut observer des évents de vapeurs et des mares de boue bouillonnante. Ne sortez pas des sentiers ! Le sol est très instable et pourrait s’effondrer sous vos pieds. Ils se trouveraient alors immergés dans une eau chauffée à plus de 100°c.
Accès : Située sur la route n°42 entre le lac de Kleifarvatn et l’embranchement avec la route n°427. Bien indiquée par un panneau « Seltún ». En hiver, l’accès à cette zone peut-être difficile voir impraticable s’il y a beaucoup de neige au sol ou quand la neige fond, surtout au nord de Krýsuvík, le long de la route n°42 en direction de Reykjavík.
Kleifarvatn: Ce lac de 8km2 et de près de 100m de profondeur serait relié à la mer par un réseau de failles souterraines et abriterait, selon la légende, un monstre marin cousin de Nessie (le fameux monstre du Loch Ness). Bien qu’on affirme qu’il soit de la taille d’une baleine, ce monstre mystérieux n’a, à ce jour, jamais été observé… Serez-vous les premiers ? Le niveau du lac a baissé de plusieurs mètres ces dernières années suite à un tremblement de terre en l’an 2000. Outre une baisse d’environ 20% du volume d’eau contenu dans le lac, cette baisse du niveau des eaux a mis à jour des zones d’activités géothermiques importantes qui étaient jusqu’alors immergées. Le niveau de l’eau remonte maintenant progressivement, faisant disparaître ces manifestations géothermiques aussi rapidement qu’elles étaient apparues !
Accès : Situé le long de la route n°42 environ 5km à nord de Krýsuvík en direction de Reykjavík. Plusieurs points de vue sur le lac sont accessibles le long de la route n°42. Des zones de géothermies impressionnantes sont observables sur les bords du lac côté ouest, accessibles par une piste secondaire mal indiquée.
Ce matin debout à 4 h 15. Nous devons être à l’aéroport à 5 h30 et nous devons rendre la voiture.
Les formalités prennent beaucoup de temps si bien que, même en étant arrivé avec 2 heures d’avance sur le départ de l’avion, nous nous retrouvons presque à courir à la porte d’embarquement.
L’escale à Stockholm s’étant prolongée (l’avion pour Zurich est annoncé avec plus d’une heure de retard), j’arrive enfin à la maison à 23 h 15 (heure suisse).
- Grettir Guesthouse, Laugavegur 28a, 101 Reykjavík
- Prendre Kringlumýrarbraut/Route 40 et quitter Eiríksgata et Bústaðavegur
- Continuer en direction de Suðurnes
- Continuer sur Route 41. Rouler en direction de Arrivals/Komur
- trajet de 50 km et 45 min